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Simane et Anaya.

  

3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 23:51


Carte interactive: Cliquez sur la zone qui vous intéresse pour plus d'informations

Source: inalco.fr

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 23:40

Les berbères sont un peuple autochtone d’Afrique du Nord. Ils sont répartis sur près de 5 millions de kms carrés, depuis les îles Canaries jusqu’à l’ouest de l’Egypte, en différents groupes de culture et de langue commune (le berbère ou tamazight), déclinée en dialectes locaux.

 

Les Berbères sont également et largement représentés dans les populations issues de l’immigration vers la France, la Belgique, les Pays Bas, l’Espagne, les Etats Unis et le Canada. A l’exception des Touaregs, les berbères sont sédentaires.

 

Les Berbères se désignent d’abord par leur ethnie : Kabyles, Rifains, Touaregs, etc. Avec l’émergence du mouvement Berbériste, certains néologismes ont vu le jour, l’un pour désigner l’ensemble des ethnies berbères « Imazighen » (le pluriel d’ »Amazigh », qui signifie « hommes libres », et l’autre « Tamzgha » pour désigner l’espace géographique nord africain. Ces néologismes se sont généralisés et ont été adoptés par les Berbères.

 

La population totale sur le continent africain et dans les pays d’immigration est estimée à 25 millions. Le Maroc à lui seul en compte 12 millions, l’Algérie 8 millions 500 000.

Leur religion, à l’origine animiste, se répartit dans l’islam, le christianisme et le judaïsme.

 

Les origines

 

La question de l’origine des Berbères a fait couler beaucoup d’encre. Dés l’Antiquité, les historiens se sont penchés sur l’histoire des Berbères. Aujourd’hui encore, la question des origines est au cœur de débats passionnés, nourris par le conflit actuel entre, les militants de la cause identitaire berbère qui s’appuient sur les recherches scientifiques modernes, d’un côté, et leurs opposants qui se basent sur les récits de l’Antiquité et du Moyen Age, de l’autre.

 

La science a fait beaucoup de progrès ces dernières années, notamment en génétique : les tests ADN effectués sur les différentes ethnies d’Afrique du Nord (Berbères et Arabes) ont permis de confirmer que les Nord Africains sont de souche majoritairement berbère, mais infirment la théorie selon laquelle les Berbères viendraient du Yémen.

La génétique, l’anthropologie, l’étude linguistique nous apprennent que le peuplement de l’Afrique du Nord a commencé il y a déjà 30 000 ans, c’est à dire bien avant que les peuples du Moyen Orient ne parlent une langue sémitique, ou que les Perses, les Indiens et les Européens ne parlent indo-européen.

 

Au Paléolithique, vivait l’homme de Taforalt et celui d’Afalou : ils étaient de type « cromagnoïde » Des tests génétiques sur les squelettes de Taforalt ont confirmé l’origine ouest-eurasienne de ce type anthropologique.

 

Au Néolithique, l’Afalou fut remplacé par le capsien de type « méditerranoïde » venant de l’est de la Tunisie. La culture capsienne est souvent décrite comme proto-berbère.

 

 

Histoire

 

Le nom de « berbère » est issu de barbarus, donné par les gréco-romains à tout ce qui n’était pas de coutumes et de civilisation gréco-romaines. Les Romains n’ont jamais réussi à soumettre ces peuples, même après la prise de Carthage au II siècle av. J.C, d’où leur nom.

Parmi quelques grands noms de l’histoire antique amazighe, on peut citer : Mesnsen (Massinissa), Yugurthen (Jugurtha), Juba II, Apulée, Saint Cyprien, Saint Augustin, Dihya (Kahena), Kuseilan.

 

L’époque moderne

 

La culture et les langues berbères ont survécu aux  grandes conquêtes vandales, romaines, byzantines, arabes (VII siècle) jusqu’à l’occupation française, en passant par la présence turque.

