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Simane et Anaya.

  

26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 17:13




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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 16:59







SOURCE: LE GUIDE DE LA CULTURE BERBERE, Par MAHAND AKLI HADDADOU.
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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 16:50




















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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 13:29











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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 21:27

A l’instar de tout acte culturel, artistique et folklorique, le tapis est un objet d’art basé sur une connaissance de civilisation ancestrale des peuples qui ont, tout le long de l’histoire, exprimé leur savoir à travers des moyens décoratifs, de sculptures, de poèmes, de dessins divers, de couleurs, etc...

Le tapis est donc un objet artistique réalisé dans des familles de grande tradition pastorale et qui vivent en générale de l’élevage et de l’agriculture (donc des familles rurales). La fabrication des tapis traditionnels, sous toutes leurs formes, nécessite la présence de certaines conditions, des moyens et du matériel de bases dont, notamment :

- la laine pure et saine, comme matière première qui sera transformée en fils à différentes dimensions et propriétés variées, des colorants naturels…

- un matériel adéquat (métier à tisser) de différentes formes, selon l’utilisation souhaitée

- un personnel compétent maîtrisant les techniques traditionnelles de tissage et de motifs décoratifs

Le tissage des tapis constitue une activité essentielle dans certains milieux, car il joue un rôle économique primordial pour la subsistance des familles. Il s’inscrit ensuite dans un mode de commercialisation traditionnel, basé sur le troc. Dans un ménage l’homme et la femme travaillent en coopération. La femme s’occupe du tissage et du modelage des tapis et le mari s’occupe de la commercialisation dans les marchés hebdomadaires, et fait, en contre partie, l’achat des produits alimentaires et autres produits dont ils ont besoin pour vivre.

De point de vue artistique, le meilleur tapis est encore fait dans certaines régions berbères à base de produits naturels locaux (colorants). Les motifs décoratifs utilisés sont l’expression de la culture de la tribu dont est originaire le produit. Ces motifs relatent l’esprit de cohabitation qui a toujours existé dans ces tribus depuis une histoire lointaine avec les peuples de différentes convictions et de différentes civilisations (musulmans, juifs, berbères, chrétiens). Les tribus berbères constituent l’exemple le plus frappant de cet esprit de tolérance et de cohabitation.

La maîtrise de l’art de tisser les tapis se transmet de mère en fille, ce qui constitue une tradition d’apprentissage dans les milieux ruraux. Le langage visuel traditionnel commun de la collectivité ainsi que les techniques permettant de nouer avec doigté les fils d’un tissage est aussi appris sur le tas, en confrontation avec la réalité.

Les motifs décoratifs figurant sur les différents tissages sont très significatifs, et diffèrent d’une tribu à une autre, ce qui fait de cet art une vraie mosaïque. Le tapis est une tradition plutôt berbérophone car c’est dans le Sud marocain, dans le Haut et le Moyen Atlas, qu’il a connu son épanouissement (sous le nom : Tazarbit). Le Centre Ait Ouaouzguit, dans la province de Ouarzazate, est l’un des principaux berceaux de cette production artisanale. Ce centre de renommée mondiale, est situé dans le Haut Atlas, là où la confection des tapis prédomine. En tant que haut lieu de l’artisanat en général et du tapis en particulier, Ait Ouaouzguit est à son tour composé de plusieurs points de production et notamment :

- Tamassin - Ait Semgane - Ai Waya - Ait Ougharda - Tidili - Taznakt - Ait Ouchen -Ait Ameur, Znaga et Sektana comme points limitrophes.

La région dite "des mille Kasbahs" compte deux coopératives principales :

- La coopérative de Ouarzazate

- La Coopérative de Taznakht.

Le tapis de tradition berbères sont la catégorie la plus importante et la plus représentative à l’échelon mondial des tapis marocains. C’est une production typiquement Atlasique avec une décoration et des motifs exceptionnels, propres à chaque tribu précisément. On peut la subdiviser de la manière suivante :

- le tapis du moyen Atlas (région de Méknés, - Rabat), tribu Zemmour- Zaer- Zain- Bani Mtir- Ait Sgougou- Beni M’guil.

- Le tapis Moyen Atlas (région de Fès – Taza). : Tribus Beni Ouarain – Ait Ighezzrane- Beni Alaham- Ait Halli –Ait youssi – Ait Seghrouchéne- Marmoucha- Ait Youb – Ait Izdeg- Aît Yaâcoub.

