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Simane et Anaya.

  

3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 21:14

 

L'Amazigh enseigné aux MRE

Les enfants des Marocains résidant à l’étranger auront bientôt droit à l’apprentissage de la langue amazighe. C’est en tout cas ce qui ressort de la déclaration faite par Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger.


Le but de cette initiative, a affirmé le ministre à l’occasion d’une conférence tenue à Rabat sous le thème "Les langues à l’étranger : enjeux et défis", est l’intégration de l’enseignement de la langue Amazighe dans les programmes d’éducation proposés par l’État afin de "construire la nouvelle génération de Marocains".

Le ministre a déclaré à ce propos que le gouvernement marocain étudie actuellement la mise en place d’un programme d’urgence, dont l’objectif est l’enseignement de la culture marocaine aux enfants des Marocains du monde.

Enseignée officiellement au Maroc, la langue Amazighe est au cœur d’un débat identitaire depuis plusieurs années. Nombre d’associations de défense de la langue amazighe affirment en effet que l’enseignement de cette langue ne suffit pas au vu de l’importance de la population Amazighe.

Source: bladi.net

 

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 12:54
Entretien avec Ahmed Boukous, directeur de l’Institut Royal


Il voit toujours la moitié pleine du verre. Un indice? Ceux qui «pensent que l’Institut royal de la culture amazighe (Ircam) est un instrument de domestication manquent de sens politique. Car la politique est l’art du possible», estime son recteur, Ahmed Boukous. C’est indéniable, l’universitaire fait preuve de pragmatisme. C’est le cas lorsqu’il évoque l’enseignement de l’amazigh ou de sa promotion dans les médias publics (voir page 39). Depuis le 23 novembre 2003, Boukous est recteur de cette institution académique. L’heure est au bilan: samedi 17 octobre, le discours royal d’Ajdir, qui a annoncé la création de l’Ircam, fêtera son huitième anniversaire. Et pour couronner le tout, le soir même le Prix de la culture amazighe se tiendra au théâtre national Mohammed V à Rabat.

- L’Economiste: Comment évaluez-vous votre bilan ?

-Ahmed Boukous: Il est globalement très positif si l’on compare la situation de la culture amazighe avant et après la création de l’Ircam. Prenons le cas de l’enseignement: les cours de langue n’existaient dans aucun cycle d’étude. En 2008-2009, nous avons au Royaume 5.000 petits Marocains qui apprennent l’amazigh. Il est vrai que cela ne représente que 8% de la population scolarisée. Bien entendu on peut toujours dire que le ministère de l’Enseignement «n’a pas tenu ses promesses». Mais il est possible de réclamer un 16% pour l’année prochaine et ainsi de suite. C’est mieux que de rester les bras croisés, non?

- L’Ircam a signé plusieurs conventions de partenariat, notamment avec le ministère de tutelle, mais des blocages persistent. Pourquoi?

- C’est inadmissible. En théorie on peut soutenir que SM le Roi ait énoncé sa politique en faveur de la promotion de la culture amazighe. L’Exécutif doit donc suivre. Or même si la volonté politique existe, il y a des problèmes d’exécution. Parfois spécifiques. L’enseignement de l’amazigh n’a pas été généralisé: 3.425 écoles bénéficient des cours et l’on compte 12.000 enseignants et 75 inspecteurs. Nous sommes loin de sa généralisation à l’ensemble du territoire et des niveaux. Même si depuis 2006 il existe des filières de culture amazighe dans les universités d’Agadir, Oujda et Fès.

- Est-ce dû à un manque de compétence?

- Tout à fait. Car pour ouvrir un cours de langue amazighe dans une école, il faut un enseignant. Or il n’y en a pas.

- Même chez les diplômés chômeurs?

- C’est une voie possible. Le ministère de l’Education devrait faire un effort supplémentaire dans le recrutement des enseignants. Sachant qu’il a un gros budget de 27 milliards de DH. Le problème de la formation des professeurs existants et le manque de visibilité se posent aussi.
Les cours d’amazigh existent dans certaines écoles du 1er au 6e niveaux. Et après, au collège et au lycée? Rien. Le ministère n’ouvre pas cette option par manque de visibilité. Actuellement, le Conseil supérieur de l’enseignement se penche sur la question de l’enseignement des langues y compris l’amazigh. La grande question est de définir sa position et sa fonction dans le système éducatif global. Cela reste une grosse lacune.