 

Cette culture reste vivante en Algérie et au Maroc, qui comprennent une grande partie des berbères. Elle est aussi présente en Libye et en Tunisie et dans une grande partie du Sahara – Touaregs en Algérie, Burkina Faso,  Mali, Niger.

 

En 1980, éclatent les manifestations du Printemps berbère, au cours desquelles les berbérophones de Kabylie et d’Alger réclament l’officialisation de leur langue.

En 1996, une réforme de la Constitution algérienne reconnaît la dimension berbère du pays aux côtés de l’arabe et de l’islam. Parallèlement, les autorités fondent une Haut Commissariat à l’amazighité.

 

En 2000, la chaîne Berbère Télévision commence à émettre dans cette langue depuis Paris.

 

Le 17 octobre 2001, le roi Mohammed VI du Maroc crée l’Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM) pour promouvoir la culture berbère.

 

La langue

 

Le berbère (tamazight) est à l’origine une langue du groupe afro-asiatique, représentée aujourd’hui par ses variantes parlées par les berbères. Ces variantes sont présentes depuis les îles Canaries jusqu’à l’Egypte, en passant par l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Niger et le Mali. On en dénombre une trentaine de variantes, restées proches les unes des autres, malgré la pression conjuguée de l’arabe et du français. On estime le nombre de locuteurs à 20 millions.

 

 Le berbère possède son propre système d’écriture que les Touaregs ont conservé : le tifinagh.

 

Le Maroc est le premier pays berbérophone avec une estimation de 40% de pratiquants du tamazight avec 4 variantes : le chleuh (tachelhit), le zayane (braber), le rifain (tarifit) et le ghomara.

 

Le chleuh est la variante berbère la plus pratiquée avec 8 à 10 millions de locuteurs. C’est le dialecte parlé dans la vallée d’OUZOUD.

 

Il se pourrait que le terme « Chleuh », d’origine arabe, vienne d’achluh, qui siginifie « natte en jonc, en alfa ou en palmier », dont on tissait les tentes.

Leur nom fut utilisé par Pierre Dac pour désigner les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale, dans sa chanson « j’vais m’faire chleuh ! ». Il devint alors synonyme de Boches.

Il reprenait ainsi un usage récent de l’armée française qui, après l’installation du protectorat français au Maroc en 1911, avait dû affronter une vive résistance des combattants marocains. Cette pacification, proche par certains aspects d’une guerre coloniale, ne s’est véritablement achevée qu’à la fin des années 20.

Parmi les combattants les plus farouches, les guerriers chleuhs avaient apparemment laissé un souvenir cuisant aux militaires français, puisque pendant deux conflits mondiaux, leurs adversaires principaux, les Allemands, sont devenus « les Chleuhs ».

 

AUJOURD’HUI AU MAROC

 

L’IRCAM (Institut Royal de la Culture Amazigh) a élaboré une synthèse des quatre dialectes berbères principaux afin de pouvoir l’enseigner dans les écoles primaires sur l’ensemble du territoire marocain. Les élèves, ont ainsi accès à la langue de leurs parents, sous forme de manuels scolaires et d’apprentissage à l’écriture tifinagh.

Le manque d’enseignants formés à cette langue ne permet pas encore sa diffusion dans l’ensemble du système scolaire mais la volonté du pouvoir est affirmée.

Ce revirement de situation (durant le règne de Hassan II la langue et la culture berbère étaient méprisées voire interdites) est probablement sous tendu par la nécessité  impérieuse, pour Mohammed VI, de tenter de combattre l’influence de la culture arabe extrémiste, telle qu’elle tente de s’infiltrer par le biais de l’Arabie Saoudite principalement. Le peuple berbère pratique en effet, pour la grande majorité, un islam modéré et est farouchement attaché à ses traditions et à ses valeurs propres. Il est très difficilement influençable comme le démontre sa résistance à toute forme d’assimilation.

Mais le danger de la perte de sa référence culturelle est bien réel avec la migration vers les villes des jeunes cherchant un travail pour survivre. Ceux qui ont eu accès aux études supérieures, sont  souvent de farouches défenseurs de l’identité berbère. De nombreuses associations berbères sont actives sur le terrain. Elles jouent un rôle social, d’information et de relais entre le peuple, très souvent encore analphabète et le Pouvoir.