Les tapis du Haouz de Marrakech font partie des tapis ruraux. Les tribus noueuses de tapis qui entourent Marrakech sont presque toutes d'origine arabe; on cite ici les tapis de Rehamna, les tapis de H'mar et les tapis des Oulades Bousebaâ. Dans ces trois tribus, le nœud utilisé est le nœud symétrique. Les fils de chaînes sont en poil de chèvre ou en un mélange de poil de chèvre et de laine noire, les rangées de nœuds sont séparées par quatre à douze fils de trame, la trame est souvent en laine rouge, le tissage de ces tapis est lâche, on relève le même nombre de nœuds en longueur et en largeur. Une des caractéristiques des tapis du Haouz est leur lisière tissée en dents de scie pénétrant le velours noué, ces lisères sont tissées en poil de chèvre.

De façon générale, la composition artistique utilise des motifs simples qui prennent toutes les formes possibles : losange, carré, triangle, ligne en zigzag etc.

Le tapis kilim berbère, est associé à l'art de tissage, à la broderie, mais aussi à l'art nomade berbère, à l'art des montagne de l'atlas. Les motifs de broderie émanent de signification et tatouages propre à chaque tribu et à chaque famille.

Les kilims peuvent être en laine ou en soie ; les motifs, transmis d’une génération à l’autre, varient selon les régions, comme les couleurs. Un bon tapis marocain peut compter jusqu’à 480 000 nœuds au mètre carré et peut demander jusqu’à neuf mois de travail, par exemple un tapis Taznakht, modèle berbère à point noué et aux couleurs naturelles telles que le safran, le henné, la menthe et autres.

Réputés parmi les plus anciens tapis confectionnés au Maroc, les tapis de Taznakht ainsi que ceux de Zayane, avec les hanbal de la même région, font aujourd’hui la fierté de l’artisanat marocain. Originaire du Haut Atlas, le tapis de Taznakht est fait de noeuds sur deux lignes; leur fond est jaune, leurs dessins sont géométriques, denses de couleurs rouge, vert foncé et blanc cassé. Le hanbal est une pièce tissée, plus légère et moins épaisse que le tapis. Son utilisation diffère d'une région à l'autre: Il est utilisé comme couverture, comme sofa ou comme décoration pendant les fêtes nationales ou privées. Il remplace parfois le tapis. Les centres de sa production sont: Zayane, Zemmour, et Ouazguita.

Les matières premières utilisées dans ce genre de tapis sont la laine pure ou le coton de bonne qualité. Les fils se distinguent par leur filature perfectionnée et leur propreté. Le Hanbal est à dominante rouge avec du jaune du vert, du noir, et du marron. Ces couleurs sont obtenues à base de plantes existant dans la région qui le produit. Berbère d’origine, le hanbal porte forcément des motifs empruntant tantôt à la nature ses formes et traits, tantôt à l’alphabet amazigh quant à ses contours. Tapis Glaoui modèle tissé à point noué, travaillé à la main, représente un style unique dans son genre, il associe en lui même tous les arts de tissage de tapis, il est à la fois tissé, noué et brodé, des fils tendent sur les côtés, les berbères le plient en deux, nouent ces fils ensembles et obtiennent un sac pour leurs voyages. Les couleurs comme la laine sont d'origines naturels


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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 19:30

(Diane, Abdelfattah et Abdellah)

J'aimerais remercier Diane, une femme dont l'engagement  pour l'amazighité est plus que formidable. Cette américaine, mexicaine d'origine, est descendante du peuple maya. Elle m'avoue qu’elle a peur que  le temps et surtout l'idéologie ne vienne à bout de l'amazighité, et que nos enfants n'entendent dire qu'à un moment avait existé un peuple berbère.

Elle prend à bras le corps, l'amazighité, avec toute sa complexité, surtout aux USA, et à travers le rayonnement du groupe AZA, la fait revivre, la fait découvrir aux américains, qui peinent à s'y retrouver entre ceux qui se disent arabes et d'autres qu'on dits arabes.

Diane, lance un projet: organiser un festival. Courir, appeler, prier, de la cote Est à la cote ouest, elle ne s’épargnera aucune peine! Pour, à la fin, retrouver un très beau festival bien réussi.

Mais y a-t-il tant de berbères que ça aux USA? me diriez-vous!

Non, mais Diane à la réponse. Elle a fait appel à tous ceux qui pouvaient passer pour des berbères : des mexicaines, des indiens, des américains, qui ont été sélectionnés !

Je vous ferai bientôt part des photos, et comme moi, vous aurez bien du mal à en croire vos yeux,  et vous seriez prêts à jurer par tous les dieux, que ce sont bien des berbères.