- Chez l’Exécutif, le manque de visibilité émane-t-il d’un manque de volonté politique?

- Je ne crois pas. Une convention lie l’Ircam au ministère de l’Education. Ce département fait partie du gouvernement, qui a un programme où la philosophie de Sa Majesté est présente. Le Souverain a par ailleurs incité les parlementaires à œuvrer pour l’intégration de l’amazigh dans l’école marocaine. Il se peut qu’un certain niveau de la hiérarchie ne soit pas totalement convaincu. Laxisme et mauvaise organisation font le reste. Les problèmes des livres scolaires sont communs à toutes les langues, même l’arabe. Des professeurs d’espagnol ou d’allemand «doivent attendre jusqu’à mars pour avoir un manuel venu tout droit de Madrid…».

- L’Etat marocain a formulé, en 2006 à Genève, des promesses auprès de l’ex-commission des droits humains de l’ONU relatives aux prénoms amazighs et au droit de réunion d’associations amazighes. Qu’est-ce qui justifie le statu quo?

- La fameuse liste de Driss Basri (ndlr: ex-ministre de l’Intérieur) a été abrogée. Seulement des officiers d’état civil refusent toujours d’inscrire des prénoms, notamment amazighs. Lorsque l’Ircam est saisi par les familles concernées, nous contactons le ministère de l’Intérieur. L’autorité de tutelle répond qu’elle «n’est pas contre». En réalité, à l’échelon régional des responsables ignorent encore le droit. Quant au droit de réunion, il est reconnu par la loi. Il suffit de l’appliquer.

Propos recueillis par
Faiçal FAQUIHI

source: l'economiste.com
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 00:09
 5 septembre 2009 -

Human Rights Watch demande au Maroc d'autoriser les prénoms amazighs L’organisation des droits de l’homme "Human Rights Watch" (HRW) a demandé la suppression de la liste de prénoms interdisant les prénoms amazighs au Maroc. HRW a envoyé un courrier au ministère de l’Intérieur dans ce sens. Dans ce courrier, l’organisation reprend 5 cas où des prénoms amazighs ont été refusés. "C’est seulement après de longues démarches administratives que ces familles ont pu donné les prénoms de leur choix à leurs enfants." Selon la loi marocaine, les prénoms ne doivent pas avoir une "consonance non-marocaine" ou "aller à l’encontre des bonnes mœurs". Au Maroc, l’Amazigh n’étant pas considéré comme langue officielle, ces prénoms sont majoritairement refusés. La liste de prénoms autorisés, établie en 1996 par Driss Basri, avait officiellement été annulée en 2002. En mai 2008, le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, avait également affirmé devant la Chambre des Représentants « qu’il n’existe aucune liste limitative pour la liberté des citoyens en la matière ». Pourtant, la liste est toujours présente sur le site internet du ministère marocain des Affaires étrangères.

Source: Bladi.net
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 15:17
Berbère Jeunesse



Date d’arrivée : prochainement
Canal inconnu

Tarif : Pack Berbère TV (6€
/mois)
Catégorie : Méditérranée

Présentation de la chaîne

Berbère Jeunesse est déstinée aux enfants, petits, moyens et grands. Chaîne de la découverte, de l’aventure et de la connaissance, Berbère Jeunesse se veut divertissante, espiègle, déconcertante avec un léger brun d’impertinence. Elle accompagne les jeunes et adolescents dans leur univers quotidien à travers un esprit ludique et éducatif.


Berbère Music



Date d’arrivée : prochainement
Canal inconnu

Tarif : Pack Berbère TV (6€
/mois)
Catégorie : Méditérranée

Présentation de la chaîne

Berbère Music est la première chaîne de télévision 100% musique qui offre un panorama complet de la musique berbère depuis les grands classiques des années 50’s, 60’s jusqu’aux derniers tubes à succès. Une large place est consacrée à la « world music » et la nouvelle scène française toute catégorie confondue (variétés, soul, rock, rap, r&b...). Le tout est ponctué de plusieurs émissions musicales avec les artistes du moment pour être au courant de toutes les actualités...