La dictature de l’ancienne monarchie, le mépris et les brimades qu’ont subi le peuple berbère durant plusieurs générations ont fragilisé la conscience de la Berbérité chez les plus humbles et à contrario, stimulent à présent l’engagement politique des plus instruits.

Source: http://www.racines-asso.org/berberes.html

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 23:25
Chleuh
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article concerne la langue chleuh. Pour le peuple chleuh, voir ChleuhsPage d'aide sur l'homonymie
  Chleuh
(Tachelhit)
 
Parlé en Maroc et Algérie
Région Sud-ouest
Nombre de locuteurs 3 à 4 millions[1]
Classification par famille

 -  Langues afro-asiatiques
    -  Langues berbères
       -  Chleuh

(Dérivée de la classification SIL)
Statut officiel et codes de langue
Officielle
en
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3 (en) shi
SIL
Voir aussi : langue, liste de langues, code couleur

La tachelhit (chleuh en arabe) est la langue berbère parlée par les Chleuhs ou 'Ichelḥiyen'. La langue tachelhit est la plus importante langue berbère du Maroc par le nombre de locuteurs et par l'ampleur de son extension. Elle est appelé tasousit par les locuteurs de la tamazight du sud-est marocain pour la distinguer de leur langue qu'il dénomment aussi tachelhit, mais l'intercompréhension entre ces deux langues n'est pas complète.

La tachelhit est parlé au Maroc méridional sur une zone s'étendant des pentes nord du Haut Atlas aux pentes méridionales de l'Anti-Atlas, liées à l'ouest par l'Océan Atlantique. La limite orientale de l'aire de la tachelhit est délimité par l'axe Demnat-Ouarzazate; au-delà de cette limite commence l'aire de la tamazight. La région du Souss est le centre névralgique de l'aire d'expansion de la tachelhit.

La tachelhit est connu pour sa littérature orale riche. La littérature écrite en caractère arabe est apparu à partir de la deuxième moitié du seizième siècle dont Mohamed Awzal (1680-1749) était le poète le plus prolifique de la tradition littéraire tachelhit.

Carte général du Maroc.

Sommaire

Géographie et démographie 

Le Souss, une des régions les plus fertiles du Maroc, irriguée par l'Assif n Souss et séparée du Sahara par les montagnes de l'Anti-Atlas, est la zone centrale de la tachelhit (les habitants du Sous sont des Aït Sous (Ist Souss au féminin), au singulier on dit Ousous (Oultsous au féminin).

La région administrative du Souss Mast Dra.

Dès le onzième siècle, la région était connue pour sa culture et ses exportations de sucre. La vente du sucre aux commerçants portugais, hollandais et anglais aussi bien qu'une part dans le commerce Saharien d'or avait apporté la prospérité à la région. Un système scolaire islamique traditionnel, « un exemple rare d'un système d'éducation individuel organisé et productif dans un environnement presque entièrement rural » (vd. Boogert 1997:9), a existé dans la région pendant des siècles.

Littérature 

Le tachelhit (chleuh), comme d'autres langues berbères, a un corps étendu de littérature orale dans une grande variété de genres. Les fables et les histoires d'animaux contées par les femmes, tournent souvent autour du caractère du chacal (Ouchen en tachelhit) ; d'autres genres incluent des légendes, des histoires d'imam ou de taleb, des énigmes. Moins bien connue est l'existence d'une tradition littéraire distincte qui peut être retracée en arrière au moins au seizième siècle.