Un grand merci, et surtout un immense AYYUZ à cette femme qui est berbère de coeur, bien plus que ceux ou celles qui le sont de sang. A défaut d'être adoptée par cette identité, Diane a fait le premier pas, et ouvre son coeur à cette culture qu'elle trouve merveilleuse.
Fettah, et Mohammed y sont sûrement pour beaucoup.

Merci Diane et ayyuz à toi.
Et AYUUZ à AZA.

 

Thank you DIANE!!

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 16:08

[Les liens sur cette pages ne dependent pas de moi, mais de l'hebergeur]


Maroc: Code de la nationalité - Les droits de la Marocaine renforcés



Khadija Alaoui


Le projet de loi portant réforme du Code de la nationalité a été adopté lundi à l'unanimité par le Parlement.Les Marocaines ont enfin le droit de transmettre leur nationalité à leurs enfants.


L'adoption du Code de la nationalité est venue à point nommé pour mettre fin à une réelle injustice à l'égard de la femme. En effet, des milliers de Marocaines mariées avec des étrangers ont souffert de ne pas transmettre leur nationalité. Mais que de temps perdu avant que ce rêve caressé par tous ceux qui se sentent marocains dans leur coeur et étrangers sur les papiers, ne devienne une réalité.

Promulgué en 1958, le Code de la nationalité était en flagrante opposition avec les Conventions internationales ratifiées par le Maroc. Il dénigrait à tous ceux nés d'une mère marocaine le droit d'appartenance à la patrie qu'il les a vus naître. Cette injustice avait longtemps été décriée par différents acteurs nationaux qu'ils soient des organismes politiques, syndicaux ou civils. Ce n'est finalement qu'en 2005 que le S.M. le Roi a évoqué, dans le discours du Trône, la nécessité de la réforme de ce Code. «Soucieux de toujours répondre aux préoccupations réelles et aux aspirations légitimes et raisonnables de tous les citoyens - qu'ils résident au Maroc ou à l'étranger -, nous avons décidé, en notre qualité de Commandeur des croyants, de conférer à l'enfant le droit d'obtenir la nationalité marocaine de sa mère », avait-il notamment déclaré. Accueillie très favorablement par l'ensemble de la population, la décision royale est devenue effective en ce mois de février. Après avoir passé avec succès toutes les étapes pour faciliter sa mise en application, le code de la nationalité est enfin adopté.


La réforme du Code de la nationalité a ainsi concerné 21 articles. La modification la plus importante a touché l'article 6 du code. Celui-ci stipule désormais : " Est Marocain l'enfant né d'un père marocain ou d'une mère marocaine". Cet article est cependant conditionné par le préalable du mariage contracté conformément aux dispositions légales prévues par le Code de la famille. Celui-ci exige, pour la Marocaine musulmane, que le mari doit être de confession musulmane. L'article 3 lie le domaine d'application du Code de la nationalité aux dispositions relatives au statut personnel, principalement l'article 2 du Code de la famille qui s'applique à tous les Marocains, même s'ils sont d'une autre nationalité. L'article 8 de la réforme prévoit l'établissement de la preuve de la filiation, et ce conformément à la loi sur le statut personnel du parent qui transmet la nationalité marocaine.

Autre innovation de taille : Les enfants étrangers de parents inconnus, adoptés dans le cadre de la kafala, peuvent avoir la nationalité après cinq ans d'adoption. " Sauf opposition du ministre de la Justice, toute personne de nationalité marocaine ayant, pendant plus de cinq années, la kafala d'un enfant né en dehors du Maroc de parents inconnus, peut présenter une déclaration aux fins d'acquisition de la nationalité marocaine par l'enfant. "Si le " kafil " n'a pas présenté de déclaration après la fin des cinq années, l'enfant soumis à la kafala peut présenter personnellement sa déclaration aux fins d'acquisition de la nationalité marocaine durant les deux années précédant sa majorité".

Le législateur a donné également le droit à l'homme de donner la nationalité à son épouse étrangère. Après une résidence habituelle et régulière au Maroc du ménage depuis cinq ans au moins (au lieu de deux ans dans l'ancienne loi), la femme étrangère peut souscrire pendant la relation conjugale une déclaration adressée au ministre de la Justice, en vue d'acquérir la nationalité marocaine. Ce qui n'est toujours pas le cas des époux étrangers des Marocaines. A noter que l'épouse marocaine mariée à un étranger peut être déchue de sa nationalité." La femme marocaine qui, épousant un étranger, acquiert, du fait de son mariage, la nationalité du mari et a été autorisée par décret préalablement à la conclusion du mariage, à 'renoncer à la nationalité marocaine'".