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 13:29
 Écrit par Rachid Fattah   

Fouad LarouiAu Maroc, l'amazighophobimania qui ne cessait de faire tâche de mauvaise huile sur les colonnes de bon nombre d'organes de presse, laisse maintenant entendre ses échos provenant d'outre-mer. Elle est en train de s'internationaliser. A l'intérieur, cette phobie contagieuse se transmet via des canaux, institutionnellement, politiques. Partis , fondations , unions , mouvements , O.N.G…qui actionnaient , non stop , dans la clarté des jours , pour extincter la flambée amazighisante . Car, ayant constaté qu'une immense masse énergétique est en train de se déployer  et de s'organiser pour sortir cette identité socioculturelle des zones sombres vers les lumières.

  Les opposants aux revendications socioidentitaires d'imazighen n'affichent aucune peur d'agir, visages découverts et mains mille fois sales. Pour tenter l'éradication de l'action revendicative, qu'incarne singulièrement le mouvement amazigh, toutes les armes sont permises, visibles ou invisibles. Certaines chroniques, signées Fouad Laroui relèvent de cette deuxième catégorie des armes. Depuis qu'il a été interpellé, via un bref questionnaire élaboré par un jeune amazigh originaire du Rif et résidant à Amsterdam, cet excellent écrivain et économiste marocain, auteur du  "dents du topographe" ne cessait de montrer ses " dents d'amazighophobographe". Sa fiche anthropométrique , en tant que chroniqueur , est bien marquée de flagrants antécédents qui laisse lire , noir sur blanc , une hostilité schématisée à grands traits vis à vis de la dimension socioculturelle amazighe . Les expressions impropres explicitement insultantes "Berbères, Apaches et Nez percés", en guise de titre de sa chronique du 30 Avril 2006, publiée sur les colonnes de jeune Afrique, en disent long.

    Dernièrement , pour raviver , à petits feux , son amazighophobisme déclaré , il  lâche de nouveau  , sur les colonnes du même jeune Afrique N° 2468 , rubrique Post-scriptum , un autre papier qu'il intitule malintentionnémment " libérez les deuxième génération" .

    A première vue, ce texte trop court, ayant l'allure d'un simple fait divers dont le contenu, lecture de surface, parait inoffensif. Mais, passé sous des lectures approfondies et plus détaillées entre les lignes, cet apparemment simple fait divers s'avère une longue lettre piégée, surcondensée de messages terriblement antiamazighité.

    Dans son article suspect, Fouad Laroui donne l'apparence, dans un premier moment, de rapporter le plus sympathiquement possible les inquiétudes d'un certain Hassan, résident à Amsterdam et originaire d'Al Hoceima qui  se lamente de ne pas pouvoir voyager en vacances pour visiter les autres villes du Maroc, cette première partie de son récit reflète une nette neutralité de la part de l'auteur. Mais à partir de la deuxième partie, marquée dans le texte par " tout cela à l'air inoffensif mais pas du tout ", le ton va changer complètement quand l'écrivain évoque , selon ses expressions , "la mésaventure arrivée récemment à mon ami le professeur K , doyen dans une grande université marocaine". La dite mésaventure se résume dans une situation de communication relevée de la vie quotidienne à Amsterdam, où un amazigh rifain "chauffeur de taxi" a refusé catégoriquement de parler en arabe avec le prof K marocain arabophone.

    Cette situation a fait notre romancier francophone manifestement hors de lui, réaction subite, il se lamente pathologiquement au fait, d'après ses propos, qu'un amazigh refuse , avec franchise et audace, de répondre en arabe  au marocain arabophone, ce dernier choqué demanda au chauffeur:"Mais vous êtes marocain ,non? "Non, répondit le taxi driver, je suis rifain"(répliques extraites de l'article). Ainsi, la troisième partie de ce faux fait divers constitue le moment le plus fort.

    En guise d'explications clarifiantes, où Fouad Laroui s'est pris pour un Deus ex machina, pour consoler son ami le prof K, il déclare qu'il ne faut pas considérer la réaction du rifain comme une "prise de position politique" et que "le jeune rifain ne pouvait pas se sentir pleinement marocain s'il n'avait pas visité Fès, Rabat, la plaine du Gharb, Essaouira, l'Atlas, le Souss, enfin tous les endroits qui font le Maroc"(j'ajoute panarabe).
  
