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  • : Ce blog est un relais amazigh, berbère, il met à disposition des internautes les nouveautés des autres sites amazighs (berbères) tout en respectant la propriété intellectuelle.
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             Je dédie mon blog à mes enfants
Simane et Anaya.

  

15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 20:52
L'association Tayafut, créee récemment, organise pour sa première un concert évènement le 10 juin à partir de 14h.

Avec un plateaux de célébrités :

- Le groupe Oudaden
- Khalid Ayour
- Raiss Tijani
- l'humoriste Aslal

et le groupe amateur:

- le groupe Imurig

un défilé de mode est également prévu au programme.

Tarifs :
- prévente : 20 euros
- sur place : 23 euros

lieu :

Salle des Moulins Basset
12, Chemin du Moulin Basset
93200 Saint Denis


infoline : 0624651933 - 0667992203

mail : contact@tayafut.com

 
Source:
imurig.net







 


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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 19:59
JE ME DEMANDE A QUOI SERVENT NOS ASSOCIATIONS AMAZIGHES?

C'EST DANS DES SITUATIONS COMME CELLES LA, QU'ON SE DOIT D'APPORTER SON AIDE, SON SOUTIEN, ET NON PAS S'EN TENIR A ORGANISER DES EVENEMENTS DANSANTS.


APPEL A TOUTES LES ASSOCIATIONS AMAZIGHES POUR JOUER LEUR ROLE!!

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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 13:24
 





Par: Muhand Amezyan (officiellement Saidi)

Imtghren
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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 13:22
Ce genre de choses n'arrive pas qu'aux autres ...

Le 06 mars dernier, je me suis présenté au Consulat du Maroc à Lille pour enregistrer ma fille, née trois mois auparavant. Le bébé porte le prénom : Numidia Tin-Ass. Deux inoffensifs prénoms amazighes déjà enregistrés sur le livret de famille à la Mairie de Roubaix (Département Nord/59).

Dès que l’officier de l’Etat civil découvre le prénom, Il tend sa main machinalement au tiroir pour y sortir un tas de feuilles désordonnées et usées. Il me dit : «Je vais voir si le prénom existe sur la liste !». Il commença alors à chercher. La loi des prénoms mise en place par le gouvernement marocain, rappelle-t-on, est toujours d’usage. Celle-ci interdit aux citoyens de donner des prénoms non arabes et non islamiques à leurs enfants.

L’interdiction des prénoms amazighes semble être le but de cette loi qui vient du passé à l’instar de ceux qui l’ont voté et ceux qui l’appliquent aujourd’hui.

Après une recherche minutieuse, l’officier m’expliqua que le deuxième prénom n’existe pas sur sa liste. Il est tout simplement interdit. Il me propose de n’enregistrer que le premier. Ce que je refuse. Il m’a alors conseillé de sortir et d’attendre dans la salle. Il me rappelle Vingt minutes après. Il était là avec un autre «fonctionnaire» du consulat. Ils m’ont «expliqué» froidement qu’ils ne peuvent pas enregistrer «Tin-Ass» sur le livret de famille. «Numidia », toutefois, ne pose pas de problème. Pourquoi ? Eux même ne le savent pas. Ils «exécutent les ordres», m’ont-ils répondu.

Les deux fonctionnaires m'ont «expliqué» par la suite qu’ils doivent envoyer ma demande au Ministère de l’intérieur à Rabat pour qu’une commission décide du sort qui sera donné à ce prénom ...

Deux mois après (le 02 mars à 10h20), je me présente au consulat du Maroc, rue Borgogne à Lille. L’officier de l’état civil avait le visage crispé dès qu'il m'avait vu entrer dans son bureau. Il m’expliqua, froidement, sans détacher son regard des feuilles comportant les prénoms autorisés, toujours désordonnées, qu’ils attendent toujours la réponse de Rabat. Une réponse qui peut prendre des mois. La commission doit se réunir pour «décider», me dit-il. Il me produit, à ma grande surprise, une lettre de la commission relative à deux prénoms, à savoir «Tara» et «Lydia». Les familles de ces enfants ont attendu sept mois (de septembre 2006 à mars 2007). Je ne sais pas toutefois si la commission avait autorisé ces prénoms ou pas. Tout ça pour un prénom que des dizaines d’enfants portent déjà dans différentes villes de Tamazgha occidentale. Sept mois d’attente. Quelle absurdité !

