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  • : Ce blog est un relais amazigh, berbère, il met à disposition des internautes les nouveautés des autres sites amazighs (berbères) tout en respectant la propriété intellectuelle.
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Simane et Anaya.

  

4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 19:15
 

 

 

 

Parti de l'ISTIQLAL (parti de l'independance en arabe) :

  • Parti de tendance Salafiste et amazighophobe par excelence au Maroc.
  • Leader de l'arabisation du Maroc sous l'edeologie musulmane.
  • Copie presque identique au parti FLN algerien.
  • Parti qui s'est opposé aux années 80 à la construction de l'institut nationale pour la culture amazigh a l'epoque du ministre Istiqlalien AL-IRAQI, malgré le vote du parlement de l'epoque. Cela a resté gravé dans la memoire des Imazighens, et c'est l'une des taches noires dans l'histoire de ce parti. C'est peut etre l'une des raisons pour laquelle le roi Mohamed VI a pris une initiative personnelle pour la création de l'institut royale pour la culture Amazigh (IRCAM) en dehors du gouvernement de Mr Youssoufi (gouvernement USFP-ISTIQLAL) 20 ans aprés le véto du parti de l'ISTIQLAL.
Jusqu ici, il n y a pas de documents officiels dont les quels Mr Abbas El fassi declare son hostilité a Tamazight. Mais sa declaration à la 2 eme chaine de television marocaine 2M dans une emission appellée 'wajh wa hadat' a fait ecouler beaucoup d'encore en signe de protestation. Repondant a une question du journaliste sur la question Amazigh, Mr Le president du parti a repondu que : etant donnée que la langue Arabe est socle et symbole de l'unite du royaume elle restera langue obligatoire pour tous les marocains, a part ceci, n'importe quelle commune qui veut enseigner une autre langue en plus de l'arabe, Mr Abbas fassi, ne voit pas d'inconvenient.

 

 

 

 
 2eme épisode : en 2004, 3 ans aprés la déclaration officielle du roi du Maroc dans le discours d'Ajdir que Tamazight est une langue nationale et une civilisation qui appartient au patrimoine marocain. qui etait une déclaration trés avancé par rapport au champ politique marocain de gauche ou de droite. Mais, le leader Abbas El Fassi pense autre chose dans cette interview accordée au journal arabophone Al Ahdath Al maghribia :

 

 

le 17/11/1998 Mr Abbas El Fassi prend position, à l'occasion d'une émission sur la RTM : il déclare qu'il n'acceptera pas que l'amazighe soit intégré dans le système éducatif national.

Autres infos :

1 : http://www.amazighworld.org/news/editorials/index_show.php?article=325

2 : http://www.amazighworld.org/news/publicopinion/index_show.php?article=320

Source:  amazighworld.org
_______________________________________________________________________

Selon Abbass Al-Fassi: Il faudrait attendre de 10 à 20 ans pour reparler de la constitutionnalisation de l'Amazigh! 

Il doit esperer au fond de lui, qu'elle aura disparue d'ici là!!!!

 
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 19:01
 
Bouteflika et Al Fassi : l’alliance invisible
contre l’officialisation de la langue Amazigh

Moha AREHAL

Depuis que le mouvement amazigh a repris son combat après des années de silence et d’attentisme et au temps de discussions sur une éventuelle refonte de la constitution marocaine, le chef de la junte istiqlaienne fait une nouvelle sortie pour défendre le point de vue des panarabistes pour la non-officialisation de la langue amazigh.

En fait, Abbas Al Fassi, au même nom que son ancien leader Allal, lors d’une intervention à l’occasion de l’ouverture de l’assemblée de la jeunesse du parti de l’Istiqlal, a réitéré le refus de son parti, responsable du génocide envers les combattants dans plusieurs bagnes secrets éparpillés dans le pays et en particulier celui de Tétouan, de l’officialisation de la langue amazigh dans la constitution marocaine. Monsieur le secrétaire général nous propose en alternative de la reconnaître en tant que langue Nationale.

Dans la même période, monsieur Bouteflika, président de la république de l’Algérie, à sa manière et à l’occasion de sa campagne de sensibilisation et de promotion pour la charte de conciliation a refusé catégoriquement le fait de l’officialisation de la langue Amazigh dans la constitution algérienne.