    Mais, qu'est ce que ce raisonnement par l'absurde? Par quel théorème économétrique pourrait-on résoudre cette équation personnelle de second degré? (F.Laroui est économétrologue); Quel lien y-a-t-il entre le choix délibéré de se sentir fier de son  rifainité et cette invitation malplacée aux voyages? Comment peut on comprendre que le seul fait d'aller voir Fès, la cité sacro-sainte de Moulay idriss 1er pourrait souffler la pleine marocanité dans l'être amazigh? Ou bien, est ce que le simple fait d'être amazigh, homme libre,  fier de sa langue et sa culture n'est pas suffisant de couvrir pleinement la marocanité?

    Il parait, si ce n'est sure et certain, qu'à travers ce papier, les idées ce sont brouillées dans la tête du pauvre auteur, il n'était sans doute pas dans sa bonne assiette intellectuelle. Si non , certainement, avec l'approche de l'été, l'impact des vacances et des voyages a fait que le touriste hollandais, qui habite l'écrivain prétendu être marocain, fasse irruption et lance des invitations, hors contexte, à une nouvelle forme de tourisme "urbaino-linguistique" .
               
    Or, sans se rendre compte de la portée de ses absurdités, F.Laroui, en éminent écrivain francophone doublé d'auguste poète néerlandophone, couronne sa monumentale bêtise intellectuelle par un appel solonel  qu'il adresse aux autorités compétentes des pays du maghréb. Le contenu de cet appel constitue le niveau extrême de la stupidité, puisque il déborde au-delà des contours de la bêtise pour s'ériger en une vraie ânerie.

    Ce chroniqueur, par le biais d'un vocabulaire camouflé, a osé recommander, par des presque ordres, aux autorités compétentes de faire en sorte que(je le cite) :"les enfants de vos émigrés ne soient pas kidnappés par leurs familles à l'occasion du mois de vos vacances …promenez-les dans les quatre coins du pays" Quoique formulé dans des mots implicitement encodés, ce message fait nettement allusion aux enfants d'émigrés rifains, qui profitaient de leurs vacances  pour retourner dans leurs petits villages ou villes d'origine sans penser les quitter, ce qui explique chez eux l'usage exclusif de la langue amazighe tarifit. Cette flagrante allusion dévoile la mauvaise foi intellectuelle de l'auteur. Cette façon de formuler met, aussi à nues les intentions discriminatoires de F.laroui à l'encontre de l'amazighité. Il en découlent, à chaud, les constats suivants: Primo, cet honorable monsieur souffre d'un complexe justifié dù à sa méconnaissance totale de la langue amazighe en générale et  Tarifit en particulier, lui qui écrit des romans en français et la poésie en néerlandais. Secondo, cet appel  est un vœu sincère et franc pour une panarabisation sauvage des amazighphones monolingues étant donné que l'écrasante majorité des émigrés marocains résidants à Amsterdam sont originaires du Rif et ne se communiquent au quotidien que par leur langue mère.           

    Enfin, monsieur Laroui le romancier n'a pas voiler sa haine violente et affichée vis-à-vis de l'amazighité. Toutefois, le paroxysme dans tout ça, vient se concentrer dans son mot de la fin, le summum des paroles tenues sous l'autorité intellectuelle de cet homme des belles lettres, car , en guise de vrai mot d'ordre, il achève sa chronique de mauvais goût par des propos explicitement menaçants. Toujours, en s'adressant aux autorités compétentes, il ajoute:"Au besoin, faites les libérez manu militari (c.à.d par la force des armes) de l'étreinte étouffante des leurs, promenez les dans les quatre coins du pays … c'est à ce prix qu'ils s'approprieront le pays de leurs parents", ce passage écrit sans la moindre nuance constitue un fragment d'un vrai discours dictatorial, extrait reflétant fidèlement l'apogée de la tyrannie intellectuelle, voire une incitation, claire et nette, à l'usage des armes. Cette dernière citation, extrêmement minée, laisse entendre la volonté malsaine de substituer l'usage de la langue-culture rifaine"les libérez manu militari de l'étreinte étouffante des leurs"  pour la supplanter par l'héritage patrimonial arabo-andalou de Fès et Rabat, capitales successivement  du panarabisme civilisationnel et administratif, "qu'ils s'approprieront le pays de leurs parents". En d'autres termes, cet auteur incite à faire exposer la  "deuxième génération" des rifains, résidants aux pays bas, aux ravages dévastateurs des agents d'acculturation doublée de panarabisation quasi-totale, et à faire en sorte de les faire arracher à leur microcosme socioculturel, où ils se sentent à l'abri, pour les jeter en plein ténèbres du panarabisme, afin qu'ils s'approprient, sous les menaces de épée, la belle langue de leurs ancêtres les arabes.
A lire dans la même rubrique