 

Source: http://fr.allafrica.com

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 15:51
Principales avancées du nouveau Code de la famille 

 

Rabat, 04/02/04 -  Le principe de l'égalité entre la femme et l'homme constitue l'une des principales avancées consacrées par le nouveau Code de la famille, adopté récemment par les deux chambres du parlement.


Ainsi, le nouveau code instaure l'égalité au niveau de la responsabilité familiale et des droits et devoirs des deux époux, et institue le principe du divorce consensuel sous contrôle du juge.


Aux termes des dispositions de ce nouveau code, la famille sera désormais placée sous la "responsabilité conjointe des deux époux", alors que dans l'actuel texte, elle est placée sous l'unique "responsabilité du mari".


L'abolition de la règle qui soumettait la femme, au titre de la "wilaya" dans le mariage, à la tutelle d'un membre mâle de sa famille et les restrictions imposées à la polygamie figurent également parmi les principales avancées réalisées par ce nouveau code.


La répudiation et le divorce sont définis comme une dissolution des liens du mariage qu'exercent le mari et l'épouse, sous contrôle judiciaire, alors que dans l'actuel  texte, ils constituent une prérogative exercée par l'époux de manière discrétionnaire et souvent abusive.


Le code de la famille confère par ailleurs un rôle central à la justice. A ce titre, il intègre comme nouveauté l'intervention d'office du ministère public dans toute action visant l'application des dispositions du code, et stipule la mise en place des tribunaux de famille et la création d'un fonds d'entraide familiale.


Le projet introduit également comme innovation, la possibilité pour la femme de conserver, sous certaines conditions, la garde de son enfant même après son remariage ou son déménagement dans une localité autre que celle du mari.

Voici un aperçu des principales avancées consacrées par le nouveau code de la famille, comparativement au texte en vigueur :

I- Consécration du principe de l'égalité entre la femme et l'homme:

a- Egalité au niveau de la responsabilité familiale: Ainsi, la famille sera désormais placée sous la "responsabilité conjointe des deux époux". (Dans le texte actuel, la famille est placée sous l'unique "responsabilité du mari");

b- Egalité au niveau des droits et des devoirs des deux époux. (Abandon de la règle de "l'obéissance de l'épouse à son mari", en contrepartie de son entretien par l'époux);

c- Abolition de la règle qui soumettait la femme, au titre de la "wilaya" dans le mariage, à la tutelle d'un membre mâle de sa famille: la "wilaya" est désormais un droit de la femme majeure qui est maître de son choix et l'exerce selon sa propre volonté et son libre consentement.

d- Egalité entre la femme et l'homme pour ce qui concerne l'âge du mariage, fixé uniformément à 18 ans. (Au lieu de 18 ans pour l'homme et 15 ans pour la femme);

e- La répudiation et le divorce sont définis comme une dissolution des liens du mariage qu'exercent le mari et l'épouse, sous contrôle judiciaire, selon des conditions légales propres à chacun d'entre eux. (Dans l'actuel texte, la répudiation et le divorce constituent une prérogative exercée par l'époux de manière discrétionnaire et souvent abusive);

f- Institution du principe du divorce consensuel sous contrôle du juge. (actuellement inexistant);

g- Pour préserver l'institution familiale et dans un souci d'égalité et d'équité entre les époux, le projet introduit le rejet de la demande de divorce formulée par l'épouse pour défaut de prise en charge s'il est prouvé qu'elle a suffisamment de moyens pour subvenir à ses besoins et que l'époux est impécunieux. (Inexistant dans l'actuel texte);

h- Possibilité pour les petits-enfants du côté de la fille d'hériter de leur grand-père, au même titre que les petits enfants du côté du fils (Abandon d'une tradition tribale désuète qui avantageait les héritiers mâles dans le partage des terres reçues en héritage);

i- Garde de l'enfant: la fille, au même titre que le garçon, a la possibilité de choisir librement, à l'âge de 15 ans, la personne à qui sa garde serait confiée. (Abolition du traitement inégal qui offre cette possibilité à l'âge de 12 ans au garçon et de 15 ans seulement à la fille).