Ces deux réactions ont été exprimées par deux ténors du panarabisme nord africain, dans deux contextes différents et dans des conditions différentes propres à chacun des deux pays. Il va de soit que ces deux confirmations, du fait que ce ne sont pas des propositions ne viennent pas du vide.

Le marocain, en l’occurrence le fils du Fassi, a choisi de le dire aux jeunes du parti qui, pour leur majorité, sont amazighophones et presque tous sont des Amazigh par la terre. Alors que l’algérien, où le marocain d’Oujda, lui aussi malgré les engagements pris par son premier ministre avec les représentants du mouvement citoyen en l’occurrence l’officialisation de l’Amazigh comme langue officielle, le président déclare publiquement que c’est impossible que cela puisse se réaliser. Quelques jours plus tard c’est le ministre de l’intérieur de Monsieur Bouteflika déclare la fin du dialogue entamé par Ouyahya avec les représentants du mouvement citoyen.

Déjà en 1930, avec le Latif initié par deux éléments fondateurs de ce parti à Salé. En 1944, la plupart des signataires du manifeste de l’indépendance sont en même temps des membres du parti et les rédacteurs du manifeste ont carrément marginalisé l’identité du Maroc pour lequel, ils demandent au français son indépendance.

En 1970, les panarabistes du parti sont revenu à la charge en signant un autre manifeste demandant pur et simple d’arabiser le Maroc sous prétexte que le Maroc est un pays musulman et sa langue officielle est l’Arabe en plus qu’il appartient au monde arabe et de ce fait il ne bougera aucunement de son appartenance à la nation arabe. Ce manifeste est très intéressant du fait que le nombre de signataire et leur statut montre à quel point l’amazighité à souffert et souffrira tant que ces personnes soient encore dans des postes clés notamment la vie politique et économique, l’enseignement, l’information. L’analyse de la liste montre à ce qui veut le savoir que personne de ces personnes ne peut avoir une vision modérée et démocratique de la question identitaire au Maroc. Les signataires sont intransigeant sur leur identité qui est celle du Maroc et le confirment sans état d’âme.

En 2002, le théoricien du parti de l’Istiqlal, le dénommé Ghellab, a voulu pour la première fois que l’amazigh avait droit de cité sur les colonnes du journal panarbiste, porte-parole du parti et financé par de l’argent public du contribuable, défendre l’indéfendable en avançant que le parti de l’Istiqlal n’a jamais été amazighophobe et que la majorité de ces militants sont des amazigh nationalistes. Sur ce il avait droit à une réponse des plus justifiée faite sur les colonnes de Tawiza par M. Hassan Banhakeia.

En 2003, Abbas Al Fassi a répété, le même justificatif, lors de son entretien avec Al Ahdath Al Maghribiya. Il a, en plus, expliqué la position du parti archaïque et traditionaliste (la baise main est une obligation par exemple) relative au refus de l’officialisation de la langue Amazigh. Abbas Al Fassi se prend pour un « théoricien » ou « futuriste »; il nous conseille d’attendre 10 à 20 ans pour parler de la question de la constitutionnalisation de la langue amazigh. C’est vraiment irraisonnable qu’un homme politique qui a vécu tout le développement du pays peut penser à la même manière qu’au début du siècle quand ces camarades demandaient aux ruraux de faire la guerre et eux allaient dans des missions pour faire des études sur le dos des contribuables, grâce aux « dirhams » que collectaient les mercenaires du parti dans les montagnes et les déserts du pays en faveur de la « résistance ». Monsieur AL Fassi, ajoute que l’officialisation de l’Amazigh dans la constitution coûterai cher au pays, du fait que les documents officiels, les panneaux, les plaques et l’école doivent s’écrire en deux langues.

Monsieur Abbas Al Fassi, s’il déclare la guerre actuellement à l’officialisation de la langue amazigh si parce que c’est le seul créneau qui reste à son parti. Pendant plus de 50 ans le parti de Abbas Al Fassi voulait nous faire avaler une Histoire mensongère qui voulait que les salafistes de l’Istiqlal soient les libérateurs de ce pays et que l’identité marocaine ne peut sortir du couple islam-arabité, les militants amazigh et pendant plusieurs décennies n’ont cessé de mener un combat civilisé et raisonné sur la base des textes internationaux des droits de l’homme. L’amazighité a eu gain de cause même partiellement au niveau des organisations internationales des droits humains, au niveau de l’Organisation des Nations Unies et au niveau du pouvoir suprême du royaume.