L’officier enchaîne : « Tu peux aussi m’apporter l’acte de naissance d’un enfant ayant déjà ce prénom, alors je l’enregistre sans hésiter». Quel mépris !

La réaction de l’officier de l’état civil ne m’a pas impressionné de tout. Je suis conscient du racisme et du mépris par lequel l’Etat marocain traite les Imazighen. Je m’attendais à ce que ce prénom soit interdit. Je savais que le fait de donner un prénom amazigh à son enfant relève du parcours du combattant.

Cette interdiction stupide confirme toutes mes thèses et toutes mes craintes. Rien n’a changé au Maroc contrairement à ce que beaucoup d’autres essayent de nous faire avaler à force de publicités mensongères et de discours en langue de bois.

Les berbères sont toujours colonisés et considérés comme des sous-humains sur leur propre terre. Ils n’ont même pas le droit d’être eux même et d’appeler leurs enfants comme ils veulent ...

A suivre ...
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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 12:58

LE RACISME OFFICIEL MAROCAIN
Numidia Tin-Ass, un prénom berbère interdit au Maroc




Elle s’appelle Numidia Tin-Ass, son prénom est déjà enregistré à la mairie de Roubaix. En revanche, le consulat du pays d’origine refuse. Le père a décidé de se battre, notamment en ouvrant un blog. Le Maroc interdit les prénoms qui ne sont pas arabes et musulmans, une stratégie renforcée dans les années 1990 pour faire face aux berbérophones qui se réapproprient leur culture.

Lhoussain Azergui a été journaliste au Maroc, puis est venu s’installer en France en 2006. Mais même en Europe, les ressortissants marocains sont victimes d’une politique des prénoms dictée par Rabat. Dans un premier temps, Lhoussain s’est rendu à la mairie de Roubaix (dans le département du Nord), il y a enregistré le prénom de sa fille Numidia Tin-ass, apparemment sans aucune difficidulté. Puis le 6 mars, le père se rend au consulat du Maroc le plus proche de chez lui, à Lille. Là, le couperet est tombé, c’est le refus. A moins d’accepter les obstacles administratifs : « L’agent du consulat marocain m’avait expliqué que le prénom n’est pas autorisé ce qui le contraint à envoyer un courrier à Rabat pour qu’une commission du Ministère de l’intérieur décide de la suite à donner à ma requête », raconte Lhoussain. Deux mois plus tard, aucune réponse. Du coup, le père décide d’envoyer un communiqué à plusieurs sites dont le nôtre. Nous nous associons à cet appel. Un blog appelé Tin-Ass a également vu le jour pour faire connaître la situation des Berbères qui refusent de tourner le dos à leurs prénoms et à leur culture de manière générale.

Le communiqué de Lhoussain Azergui

Lhoussain Azergui


Le 6 mars dernier, le service de l’état civil du consulat du Maroc à Lille refuse d’inscrire le prénom "Numidia Tin-Ass" qui j’ai choisi de donner à ma fille déjà enregistrée au service d’état-civil de la mairie de Roubaix. L’agent du consulat marocain m’avait expliqué que le prénom n’est pas autorisé ce qui le contraint à envoyer un courrier à Rabat pour qu’une commission du Ministère de l’intérieur décide de la suite à donner à ma requête. Deux mois après, le consulat marocain à Lille refuse toujours d’inscrire ma fille sur ses registres d’état-civil.

Il s’agit là d’une attitude absurde et injuste qui n’est rien que la manifestation du mépris affiché par les institutions marocaines à l’égard de tout ce qui a trait à l’identité et à la civilisation amazighes. Par le présent communiqué, je tiens à faire savoir ma détermination à me battre pour que les services consulaires marocains inscrivent ma fille avec le prénom que ses parents ont choisi. En aucune façon, et quelque soit la décision de la commission du ministère de l’intérieur marocain, je ne changerai de prénom à ma famille.

Je tiens, par la même occasion, à dénoncer l’interdiction des prénoms amazighs aussi bien à Tamazgha qu’à l’étranger sous des prétextes racistes et primitifs. L’Etat marocain doit abroger la loi relative aux prénoms, une loi d’un autre âge.