II- La polygamie soumise à l'autorisation du juge et à des conditions légales draconiennes:

- Le juge doit s'assurer qu'il n'existe aucune présomption d'iniquité et être convaincu de la capacité du mari à traiter la deuxième épouse et ses enfants sur un pied d'égalité que la première et à leur garantir les mêmes conditions de vie;

- La femme peut conditionner son mariage par l'engagement du mari de ne pas prendre d'autres épouses, considérant que c'est l'un de ses droits;

- En l'absence d'une telle condition, la première femme doit être avisée que son mari va prendre une deuxième épouse et la seconde informée qu'il est déjà marié. En outre, l'épouse peut invoquer le mariage du mari pour demander le divorce pour préjudice subi.
(Actuellement, le mari a pour obligation d'aviser l'épouse de sa décision de prendre une deuxième épouse et d'informer celle-ci qu'il est déjà marié, l'autorisation du juge n'étant pas requise).

III- Le souci d'équité et de justice:

a- Conformément à la volonté royale de consolider les fondements de l'Etat de droit, le code de la famille confère un rôle central à la justice. A ce titre, il intègre comme nouveauté l'intervention d'office du ministère public dans toute action visant l'application des dispositions du code de la famille. Il doit, à cet effet, prévoir des permanences les week-ends et jours fériés afin qu'il puisse intervenir d'urgence si c'est nécessaire. La mise en place des tribunaux de famille et la création d'un fonds d'entraide familiale sont autant de mesures à même de permettre une mise en oeuvre efficiente du code de la famille. (Dispositions inexistantes dans le texte actuel);

b- Protection de l'épouse des abus de l'époux dans l'exercice de son droit au divorce: La nouvelle procédure garantit les droits de la femme en soumettant la répudiation à l'autorisation préalable du tribunal. Elle renforce les moyens de réconciliation par l'intermédiation de la famille et du juge et exige l'acquittement par le mari de tous les droits dus à la femme et aux enfants, avant l'enregistrement du divorce.
La répudiation verbale par le mari n'est plus valable, le divorce étant désormais judiciaire. (Dans l'actuel texte, la répudiation est un droit exclusif du mari qui ne souffre d'aucune contrainte ou condition).

c- Renforcement du droit de la femme à demander le divorce pour préjudice subi (femme battue, délaissée, abandonnée sans moyens de subsistance...): Le divorce est prononcé par le juge à la demande de l'épouse.
En outre, le manquement à l'une des conditions stipulées dans l'acte de mariage peut également justifier la demande de divorce par la femme. (Actuellement, il est très difficile pour l'épouse de prouver le préjudice subi);

d- Répartition entre les époux des biens acquis durant la période du mariage: Tout en consacrant le principe de la séparation des biens, le texte introduit la possibilité pour les époux de se mettre d'accord, dans un document séparé de l'acte de mariage, pour définir un cadre pour la gestion et la fructification des biens acquis durant le mariage. En cas de désaccord, ils devraient recourir au juge qui se base sur les conditions générales de preuve pour évaluer la contribution de chacun des deux époux aux biens acquis durant le mariage. (Cette possibilité n'existe pas dans l'actuel texte);

e- Concrétisation de la haute sollicitude royale envers les Marocains résidant à l'étranger (MRE) par la simplification de la procédure de leur mariage: L'acte est établi en présence de deux témoins musulmans et en conformité avec les procédures en cours dans le pays d'accueil, puis enregistré par les services consulaires ou judiciaires nationaux.
Le projet reconnaît également la valeur juridique des documents étrangers de divorce concernant les MRE, à condition qu'ils soient conformes aux règles générales en la matière, en vigueur dans le Royaume. (Le texte actuel soumet les MRE aux mêmes conditions et procédures applicables à l'intérieur du Maroc pour la validité du mariage et du divorce, ce qui occasionne d'innombrables conflits et contentieux entre les époux et avec les autorités des pays concernés).

IV- Renforcement de la protection des droits de l'enfant:

a- Défense des droits de l'enfant: Des dispositions intégrant les accords internationaux relatifs aux droits de l'enfant auxquels le Maroc a adhéré ont été insérées. (C'est pour la première fois que de telles dispositions sont formellement intégrées au niveau de la législation nationale);

b- Garde de l'enfant: En considération de l'intérêt de l'enfant, le projet introduit également comme innovation, la possibilité pour la femme de conserver, sous certaines conditions, la garde de son enfant même après son remariage ou son déménagement dans une localité autre que celle du mari. Elle peut également récupérer la garde après disparition de la cause volontaire ou involontaire qui a été à l'origine de la perte de la garde. (Au titre de l'actuel texte, dans les conditions précitées, la femme perd de manière irrévocable son droit à la garde);