    * « AL WATAN » ou la défiguration de la face claire de l'amazighité
    * L'amazighité à la croisée des mouvements (Populaire et celui de tous l
    * L'écrivain M. Akunad s'invite sur la toile planétaire
    * Masri Feki : Le mot « Maghreb » constitue en soi la négation de l'ide
    * Ixfawen d isasan: Essai pour la production des proses de réflexion en



    Mais enfin, comment peut on comprendre  cette rage et tous ces feux à volonté contre ce que Fouad Laroui appelle "la deuxième génération", sachant que le problème dans son essence n'est qu'un conflit à base linguistique, comment peut on passer du registre d'usage des langues à un registre d'usage des armes. Et ce  Mr.Laroui le scripteur, est ce qu'il est le mieux placé pour se mêler à toutes ces histoires. Pour qui se prend-il ? Lui qui  passe largement trop loin de se qui se passe ici et maintenant dans le Maroc d'aujourd'hui, lui qui a presque ouvert les yeux dans des écoles françaises, puisque mis depuis l'age de 10ans au lycée Clemenceau à Casablanca, une adolescence passée en entière au Lycée Lyautey, ensuite atterrissage  dans la prestigieuse école des mines pour s'illustrer par la suite, par une formation haute gamme, dans la prestigieuse école des ponts et chaussées de France.
 
    Le bilan c'est que, que reste-t-il de l'entité arabo-marocaine, qu'il tente de défendre aujourd'hui, de ce certes fin romancier monté en toutes pièces dans les fabriques d'intellects de la descendance gauloise? Ses propos seront juste bons à faire bonne matière médiatique à travers les hauts parleurs de la plus insignifiante  francophonie. Puisque, demeure toujours inaccessible pour lui la capacité de comprendre la profondeur socioculturelle qui marque la dimension identitaire à travers le Maghreb d'aujourd'hui. Mais comment se fait-il qu'il  ignore que la mémoire et l'identité berbère se trouvait au cœur de la littérature maghrébine depuis la source de son jaillissement, et que la majorité des grands écrivains étaient d'abord de subtils berberisants, et qu'ils ont écrit pour que la flamme de l'amazighité puisse éveiller les consciences des générations et des générations d'imazighen, Mouloud  Mammeri et kheir Eddine, entre autres, en sont deux symboles qui planent toujours sur nos têtes. Je ne sais pas non plus s'il est au courant que la "mère du printemps" de Driss chraibi est un hommage sincère dédié aux imazighen, par lequel feu chraibi a tenté de réparer l'image caricaturale et négative du berbère qu'il s'est faite à travers  certains personnages dans ces romans.          

    A vrai dire, la chronique intitulée "libérez la deuxième génération" estompe beaucoup de feu sous un petit peu de cendre, le texte que son auteur nous offre à lire , ayant l'allure d'un simple fait divers et l'apparence d'un bref texte sans profondeur, s'avère sans aucune ambiguïté un  brûlot , dangereusement, antiamazighité. C'est une éradication franche de la dimension socioculturelle des imazighen de la diaspora. Or , suite à une lecture traumatisante de ce petit texte, certains titres des romans de l'écrivain Fouad Laroui se sont métamorphosés , dans ma tète, sous l'effet alchimique du à un électrochoc très aigu, il s'en suit que les titres:"Les dents du topographe" devient " Les dents de l'amazighophobographe", puis "Méfiez-vous des parachutistes" est devenu"Méfiez-vous des panarabistes",et enfin , au lieu de "Tu n'as rien compris à Hassan II" , il faut dire "Tu n'as rien compris à Laroui F".