N’étant que l’une des nombreuses victimes de ce comportement anti-amazigh des autorités marocaines, je tiens à exprimer ma solidarité avec toutes les familles privées de donner des prénoms amazighs à leurs enfants.

Enfin, j’appelle tous les esprits libres, épris de justice et de démocratie, à m’appuyer dans ce combat pour la dignité et contre l’absurdité, et à dénoncer l’attitude arbitraire des autorités marocaines.

Lhoussain Azergui Journaliste indépendant et auteur.

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 11:02
Un voyage  aux Marocs

Par : Hassan Banhakeia (Université d’Oujda)

1 - Je dédie cet article à celui qui criera bêtement au scandale et à celui qui, hypocrite qu'il est, ne le lira pas. Car lire, c'est pouvoir déchiffrer les signes de la vérité, allant jusqu'à reconnaître la réalité… 

Quelle réalité offre-t-il le Maroc à tout lecteur / aventurier du déchiffrement? Le Maroc se présente comme un dictionnaire correctement écrit, minutieusement (pourquoi pas historiquement) placé. Chaque lettre est à sa place, et les mots placés dans des phrases où l'implicite l'emporte sur l'explicite. C'est pourquoi le simple spectateur / lecteur pense souvent qu'il s'agit d'un texte illisible. Le déchiffrer rend compte d'un exercice d'alchimie pure.

Voilà, par le voyage, apprenons à lire autrement les choses! Apprenons, durant le voyage, à rechercher les inversions rendant compte d'un investissement intentionné! Lisons, dans le voyage, les intentions de chaque construction!

Pourtant, je ne veux point revisiter le pays. Parler abondamment serait du commérage.

  2 - Durant le voyage aux Marocs, les cœurs s'échauffent, tout d'abord, à l'idée de savoir quelle langue parler…

Pour rester tout près des idées, je garde la bouche close, et la tête rêvant de ces lointains moments où nul mot ne se greffe, mais de longues phrases résonnent si fort pour pouvoir tout dire.                      

De là se dressent une raison de dire et une raison d'être (pour tout amazigh). Le rocher parle de l'amazigh, les briques sonnent autrement, les maisons se vêtissent étrangement, les immeubles s'élèvent dans la honte de l'altération. La vallée se nomme origine, le nom du pont  se déclare faussement «Oued aghbalu». Ironie du sort: confusion totale! Où est la source? Où est la rivière?

 

3 - Le Maroc n'est pas pluriel, il est conjugué au pluriel. Qui a créé le Maroc? Est-ce bien Atlas à qui la mémoire a toujours planté des défaillances? Est-ce Hercule à qui la force n'a pas manqué au moment de tailler d'un côté l'Afrique misérable et de l'autre l'heureuse Europe?

 

4 - L'âme s'irrite à l'idée de se voir ensevelie dans un bout de monde propre mais étranger. Etranger à soi-même.

Partout, c'est la sécheresse qui fouette violemment l'ombre des arbustes, des maisons et les hommes fixent le ciel désert. Le regard se noie dans des ruelles noires où des âmes millénaires se reproduisent misère, douleurs et désespoir. Sur le grand boulevard, le monde est autrement fait: des marées humaines se déversent de toute part.  Les femmes s'exposent luxe multiple qui cache une seule misère, semblable à celle de tamazight.

 ہ la main de la nature sans cœur, faut-il ajouter la main de l'homme? L'homme, cet animal qui crée les différences, fonde un Maroc singulier, difficile à décrire.

 

5 - Certes, des lieux amazighs rappellent clairement par leur nom combien cette terre a connu d'altérations physiques, historiques et ontologiques. L'Histoire ne s'efface point: Elle se déploie cris muets d'un temps irréversible mais doté d'une mémoire indélébile.

Des espaces s'égrènent sous mon regard orphelin, contrées connues mais combien mystérieuses. Tahla n'est point une source. Elle donnera vie à des malheurs comptés misères, oubli et effacement. A Khenifra, là naît l'origine du Mal dit marginalisation. ہ Marrakech, le battement des sensations est terrible pour le cœur curieux. Des airs blessent la mémoire millénaire. Essaouira, ville créée par les vents inconnus. Le brouillard habite ses murailles pour dire qu'elle vit sans ombre.