Pendant au moins quatre siècles, le tachelhit a été écrit par les disciples locaux dans une variante Maghrébine de manuscrit arabe. L'auteur le plus prolifique de cette tradition était Mohamed Awzal (1680-1749) ; le plus long texte existant en tachelhit cependant est un commentaire sur el-Hawd intitulé « le pâturage » (el-Mandja) de la main d'El Hassan ben Moubarak Tamouddizti el Baaqili, Lahsen Ou Mbark Outmouddizt Abaaqil en tachelhit (1844-1899). Des collections importantes de manuscrits de tachelhit se trouvent à Aix-en-Provence (fonds Arsène Roux) et à Leyde. Pratiquement tous les manuscrits sont de nature religieuse, et leur but principal était d'instruire les gens du commun illettré. Plusieurs des textes sont sous forme versifiée pour faciliter la mémorisation et la récitation.

La langue écrite diffère sur quelques aspects du tachelhit parlé. Par exemple, elle est commune pour les textes manuscrits qui contiennent un mélange des variantes dialectales non présentes dans un simple dialecte. La langue des manuscrits comporte également un nombre supérieur de mots arabes que la forme parlée, un phénomène qui s'est appelé arabisme poétique. D'autres caractéristiques de la langue écrite incluent l'utilisation d'une forme plurielle au lieu du singulier.

Vocabulaire 

Comme toutes les langues berbères, le tachelhit a absorbé un grand nombre de mot arabes, particulièrement dans le domaine religieux. Pourtant le tachelhit est l'une des langues berbères du Groupe nord la moins contaminée : le taux d'emprunts à l'arabe, établi à partir d'une liste diagnostic, est de l'ordre de 25 %, bien inférieur à celui des langues méditerranéennes (kabyle: 38 %) (Chaker 1984). Le tachelhit est également l'une des rares langues berbères a avoir conservé l'ancienne numération berbère, bien que dans les zones de contacts intenses (notamment urbaines), la numération arabe ait tendance à se répandre.

Le tachelhit présente quelques variations d'une région à l'autre, sans remettre en cause l'intercompréhensibilité. De même pour la structure grammaticale et le vocabulaire, proche des autres dialectes berbères.

Caractéristiques phonétiques:

  • Trois voyelles: /a/, /i/,/u/ (= ou) ;
  • Système consonantique caractérisé par trois éléments essentiels: tension, emphase et labialisation.

Proverbes tachelhit 

  • Celui qui appelle le vent ne pleure pas sur la paille. (Ne pas se plaindre des conséquences de ce que l’on a souhaité.)
  • Celui qui veut obtenir de la farine doit étendre ses jambes pour faire tourner la meule.
  • Ta main seule grattera l’endroit qui te démange. (Ne compte que sur toi-même en cas de malheur.)
  • Celui qui appelle Ttêlba (les Lettrés ) pour lui lire le Coran en entier ne se plaint pas lorsqu’ils ont mangé la moitié du bol de beurre.

(Quand on veut obtenir quelque chose, il ne faut pas regarder à la dépense).

  • Le foyer ne subvient qu’à ses propres besoins.
  • La barbe (l’homme) ne subvient qu’à ses propres besoins. (Il ne faut pas trop attendre l’aide d’autrui).
  • Celui qui veut des choses agréables doit supporter avec patience les choses désagréables. (Le bonheur est dans le résignation).
  • Celui qui ne sait patienter sera pris de coliques.
  • L’homme intelligent comprend, l’âne mange la paille.

Contes 

Le Fqih et le berger


Un jour, le berger invita chez lui le fqih (savant) du village. Après avoir mangé et longuement discuté de choses et d'autres, le fqih demanda à lire quelques versets du Coran. Ce qu'il fît. En le voyant ainsi lire, le berger qui semblait très ému laissait glisser le long de ses joues, quelques larmes. Après avoir terminé sa lecture, le fqih se retourna vers le berger et lui dit : "Tu semblais, pendant que je lisais, très ému ; La parole divine t'aurait touché ?" Le berger lui répondit : "Non, d'ailleurs je n'ai rien compris à ce que tu disais, mais pendant que tu lisais, ta barbe qui tremblait me rappela celle de mon bouc que j'avais perdu l'hiver passé, alors je l'ai pleuré !".