c- Garde de l'enfant désormais confiée à la mère, puis au père, ensuite à la grand-mère maternelle et, en cas d'empêchement, le juge décide de la confier au plus apte à l'assumer parmi les proches de l'enfant en considération de l'intérêt de celui-ci. (Dans l'actuel texte, l'intervention du juge dans l'intérêt de l'enfant n'existe pas. Le texte se limite à énumérer les proches de l'enfant pouvant se voir confier la garde, sans prise en compte de leur capacité à l'assurer ni de l'intérêt de l'enfant);

d- Protection du droit de l'enfant à la reconnaissance de sa paternité au cas où le mariage ne serait pas formalisé par un acte, pour des raisons de force majeure et ce, à travers l'élargissement du champ des preuves légales à présenter au juge. (Actuellement, la règle est la non-reconnaissance de l'enfant né hors-mariage. La seule preuve de paternité acceptée consiste en la production de 12 témoins, une procédure compliquée et archaïque);

e- Fixation d'un délai de 5 ans pour la résolution des affaires en suspens dans ce domaine. (Disposition nouvelle à même de permettre de mettre un terme aux souffrances des enfants dans cette situation);

f- Garde de l'enfant: Garantie d'un habitat décent à l'enfant, en rapport avec son statut social avant le divorce, une obligation distincte des autres obligations de la pension alimentaire (Nafaqa). (Dans l'actuel texte, la pension alimentaire (Nafaqa) est dérisoire, forfaitaire et ne spécifie pas la part réservée au logement de l'enfant);


V- Dispositions diverses:

a- Répondant au souci de Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, de préserver les droits des Marocains de confession juive, le Code de la famille réaffirme le principe de leur soumission au statut personnel hébraïque marocain (Dispositions expressément consacrées par le nouveau Code);

b- Le nouveau code de la famille utilise une formulation moderne qui élimine les termes dégradants pour la femme ou la chosifiant, la hissant désormais au rang de partenaire de l'homme en droits et en obligations, conformément à la ferme Volonté Royale de rendre justice à la femme, de consolider la protection de l'enfant et de préserver la dignité de l'homme.

 

Source: map.ma

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 15:49
Conditions de la femme Marocaine


Mme Asmaa Chaâbi, présidente du conseil municipal d'Essaouira, a présenté lors d'une table ronde au Département d'Etat à Washington, l'expérience marocaine en matière de promotion de la condition de la femme, mettant en relief les principales étapes parcourues par la femme marocaine pour devenir un acteur actif dans le processus de développement du pays.
Lors de cette rencontre, organisée à l'occasion de la journée internationale de la femme et à laquelle ont pris part la secrétaire d'Etat américaine, Condoleeza Rice, la première dame des Etats-Unis, Mme Laura Bush, et des femmes politiques ou leaders d'opinion d'une quinzaine de pays islamiques, Mme Chaâbi a indiqué que des efforts ont été accomplis et continuent d'être faits aussi bien par le gouvernement que par les acteurs de la société civile pour conforter davantage la femme dans son rôle de partenaire principal, qui contribue activement à l'édification d'une société moderne et démocratique.
Soulignant la dynamique de réformes qui existe dans le Royaume et les avancées réalisées par le Maroc en matière de démocratie en général, elle a insisté sur le rôle que joue la femme marocaine dans le développement économique, politique et social du pays, où elle est devenue un acteur clef.
Elle a également insisté sur la participation de la femme à la prise de décision, et à la chose politique.
Quant à la promotion des droits de la femme marocaine comme ils ont été consacrés par le nouveau code de la famille, Mme Chaâbi n'a pas eu besoin d'en parler, ses consoeurs des autres pays arabes et islamiques participant à la table ronde ayant toutes salué ce nouveau code qui rétablit la femme, en tant qu'épouse et mère, dans sa dignité et qui régit dans un cadre égalitaire la relation homme-femme.
Les participantes ont souligné que le Maroc doit servir d'exemple pour les autres pays arabes et musulmans en matière de promotion des droits et de la condition de la femme, a indiqué Mme Chaâbi à la MAP.
En marge de la table ronde, Mme Chaabi a discuté en aparté avec Mme Bush ainsi qu'avec Mme Rice des avancées réalisées par le Maroc, en général, et par la femme marocaine, en particulier, sur les plans politique et social, leur donnant un aperçu sur les grandes lignes du nouveau code de la famille, qui constitue un mécanisme juridique garantissant les droits de la femme et qui témoigne de l'ouverture du Royaume sur les valeurs universelles tout en restant attaché à son patrimoine islamique et civilisationnel.
Cette table ronde, qui se veut un espace d'échange d'idées et d'expériences pouvant aider à identifier des actions pratiques et concrètes susceptibles d'améliorer la condition de la femme dans la région, a rassemblé des délégations de pays musulmans démocratiques ou aspirant à la démocratie.
Les participants à cette rencontre sont arrivés à la conclusion qu'il ne peut y avoir de développement et de démocratie sans la participation de la femme et que cette participation ne peut être agissante que si la femme jouit de ses droits et, en premier lieu, son droit à la santé et à l'éducation.
La rencontre a été également une occasion pour rendre hommage au rôle joué par les femmes afghanes, irakiennes et palestiniennes lors des élections organisées dans leurs pays respectifs.
''Ces femmes ont inspiré la communauté internationale par leur courage, leur détermination et leur foi en la force de la liberté,'' a déclaré Mme Rice, ajoutant que les femmes font partie intégrante du processus démocratique et que la participation et l'émancipation des femmes à tous les niveaux de la société sont essentielles au progrès de la démocratie.
Mme Laura Bush a, de son côté, déclaré que les élections en Afghanistan, en Irak et dans les territoires palestiniens auront des conséquences d'une grande portée, soulignant que les Etats-Unis soutiennent les sociétés qui avancent vers la démocratie et vers une plus grande participation politique des femmes.
Lors de son séjour à Washington, Mme Chaâabi a eu des entretiens avec Mme Charlotte Ponticelli, la coordinatrice qui dirige le Bureau international des questions-femmes au Département d'Etat américain, ainsi qu'avec la doyenne de Georgetown University.
Cette dernière, qui a montré un vif intérêt pour le nouveau code de la famille, a indiqué qu'elle allait réfléchir à organiser une conférence sur ce code novateur qui va sans aucun doute intéresser un grand nombre d'étudiants de l'université Georgetown.