6 -Des gens habitent la mémoire trouée. Des effacements, ils ne vivent point. Dans dix ans, que sera-t-il de ces visages désespérés? Auront-ils vu un horizon bleu où contempler l'avenir? Que dire de cette adolescente, mère de deux filles, collée à un vieillard blanchi français qui ne peut retenir sa bouche fermée? Et ce jeune immigré dévorant trois plats sans répit devant une femme blonde fumant cigarette après cigarette? C'était à Moulay Bousselham.

 

7 - Où sont  Imazighen? Point.

L'amazigh est déjà mort! Vrai, il n'est pas d'hier. Plus vrai encore, il est loin du demain des autres. Il s'accroche à toutes les aliénations pour mieux résister physiquement.

En conclusion, tout est amazigh mais rien n'apparaît dans sa nature première. Tout tend à l'altération. Pourtant, l'amazigh n'est pas mort car le marocain demeurera toujours authentiquement amazigh.

     H. Banhakeia

 

Source: Tawiza.

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 11:52
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 11:27

L’expérience de l’enseignement de la langue amazighe au Maroc

Conférence-débat avec
Abdallah El Mountassir et Miloud Taïfi,
spécialistes de linguistique et de littérature berbères

A l’Institut français d’Agadir
(Rue Chenguit - Noueau Talborjt - Agadir)

Jeudi 18 mai 2006 à 19h00.


Abdallah El MOUNTASSIR, docteur ès lettres, professeur à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Agadir, membre associé au Centre de Recherche Berbère de l’INALCO à Paris et chercheur associé à International Language and Culture Centre de Hamilton (Canada), il est actuellement professeur invité à l’Université du Québec (Montréal). Il a notamment publié :
- Amarg, Chants et poésie amazigh, L’Harmattan (2004)

Miloud TAIFI, docteur ès lettres, professeur des universités, directeur de recherche doctorale en linguistique française et berbère à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Fès. Il a notamment publié :
- Dictionnaire tamazight - français, Awal/L’Harmattan (1992)

Contact :
Tél : (212) 28.84.13.13.
Fax : (212) 28.84.31.91.


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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 23:04
Découverte de la culture Amazigh
le Samedi 12 Mai 2007

20h15: Projection du film LES ARETES DU COEUR ( Tizza n ul), un film en tACHELHIT, précédé du court métrage La Falaise.


22h30: Concert du groupe MEJJA, musique sud-marocaine berbère-gnawa.
Les Berbères sont présents dans le Maghreb depuis plus de cinq mille ans. Le tamazight est leur langue. Parlée par plus d’un tiers de la population au Maroc, elle est aussi langue nationale en Algérie. Les chiffres officiels estiment que les berbérophones représentent entre 40 et 60 % de la population au Maroc et entre 30 à 40 % pour l’Algérie. Dimension essentielle donc de l’identité maghrébine, la culture, l’identité et les droits de la communauté berbère ont longtemps été méprisés. Partout, les associations se multiplient, les revendications se précisent, les avancées s’accumulent, le cinéma n’est pas en reste, au point que beaucoup n’hésitent plus à parler d’une véritable renaissance berbère.
Le cinéma amazigh, avec une production très forte dans le Maghreb, notamment au Maroc et en Algérie, est devenu un vrai phénomène de société. C’est donc plusieurs de ces films, en langue amazigh, que nous vous proposons de découvrir durant ce Panorama.

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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 20:05
Amazigh tu es, Amazigh tu resteras !
Dans un lointain village de l’Atlas, vivait un enfant, son père travaillait la terre, sa mère la laine et elle s’occupait des maigres moutons, entretenus avec des herbes desséchées par les longues années de sécheresse. Une vie (...)




Mammas et Aylimas
Les histoires les plus belles sont souvent tristes et baignées des larmes de ceux qui les ont vécues. Elles sont contées de génération en génération et si la mémoire des hommes venait à les oublier, il en subsiste toujours quelque souvenir gardé (...)




Anya par Atanane Aït Oulahyane
Première partie Cela faisait déjà deux mois que Menad était venu à Agadir et il commençait à désespérer à trouver une habitation qui lui convienne ; non à cause du manque de logements vacants, mais parce qu’il en trouvait bien peu qui lui (...)




Talyqut ou la perle rare
Il était une fois, tout là- bas, entre les montagnes de l’Atlas et l’immense Sahara, une ravissante oasis appelée le royaume de Tafaska, c’est à dire le « don de Dieu », car il y faisait tellement bon vivre dans les villages et (...)