Par: Rachid Fattah
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In Tawiza Juin 2008
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 23:43


Al-jazaara: L'interdiction des prénoms amazighs au Maroc.
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 15:41
Berbères
de rives en rêves

EXPOSITION DU 16 MAI 2008 AU 4 JANVIER 2009

 

 

Se sentir Berbère aujourd’hui
Kabyles, Touaregs, Chleus, Chaouïas, Tamazights, Rifains, … Dispersés en Afrique du Nord sur des zones et îlots linguistiques clairement identifiés, éparpillés un peu partout dans le monde – notamment en Europe Occidentale – suite à l’exode rural qui a touché les villages d’Afrique du Nord depuis la fin du XIXème siècle, les Berbères revendiquent aujourd’hui une identité propre. Sur quoi se fonde l’identité d’un peuple sans état, sans territoire défini sinon culturel et linguistique ? Qu’est-ce qu’être Berbère aujourd’hui ? Fondée sur ces interrogations, l’exposition invite à la découverte des « Mondes Berbères ».


La langue, fil conducteur de l’exposition
Instrument d’une tradition orale extrêmement riche et très élaborée, la langue demeure le critère d’identification le plus évident des populations berbères.
Les Berbères ont connu dans l’Antiquité une écriture qui leur était propre, qui semble avoir disparue au moment de l’invasion arabe, sauf dans le monde Touareg où a perduré l’écriture Tifinagh. Ce viel alphabet a été promu depuis les années 1970, alphabet officiel Berbère. Il a permit l’éclosion d’un mouvement de production littéraire en berbère.


Un artisanat très riche
Les Berbères ont exploité toutes les ressources naturelles pour produire la nourriture qui leur était nécessaire et tous les objets de leur vie quotidienne. L’ingéniosité à laquelle étaient contraintes les populations dans ces régions pauvres s’est ainsi traduite dans un artisanat de très belle qualité, basé sur l’emploi de matériaux révélateurs de l’ancrage des Berbères dans leur milieu naturel : bijoux gravés ou incrustés, tissages, poteries, broderies, …
Les motifs essentiellement géométriques se retrouvent dans le décor des objets mais également dans l’architecture. Ces motifs renvoient à la vénération des forces de la nature et à la protection magique des personnes.


Entre magie et religions
Les combinaisons de croix, chevrons, triangles, losanges, … peuvent représenter la main, le poisson, l’œil, le serpent, les astres et autres symboles protecteurs, comme être des héritages de symboles issus des temps chrétiens ou protohistoriques.
Dans le monde berbère, les trois religions monothéistes côtoient les croyances traditionnelles liées aux sources, aux arbres, à la présence de génies bénéfiques ou maléfiques.


Chants de la terre et de la vie
La musique a toujours été associée aux danses et festivités berbères qui accompagnaient les grands et petits événements de la vie quotidienne.
Dans l’exposition des instruments de musique tapissent un petit salon de musique où le visiteur est invité à faire une pause et écouter des musiques berbères.


Féminin – Masculin

Proches, ni mélangés, ni séparés : l’exposition rassemble autour d’une très grande table et dans une même pièce les objets traditionnellement représentatifs du monde des hommes et des femmes berbères.
Parures et bijoux font référence à différents aspects de la vie de la femme berbère.
Le monde masculin, notamment celui des bergers et cultivateurs, est évoqué par des vêtements de laine, des amulettes, des instruments agricoles.
L’exposition se prolonge dans le parc avec de petits jardins méditerranéens et sahéliens : jardin des teintures, jardin des tisanes, jardin de la cuisine, l’oasis, le désert, qui font le lien avec le jardin de plantes médicinales tout proche.
A travers ces réalisations, le public est invité à une déambulation esthétique, historique et culturelle dans le cadre d’une abbaye autrefois placée sous le vocable de Saint-Augustin, berbère, romain, et grand personnage de la chrétienté.

 

 

Organismes prêteurs
Musée du Louvre, Paris
Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Marseille
Musée du Quai Branly, Paris
Musée royal d'Afrique centrale, Tervuren, Belgique
Musée d'ethnographie, Genève
Musée d'archéologie nationale, Château, Saint-Germain-en-Laye
Musée d'art et d'histoire du judaïsme, Paris
Musée Cantini, Marseille
Centre d'Archives d'Outre-Mer, Archives de France, Aix-en-Provence
Maison méditerranéenne des Sciences de l'Homme, Aix-en-Provence
Château-Musée de l'Empéri, Salon de Provence
Institut des Mémoires de l'édition contemporaine, Paris
Centre de la culture Judéo-Marocaine, Bruxelles
Musée du Vieux-Château, Laval
Musée de la Vallée de Barcelonnette
Musée des Beaux-Arts, Rennes
Musée départemental breton, Quimper
Musée international de la chaussure, Romans-sur-Isère
Museum national d'histoire naturelle, Paris
Museum d'histoire naturelle, Aix-en-Provence
Musée des Beaux-Arts, Narbonne
Musée de Vannes