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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 15:42

HISTOIRE DE LA FEMME MAROCAINE

1944 :: participation de la femme marocaine à la signature du manifeste de l’indépendance : Malika FASSI
1958 Elaboration de la Moudouwana, premier code du statut Personnel et successoral.
:: le statut général de la fonction publique reconnaît le principe de tous les citoyens devant l’accès aux fonctions et emplois publics.
16 Oct. 1975 :: Feu sa Majesté Hassan II annonce la marche verte pour la récupération de Sahara marocain et signale la participation de 10% de femmes soit 35.000
1992 :: Mobilisation des associations féminines en vue d’une réforme globale de la Moudouwana.
1992-1996 :: Révision constitutionnelle qui consacre l’attachement du Maroc aux droits de l’homme (tel que universellement reconnu).
1993 :: Révision du code du statut personnel aux chapitres de la tutelle matrimoniale, de la garde des enfants, de la polygamie et de la répudiation.
:: SAR la princesse Lalla Myriem est nommée par Feu Sa Majesté Hassan II, président des Œuvres Sociale des F.A.R
1994 :: Suppression de l’autorisation maritale pour l’obtention du passeport (circulaire du ministre de l’Intérieur)
1995 :: Suppression de l’autorisation maritale pour l’exercice du commerce (Code du commerce)
:: Suppression de l’autorisation maritale pour la passation du contrat de travail (Dahir des obligations et des contrats)
1997 :: Quatre femmes se voient attribuer par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II le poste de secrétaire d’Etat :
- Mme Zoulikha NASRI, à l’Entraide Nationale
- Mme Nawal EL MOUTAWAKIL , au sport
- Mme Aziza BENNANI, à la Culture
- Mme Amina BENKHADRA, aux mines.
- Examen du rapport initial du Maroc par le comité CEDAW.
1998 :: Institutionnalisation de la question féminine par la création d’un département ministériel chargé de la condition féminine et de points focaux genre dans plusieurs départements ministériels.
Mars 1999 :: Elaboration du plan d’action national pour l’intégration des femmes au développement (PANIFD).
2000

:: Nomination par Sa Majesté de Mme Nezha CHEKROUNI Ministre déléguée auprès du ministre de l’Emploi, chargée de la Femme et de la Protection de la Famille.
:: Révision des programmes éducatifs et des manuels scolaires, selon le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes, avec prise en compte dans les cahiers de charge pour leur réalisation.
:: Projets de renforcement des capacités des femmes entrepreneurs ont été menés par le Ministère du Commerce et de l’Industrie en collaboration avec l’ASDI et les chambres de commerce.