L’Amazigh est désormais une langue, par la force de la loi, elle dispose d’une institution officielle financée par l’Etat et placée horizontalement par rapport au gouvernement dont les panarabistes ont laissé leurs pions au niveau des ministères et des directions centrales. L’Amazigh est désormais obligatoire dans l’école publique, chose catégoriquement réfutée pour les salifications de l’Istiqlal il y’a seulement quelques années.

Malgré les reproches, les remarques et les observations que nous pouvons avoir quant à cette institution et sa façon de gérer le dossier de l’enseignement de Tamazight dans l’école publique, il n’en reste pas du moins que son existence et l’enseignement de tamazight à l’école, constituent un acquis très important et plein de symbolisme face aux panarabistes qui réfutaient, il n’y a pas très longtemps, même le fait que l’Amazigh soit de cité au Maroc.

Face ces percées importantes et symboliques, la junte des panarabistes n’a plus que de crier au risque de séparatisme et de la menace de l’unité nationale contre l’officialisation de la langue Amazigh.

En Algérie, la réponse du mouvement citoyen n’a pas tardé et a été mise à l’œuvre et avec force surtout après l’appel à la grève générale en Kabylie et le boycott presque total du référendum du 29 septembre dernier. Le taux de participation dans les deux grandes villes de la Kabylie n’a pas dépassé les 2%, Bouteflika doit en tirer de bonnes conclusions.

Au contraire, au Maroc, les propos de Abbas Al Fassi et d’autre concernant l’officialisation de Tamazight n’a pas vraiment suscité de réactions comme c’était le cas dans plusieurs occasions auparavant. La première réaction est à mettre à l’honneur de l’Association de Akhiat rien n’est fait par le mouvement amazigh marocain.

La réaction de l’AMREC a amené les décideurs du parti salafiste à réagir et rectifié le tir en publiant une réponse-communiqué à la Une du journal « Al Alam » appartenant au parti. La bizarrerie dans ce communiqué c’est qu’il parle au nom du parti, mais sans signature.

A croire le communiqué, l’observateur ne peut qu’être abasourdi étant que les propos avancés font du parti de l’Istiqlal un parti amazighiste par excellence. Alors que la relecture de l’histoire de ce parti fait état d’une amazighophobie sans égale.

Si les Imazighen sont arrivées à prendre la parole et à répondre en public à toute tentative d’atteinte au combat juste et légitime, ils ont beaucoup de travail à faire pour réhabiliter notre histoire jusqu’à maintenant fausse et erronée.

Les panarabistes responsables des malheurs subis par Tamazight et Imazighen doivent être poursuivis et démasqué par les militants. Les Imazighen, désormais ne sont plus des analphabètes, l’enseignement voulu par les panarabistes pour nous faire perdre notre identité n’a fait que nous encourager à la défendre en vue de sa réhabilitation.

Le combat n’est qu’à ses débuts…

Source: http://arehal.blogspot.com/2005_11_01_archive.html
 
 
 
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 22:02
 

Image TAYAFUT Présente la 2ème édition Amarg à ARRAS - NORD – PAS DE CALAIS
Le dimanche 2 décembre 2007 à 13H30
Une journée de musique Amazigh pour l’un des rassemblements majeurs du
nord de la France.

L'association Tayafut veut se positionner comme un acteur important pour les musiques actuelles et traditionnelles Amazigh en France. Grâce à la fréquence de programmation et de qualité, elle rencontre un public familial, où jeunes et moins jeunes se côtoient pour un plaisir de découvertes.

Cet événement se veut aussi fédérateur. Fidèle à son symbole
initial - la musique - ce concert mettra en lumière la musique Amazigh. Au
programme des artistes reconnu ainsi que de nouveaux talents confirmés.
Pour cette manifestation, le nord de la France est à l’honneur. Le double
objectif que sont la rencontre et la création de lien avec le public
nordistes, nous permet de continuer à unir et à faire partager nos valeurs
à tous.