Le maître d’école et la femme
C’est l’histoire d’un maître d’école et d’une femme. Dites-moi, maître, demanda la femme, qu’est-ce qui l’emporte, est-ce le savoir de la femme ou celui du clerc ? Tout savoir existant, répondit-il, (...)




Uccen d tfullust
Yucka-d yan wuccen amellazû gh tagant ar tama n yat taddagt gh tsummer yat tfullust, yini yas : « Azul fellam a Ma ! ». Terar as ed tfullust tenna yas : Azul fellak ! » . Yenna yas wuccen (...)




Argaz d w awtil
Idda yan urgaz s ssouq yafinn yan uaattar ar izzenza kra n Tzrbay , isers yan w awtil gh tama ns . inna yas : argaz : mnck tizrbay ad ? aattar : ku yat s w atig ns argaz : imma awtil ad mad s gis tnnit (...)




Ist àemti Tikerkas
Maqqargh ist àemti Tikerkas. Ggallent yi, ggalgh asent, hiydent yi, mungh isent.Nasi wawerz, nruH taggurt, ighers agh usarag i unwal. Nbbi tigjda f ixsan, ngi tent in gh ya ugdur, nsergh as s taqqurt ar làerc làaDim. Nasi d yat tgwdumt s myat (...)




Souleimane et la chouette
C’est l’histoire d’un roi du nom de Souleimane qui régnait sur le monde des esprits et celui des hommes, ainsi que sur les oiseaux. Un jour, sa femme lui dit : "Il nous faut un tapis fait de plumes" Or lui n’était guère (...)




Tarbat N Ugejja
Ikkaten in gh yan uzemz en yaggugen yan urgaz d tmettût nnes ttâfen yat terbat (tafruxt) bahra ifulkin, inneran tafukt gh ufulki, ittawin tît n wannat izêran. Ar ttimghur ar dis ittimghur ufulki nnes, ur tlkem akud n iwel (littihal), ayelligh (...)




Le Caftan ensorcelé
Voici l’histoire qui est arrivé un jour au pauvre M’hand, un tailleur du sud marocain... Il était une fois un homme, tailleur de son état, qui avait la femme la plus insatisfaite qui soit : à chaque fois qu’elle avait envie (...)




Ilki d telkit d iwt
Ffughen ddan ad awin tiskwrine. Wurrind s tgmmi, skern gh ugayu n yat tagdurt, skern gh ugayu n yat tasksut. Bbin tiskwrine d ixsan gin tent in. Tddu tilkit d urgaz ns ad isggeln I iwT, nnan as : “han a n ur tagwt agdur !”. Ffughen, (...)




Le Chacal, le Lion et le Mulet
C’est l’histoire d’un lion qui s’en vint trouver un chacal et lui dit : « Je voudrais que vous me procuriez de quoi manger : voilà huit jours que je reste sur ma faim » « Il y a ici, répondit le chacal, un mulet qui (...)




aghyul d ifiys
yan was immaqqar ughyul d ifiys inna yas : ifiys : is trit ad ak fkgh laabert n tmzin mac ak ccegh ? aghyul : walainni awddi ljid ad tgit , ar siti itkhdam ufgan ur jju yyi fkin unck ad . izayd ughyul ar ittazzal immaqqar d bu mhnd inna yas (...)




Le Hérisson, le Chacal et le Lion
C’est l’histoire du chacal, du hérisson et du lion qui s’associèrent pour la culture. Autre variante retrouvée dans un conte Touareg : Le Lion, l’Hyène et le Chacal S’étant donc associés, ils labourèrent, (...)




La Fiancée d’Anzar ( Tislit - u - Anzar )
D’après une légende amazigh, adaptation libre de Ayt Oulahyane Atanane Il y a longtemps, très longtemps, à l’époque où la Terre rejoignait encore par endroits le ciel, les pluies vinrent à manquer cruellement, pendant une longue (...)




Aïsha Kandisha
Actuellement encore, cette sulfureuse histoire continue de persister du Nord au Sud du Maroc, et bien au delà ; les gens se la racontent parfois les longs soirs d’hiver, comme une légende pour grandes personnes, en prenant bien soin (...)


Source: Souss.com

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