 

http://www.abbaye-daoulas.com/fr/expos/berberes_index.html#berbere

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 10:39
La Cour administrative de Rabat a prononcé le jugement de dissolution du parti politique Parti Démocrate Amazigh Marocain (PDAM) le 17 avril 2008 à 12h30 selon le site « Amazigh Presse ». La défense considère ce "jugement illogique" et envisage de poursuivre l'affaire en Cour d'appel. Il est à rappeler que cette demande de dissolution émane du Ministère de l'Intérieur au Maroc qui considère le PDAM comme un parti illégal.


Parti Démocrate Amazigh Marocain

Ainsi, après sept séances, le tribunal administratif a décidé de conclure dans un sens contraire aux idéaux démocratiques, et ce malgré les campagnes de sensibilisation, les très nombreuses manifestations de soutien à l'intérieur comme à l'extérieur du Maroc.

Omar Zanifi
Asif n Dades - Université Lahaye

Source: amazighnews.net
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 18:37

Pétition
Petition: signez

Tous pour que ILLY soit le dernier enfant Amazigh à lui imposer un prénom arabe

l'ex-ministre de la justice

C’était le mercredi 10 mai 2006, et devant les experts du Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CESCR) des Nations Unies à Genève, lors de l'examen du troisième rapport périodique de l'État marocain, que le ministre (de l’époque) de la justice himself , Mohamed Bouzoubaâ, qui a confirmé l'existence au Maroc d'une circulaire interdisant les prénoms Amazighs (voir nos archives).
Le ministre de la justice avait fait le déplacement lui-même à Genève et avec lui dans le même avion toutes les associations des droits de l’homme arabe. Une équipe pareille avait pour objectif de montrer l’exemple d’un pays qui vient de se réconcilier définitivement avec lui-même, preuve les associations DDH sont là pour en témoigner. En tete des réalisations deux principales actions  : 1 milliards de dollars distribué aux détenus de Tazmamart et le nouveau code de la famille.

Surprise et panique

La surprise est que notre ministre avec son équipe se trouve l’inattendu des associations Amazighs en face a face devant les instances de l’ONU, panique .. ce qui a  pousé le ministre a reconnaître l’existance de la circulaire qui interdise les prénoms Amazighs et impose les prenoms arabes, mais – avance le gouvernement marocain- cette circulaire ne doit plus avoir cours et qu'elle doit être abolie.

La circulaire entre l’ancien et le nouveau régne

La dite circulaire était l’oeuvre de l’ancien règne mais toujours maintenu même pendant le nouveau règne sachant bien que son abolition ne demande pas les 1 milliard de dollars qu’a coûté aux contribuables marocains la réconciliation de la monarchie avec ses opposants arabo-républicains.  

Trop c’est trop

le nouveau ministre de la justice

2 ans après l’engagement du gouvernement marocain devant l’ONU et exactement le 28 janvier 2008 le tribunal de première instance de Larache (200 km au nord de Rabat) a privé () une petite fille Amazighe de porter le prénom Illy, un prénom amazigh qui veut dire ma fille choisi par ses parents (voir la déclaration du journal le monde du 04 fevrier 2008).
Aujourd’hui les Amazighs sont toujours ignorés, humilies, méprisés plus que jamais, disant tous ça suffit trop c’est trop. Nous demandons la dignité pour les enfants de Assou Oubasslam, Abdelkrim Ait khettab, Moha Azayyi, Akceil et Dihiya. Des Femmes et des Hommes qui ont écrit le mot liberté et dignité avec leur propre sang. Nous n’avons pas le droit de voir leur enfants interdis même de porter un prénom. Yuda

 

Pétition de soutien à la fille ILLY

l'ex-ministre de la justice
La fille ILLY privé de son prénom
nouveau ministre de la justice

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 00:06
   >]On en sortira jamais comme ça !
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