Le concert en quelques mots…

Hamid Inerzaf : à travers ses mélodies traditionnelles et sentimentales.
Raïss Tijani : un savant mélange de hip-hop, funk, soul et Amazigh.
Groupe Imzwarne : groupe de musique Amazigh nordiste, au talent prometteur.
Azil Akindouch : ce bruiteur vocal est à écouter sans modération.

Informations pratiques :

Un car est à disposition sur réservation (places limitées) pour les
parisiens qui souhaitent se rendre à l’événement.

Prix : prévente 15 € frais de location inclus
20 € sur place.
Lieu : Salle Evènementiel N39, 231 rue Cambrai, 62000 à Arras
De Paris : A1, sortie Arras.
De Lens : N17

Réservation et renseignements : 06 24 65 19 33
06 59 36 78 42
mail : Contact@tayafut.com
msn : tayafut@hotmail.fr
web : www.tayafut.com


association loi 1901

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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 23:53


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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 21:28
Littératures berbères et oralité

 

Les sociétés berbérophones ont produit une expression littéraire orale d'une très grande qualité, digne, sans aucun doute, de figurer au premier rang du patrimoine des cultures orales du monde entier.

 

Plusieurs facteurs semblent y avoir contribué. En premier lieu, la persistance de l'oralité a valu à ces littératures berbères de demeurer dans un grand état de fraîcheur, relativement préservée des intrusions et des transformations induites, dans d'autres langues, par la concurrence et la pression de l'écrit. Il a fallu attendre que des transistors la détrônent pour qu'elle vienne à tomber en désuétude ; encore certaines formes peuvent-elle aujourd'hui survivre, voire revivre en maintes occasions, sous des formes renouvelées... Nous pensons plus particulièrement à la chanson. Cette littérature orale s'est aussi trouvée heureusement " fécondée " par la rencontre de deux grands courants culturels qui s'y sont étroitements mêlés.

D'abord un vieux fond méditéranéen d'inspiration très ancienne et parfois encore proche du genre mythique, de tradition strictement orale, tel qu'on peut en trouver encore quelques brides dans les productions culturelle du Nord de la Méditerranée. Ce soubassement méditerranéen a été ensuite complété d'apports appartenant, certes, au même fond universel de thèmes, mais parfois fixé et retransmis après un passage par l'écrit.
C'est le cas, pour la littérature orale en prose par exemple, des contes des " Mille et une nuit " : diffusés en langue arabe écrite par des lettrés, puis repris en transmission orale par des pèlerins ou des conteurs professionnels, éventuellement. traduits, adaptés dans d'autres langues, ils se sont intégrés au répertoire de contes déjà connus, en s'y assimilant, en l'occurrence en se berbérisant.
Une oralité élaborée Toutes ces productions littéraires orales, qu'elles soient en prose ou versifiées, ont la commune propriété d'être dites dans une langue sensiblement différente de celle en usage dans la vie quotidienne.
De même que l'on reconnaît dans les cultures à écriture un style écrit, de même il existe dans les cultures d'expression orale un style littéraire oral très élaboré.
Cette langue littéraire se distingue par un vocabulaire qui privilégie des mots rares, anciens ou empruntés à d'autres langues (l'arabe ou les langues latines par exemple) par une syntaxe particulière, plus audacieuse, où les changements dans l'ordre des énoncés de phrases sont autorisés, les règles d'accords parfois transgressées, les pronoms parfois négligés...

Cette sophistication faite de libertés, d'écarts au langage courant, a l'avantage d'uniformiser une langue entendue comme langue littéraire par de nombreux auditeurs et locuteurs, au delà de la diversité dialectale. Cette langue littéraire, langue des poètes professionnels par exemple, qui se déplacent de village en village est ainsi largement comprise. A travers ces particularités communes des symboles employés comme des tournures qui lui sont propres, on peut lui reconnaître une vocation unificatrice.
Elaboration très soignée, encore, de la structure même de ces productions littéraires orales, non seulement en poésie, mais aussi en prose.
L'oralité exclusive de la transmission peut-être encore davantage que l'écriture-lecture un travail tout particulier de la construction d'un récit fait pour être écouté, entendu, retenu.
Ces récits découvrent des règles d'une véritable architecture de la narration tant en prose qu'en vers, des codes rythmiques qui les ponctuent et les scandent...
L'on saisit ainsi toute la multiple et exeptionnelle richesse de cette littérature collective aujourd'hui perdue dans des sociétés où la littérature s'est désormais individualisée sous la pression de l'écrit. Les genres en sont nombreux, leur variété différentes selon les régions, les communautés dialectales qui montrent plus ou moins d'affinité ou de prédilection pour tel ou tel genre, voire même telle combinaison ou chevauchement de genres.