Le voleur et le propriétaire de la maison


Un voleur entra dans la maison d’un homme pendant la nuit. Il n’y trouva à voler que de l’orge. Le propriétaire le vit entrer dans la maison. Il se tut et ne lui dit rien. Le voleur enleva sa chemise, la remplit d’orge et la déposa sur le sol. Puis il se mit à parcourir la maison pour voir s’il y trouverait quelque chose d’autre. Le maître de la maison prit la chemise pleine d’orge et la cacha en quelque endroit. Quand le voleur revint, il ne trouva plus rien, et chercha la chemise, mais elle avait disparu. Il sortit par la porte. Le propriétaire de la maison lui dit alors : « Quand tu seras sorti, ferme la porte. » Le voleur lui dit : « Agis ainsi avec les autres voleurs, ne ferme point du tout la porte. »

Notes 

  1. (source : Stroomer), ils étaient 3 millions recensés au Maroc en 1998 (source : Ethnologue.com [archive])

Voir aussi 

Liens internes 

Liens externes 

Bibliographie 
  • Initiation au Tachelhit, dialècte berbère du sud du Maroc d'Abdallah El Mountassir, collection dialèctes mondes, Éd. L'Asiathèque
  • Vocabulaire usuel du tachelhit par Abdellah Bounfour et Abdallah Boumalk, Éditions Centre Tarik Ibn Zyad, Rabat.
  • Grammaire berbère (rifain, tamazight, chleuh, kabyle) de Michel Quitout, Éd. L'Harmattan - 1997
  • Dictionnaire des verbes tachelhit-français (parler berbère du sud du Maroc) par Abdallah El-Mountassir, Éd. L'Harmattan - 2003
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 23:50

L'EXCELLENTISSIME Mounir EL HAMDAOUI.

Elhamdaoui und die 14-Tore kollektion :-)
envoyé par morphux
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 23:20
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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 10:58
Opération « Kit cartable »: ASAYS commence à distribuer les kits cartable achetés grâce à vos dons

Suite à l’appel aux dons lancé par ASAYS en mai dernier, vous avez été nombreux à nous envoyer vos dons afin d’aider au projet d’achat de fournitures scolaires pour les écoliers des villages du sud marocains. ASAYS vous remercie tous et toutes pour votre générosité.

Grâce à une coordination efficace, l’équipe d’ASAYS en France a pu transmettre les fonds aux associations locales au Maroc qui ont acheté début septembre toutes les fournitures nécessaires à la constitution des kits-cartables.

lire le communiqué d'ASAYS

www.asays.com
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 18:46
Selon le dernier classement sur la corruption de Transparency international, le Maroc a perdu 8 place en passant de la 72ème position en 2007 à la 80ème position sur 180 pays. Transparency Maroc a donné au Maroc une note de 3,5/10, ce qui classe le Royaume en 9ème position au classement des pays arabes. Le classement se base sur la corruption au niveau des administrations et de la classe politique. En août dernier, le Maroc avait mis en place une autorité de lutte contre la corruption. Cette nouvelle instance est chargée de surveiller et de collecter des informations sur la corruption, et de coordonner les politiques de lutte anti-corruption. Composée de représentants de différents ministères et organismes, elle devra répondre devant le Premier Ministre.

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 13:36

dimanche, 15 juin 2008

Maroc: Événements de Sidi Ifni ou l'échec de l'État de Droit

b84692a059cbb215e51c7b9b9abd3628.jpgQue s'est-il réellement passé ce début du mois de juin à Sidi Ifni ?, au delà des causes et des détonateurs des émeutes, il faut se poser la question sur le comportement des forces de l'ordre.

Comment, dégager l'entrée du port, véritable poumon économique de la petite ville de 20 milles habitants, s'est-il transformé en une bataille entre jeunes et forces de l'ordre ?

D'abord, un rappel. La gestion catastrophique du règne HassanII qui n'a jamais impliqué l'État dans la gestion de la vie politique et sociale de la région. l'État se contentait de gérer le port et amener des touristes vers les très belles plages de Sidi Ifni.