Mars 2000 :: Déroulement de deux manifestations l’une à Casablanca organisée par le comité de protection de la famille et la seconde à Rabat organisée par le comité national marocain.
:: Adoption par le parlement de la loi relative à l’obligation de l’enseignement fondamental pour les deux sexes.
2001 :: Mise en place d’une commission de révision de la Moudouwana composée de oulémas, de magistrats et d’acteurs de la société civile.
:: Elaboration de la stratégie nationale de lutte contre la violence envers les femmes.
:: Premier Sommet des Premières Dames d'Afrique à Marrakech sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, et la présidence effective de SAR la princesse Lalla Meryem.
:: Ratification et publication de la Convention de l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) dans le bulletin officiel.
:: Mise en place d’un programme d’alphabétisation fonctionnelle au profit des femmes rurales fondé sur les activités rurales, dans le cadre de la convention avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle.
:: Ouverture des postes de responsabilités aux femmes de la fonction publique.
2002 :: Révision de la loi organique de la chambre des représentants et adoption du scrutin de listes.
:: Lors des élections législatives de 2002, les parties politiques réservent la liste nationale de 30 sièges aux femmes ce qui a permis de porter la représentation féminine à 10%.
:: La création de fond de garantie de paiement de pension alimentaire pour les mères divorcées.
:: Adoption de la loi 37/99 portant sur l’état civil :
> Mettre la mère et le père sur le même pied d’égalité pour déclarer une naissance.
> Attribuer à l’enfant né de père inconnu un nom d’état civil.
> Introduire les données relatives au mariage et divorce dans le livret d’état civil.
> Permettre à la femme divorcée ayant la garde des enfants d’obtenir une duplication du livret d’état civil.
:: Révision du code de procédure pénal permet aux femmes mariées d’avoir accès à la justice dans les mêmes conditions que l’époux.
:: Formation des femmes rurales (60 000 bénéficiaires) dans le cadre du programme d’actions de vulgarisation agricole au niveau des Directions provinciales d’Agriculture et des Offices de la mise en valeur agricole.
Oct. 2002 35 femmes font leur entrée au Parlement et trois sont nommées ministres.
2003 :: Création de réseaux d’associations afin de promouvoir la présence significative et qualitative des femmes dans les conseils des communes.
> Examen du premier rapport périodique par le comité CEDAW.
> Intégration de la dimension genre dans l’élaboration du budget.
Juin 2003 Révision du code du travail :
:: Consécration du principe de la non discrimination y compris entre les hommes et les femmes en matière de salaire,
:: Reconnaissance du harcèlement sexuel sur les lieux du travail comme faute grave.
:: Prolongement de la durée du congé de maternité à 14 semaines au lieu de 12.
Juillet 2003 Révision du Code pénal :
:: Suppression de la discrimination homme/femme en matière des peines en cas de meurtre commis par l’un des époux sur la personne de l’autre s’il le surprend en flagrant délit d’adultère.
:: Aggravation des sanctions en cas de coups et blessures infligés à l’un des époux à l’encontre de l’autre.
:: Incrimination de harcèlement sexuel qui est défini comme un abus d’autorité.
Sept. 2003 :: Le taux des candidatures féminines aux communales s’est élevé à 5% alors qu’il n’était que 1.62% lors du scrutin communal de 1997.
:: Le nombre de femmes élues est de 127 aux élections communales.
10 Oct. 2003 :: Déclaration de Sa Majesté Mohammed VI, dans son discours, des dispositions du nouveau code de la famille qui constitue un tournant historique dans l’histoire de la société marocaine.
Janv. 2004 Adoption du Code de la famille :
:: L’homme et la femme sont égaux en droits et responsabilités.
:: Le ministère public est parti prenante dans toute action visant l’application des dispositions du Code de la famille.
:: Installation de sections spécialisées dans le droit de la famille au sein des tribunaux de première instance.
:: L’égalité en matière d’âge de mariage : 18 ans pour l’homme et la femme.
:: Réglementation de la polygamie qui est soumise à l’autorisation du juge.
:: Réglementation du divorce.
:: Réglementation de la répartition des biens acquis pendant le mariage entre les deux époux.
:: Renforcement du droit de garde de la mère.
:: Introduction de dispositions spécifiques pour les droits de l’enfant.
2004 :: Création d’un conseil de surveillance de l’audio visuelle, où la présence féminine est remarquable.
:: Prise en compte du préscolaire et obligation de la scolarisation de tous les enfants filles et garçons ayant atteint l’âge de 6 ans (loi 04.00).
2005 :: Signature de la charte sur l’amélioration de l’image de la femme dans les médias.
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