Dans un esprit très traditionaliste, Hassan II avait laissé s'installer une gestion tribale. Comme partout, dans la campagne et dans les montagnes, l'administration s'occupe du minimum, laissant les tribus berbérophones dans les montagnes ou dans le sud, gérer leur vie interne. Si l'avantage, la paix sociale et la conservation des traditions sont garanties, l'inconvénient majeur reste le sous-développement permanent de certaines régions (Maroc inutile), que, par exemple, laissent apparaître les statistiques sur le développement humain. Je pense notamment, à la non-scolarisation des filles à la campagne et  la non-application de l'âge minimum pour le travail et la fin de la scolarité des enfants. Beaucoup de choses ont changé depuis 1994, avec l'arrivée des ex-opposants à HassanII au gouvernement. L'accélération s'est faite avec Mohamed VI, mais du travail reste à faire!!

Une dernière remarque, concernant le tissu associatif actuel marocain. Avec peu de moyens (contraire à d'autres pays, l'État ne met que rarement la main à la poche pour aider, en dehors des associations officielles), des associations font un travail très intéressant que ça soit pour les droits politiques,sociaux et économiques des citoyens ou pour la promotion de la culture locale. Ce tissu associatif indépendant  est rare dans le Monde Arabe.(par exemple, à part en Jordanie et en Palestine, peu d'associations sont indépendantes du pouvoir dans le Monde Arabe) 

Revenons, aux évènements de Sidi Ifni. D'abord, jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas eu de mort, donc les déclarations intempestives qui ont valu à un membre du CCDH et le directeur d'Aljazeera d'être poursuivis n'étaient là que pour jeter l'huile sur le feu( c'est une habitude au Maroc, surtout de la part des partis ou associations d'extrême-gauche)

Par contre , le ministre de l'intérieur  doit s'expliquer un peu plus. Son intervention devant le parlement, il y a quelques jours, n'était pas convaincante. Il donnait seulement le point de vue des forces de l'ordre .

Que l''État garantit l'ordre public, soit. Que l''État garantit la poursuite de l'activité économique du port, soit. Qu'au Maroc, l'anarchie est punie par la loi et interdite, soit. Mais l'État , ne garantit-il pas la justice à tous les citoyens ?. L'État ,si on croit l'exécutif marocain, est un État de Droit. Un État de Droit, va de pair avec avec un État ou toutes ses actions doivent se faire dans le respect de la justice.

L'État n'est pas là pour bafouer les droits des citoyens qui est censé protéger. Beaucoup de fléaux doivent être éradiqués au Maroc et ça ne peut se faire, qu'avec un État de Droit, sinon attention au retour du boomerang de l'injustice.

 L'AMDH(Association Marocaine des Droits Humains(voir liens utiles) rapporte des témoignages dénonçant les forces de l'ordre  qui ne se sont pas contentés de débloquer le port ou disperser les manifestants, mais ils ont semé la terreur parmi les habitants de la petite ville allant jusqu'à violer les habitations à la recherche des manifestants. Pire, comment expliquer le prolongement des émeutes par les forces de l'ordre? Réveiller les manifestants chez eux au petit matin, c'est chercher l'émeute? 

L'AMDH demande l’ouverture d’une enquête sur les événements et réclame que le Général Laânigri, le Gouverneur de la Province et le Ministre de l'intérieur, en tant que premier responsable de l’action des forces publiques vis-à-vis des citoyens, répondent de leurs exactions. Que des excuses soient présentées aux victimes, aux habitants de Sidi Ifni et à tout le peuple marocain en ce qui concerne les agressions commises par ces fonctionnaires à l’encontre d’habitants sans défense. Ainsi que la satisfaction des revendications présentées par les habitants de Sidi Ifni depuis 2005 et qui se limitent au respect de leurs droits économiques, sociaux et culturels. L'AMDH nous apprend que les autorités locales se sont engagées à cette époque, à offrir des opportunités d’emploi et la mise en place de services sociaux essentiels.

A Sidi Ifni, l'État , a travers son administration locale a échoué dans sa politique de rapprochement de l’administration avec les citoyens . On attend maintenant la contre-réaction de l'État , pour répondre aux revendications légitimes de la jeunesse de cette petite ville du sud du Maroc.

Sources: Presse marocaine et site de l'AMDH


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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 16:24

MAROC: brutalité de la police sidi ifni 19. 08.08
envoyé par MAROC_TRANSPARENCE

Je suis atéré par les agissements de ces sauvages, SIMI, et dire que le ministre de l'interieur dit qu'il n'y a pas eu de brutalité, il faut croire qu'il n'a pas internet!

Comme on dit au Maroc, rien n'est écarté tout peut arrivé: FI LMAGHRIB LA TASTAGHRIB!!!

SAUVAGES!!!
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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 23:07

OPERATION KIT-CARTABLES

 par ASAYS

 


St-Denis, le 20 juin 2008 : ASAYS est une association socioculturelle de loi 1901 à but non lucratif pour la promotion de la culture berbère, créée en 2003 par des jeunes Franco-berbères.

Pour la rentrée scolaire 2008, ASAYS lance l’opération « Kit cartables » à destination du Sud Marocain. Ainsi, grâce aux dons récoltés, ASAYS compte distribuer près de 400 kit-cartables aux élèves des villages berbères.

·        ASAYS, un espace berbère autour de valeurs interculturelles

En berbère, ASAYS signifie ‘‘l’agora ’’, ‘‘ l’espace public ’’. Créée en 2003 par des jeunes Franco-berbères, sa mission s’inscrit dans le cadre des objectifs suivants :

 

à contribuer à la promotion et à la reconnaissance de la culture berbère en France

à participer à l’implication des Franco-berbères dans la vie citoyenne française,

à apporter un soutien à l’amélioration du cadre de vie des villages berbères au Maroc. 

 

 

 

Si la majorité de ses membres est issue d’une culture berbère l’association est ouverte à toutes les volontés animées par le désir d’atteindre les objectifs que nous poursuivons, dans le cadre des valeurs auxquelles nous croyons : solidarité, tolérance et laïcité.

 

Forte de ses nombreuses manifestations culturelles (spectacle de contes berbères, expositions et partenariats avec Air France, la SNCF, participation au Printemps berbère, etc.) et des bilans favorables des deux éditions de son « Voyage solidaire », en plus de l'Operation ANFGOU, l’association ASAYS veut aller plus loin et distribuer directement à la population berbère le matériel nécessaire pour un apprentissage solide.

·        Opération Kit cartables : au cœur même de la solidarité

Fidèle à ses engagements de solidarité, l'association ASAYS lance l'Opération Kit-cartable, afin de permettre à quelques centaines d'élèves du sud marocain de bénéficier de fournitures scolaires indispensables au bon déroulement de leur scolarité.

Chaque année, l'entrée scolaire représente une charge économique considérable pour les maigres bourses des villageois. Et chaque année ce sont des centaines d'élèves, qui par manque de moyen, se voient interdire l'accès à l'éducation.

 L'association ASAYS se fixe comme objectif de distribuer prés de 400 kit-cartables, soit autant d'élèves qui regagneront les bancs de l'école.

Chaque kit-cartable contient une trousse et des fournitures, des crayons de couleurs et des cahiers. Chaque kit-cartable représente une somme globale de 10 €, soit environ 100 dirhams.

Attachée à une démarche de développement local, notre association procédera, localement, à l'achat des fournitures scolaires et leur distribution s'effectuera en collaboration avec les associations villageoises.

Tout au long de cette opération, chaque donateur sera informé, par mail et via un carnet de voyage cartographié en ligne,  des différentes étapes de la collecte, à l'acheminement jusqu'à la distribution des kits.

L'Opération Kit-cartable continue jusqu'au 05 Septembre 2008.

 

Contact presse 

ASAYS

11, allée Père Julien DHUIT

75020 Paris

asays.presse@gmail.com

 

 

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