 
Variété en prose
 

Les contes en prose sont sans doute le genre le plus menacé aujourd'hui de disparition. Dits par des conteuses surtout, au cours des veillées collectives, de la conccurence de l'audiovisuel entraîne leur disparition. Les plus nombreux- sont les contes " paysans " qui traitent des rapports des hommes vivant en société avec les forces naturelles qu'il faut vaincre. Le héros-type est médiateur vainqueur de tous les dangers de la nature hostile -où les ogresses sont tout particulièrement nombreuses - . défenseur du groupe dont il assure la pérennité et la reproduction. Ces contes font partie d'une large culture méditerranéenne.
Ainsi en est-il du " Petit Poucet Kabyle " : Mqidech ( Débrouillard ) est le septième fils d'un père qui a de nombreuses épouses. Sa mère était stérile mais elle l'a conçu après avoir mangé une demi-pomme ( ou une demi-poire selon les récits ) et c'est oourauoi il est tout petit, mais plein d'astuces. Il peut se passer de sommeil et on dit de lui " Mqidech, porte-malheur qui ne dort pas et n'a jamais sommeil ".Un jour, il arrive avec ses frères vorace qu'elle pourrait non seulement le manger mais aussi la terre sur laquelle il marche. Ses frères acceptent le repas que leur offre l'ogresse. Lui le refuse et veille pendant qu'ils dorment. Il prépare un plan de fuite. Mais ses demi-frères, jaloux de sa débrouillardise, l'envoient affronter seul l'ogresse.
Il la met tellement en colère qu'il lui jette un matelas, un moulin à graine et un plat (ou une poule ) et il réussit à capturer l'ogresse et à l'enfermer dans un coffre. Il fait brûler l'ogresse et fini par prendre sa femme...
Une deuxième catégorie de contes puise son inspiration dans une veine plus orientale, plus citadine, influencée en partie par les Mille et Une Nuits par exemple, mais revues et corrigées, berbérisées.
Une version Kabyle d'Aladin en fait un orphelin, fils unique, soucieux d'aider sa mère. Ses prouesses sont accomplies grâcre une lampe et surtout, " un anneau de puissance " conquis à un méchant Marocain, à qui il enlève une fille de sultan qui. devenue sa femme, lui donne accès au pouvoir.

 
Variété en poésie
 

Les genres versifiés sont encore plus variés. En pays touareg s'est tout particulièrement développé un genre de poésies d'amour que l'on qualifie souvent d'amour courtois, aux séances ritualisées lors de réunions, l'ahal, véritables cours d'amour où sont chantés les bonheurs ou les malheurs amoureux de jeunes filles et jeunes gens.
Dans les régions berbérophones du Nord maghrébin, les poésies chantent plus souvent l'amour malheureux. Les métaphores de la femme aimée font appel à un bestiaire qui peut varier selon les régions : la perdrix dans le Tell, du Rif aux Kabylies, plus souvent la pigeonne en pays chleuch. quoique l'on puisse rencontrer aussi la pigeonne personnifiant la belle dans les contes Kabyles. Nombreux sont les chants poétiques qui accompagnent les fêtes saisonnières ; les fêtes agraires, ils sont entendus aux grandes étapes de l'année agricole, fêtes destinées à assurer la fertilité des champs. D'autres accompagnent les fêtes et cérémonies familiales, les mariages où l'on célèbre les louanges des familles qui unissent leurs destins. D'autres encore sont moins collectifs, ainsi les berceuses dans l' intimité de la mère et de son enfant.

 

Très souvent, une certaine improvisation est laissée aux chanteurs de poèmes qui n'hésitent pas à informer ainsi leurs auditeurs des événements de la vie quotidienne villageoise, voire même à critiquer les autorités. De plus en plus rares à présent, se font les occasions de productions poétiques telles qu'elles pouvaient avoir lieu il y a encore peu de temps. Mais d'autres formes apparaissent...
C'est par exemple, à la frontière de l'orale et de l'écrit, des pièces de théâtre.
C'est surtout l'art de la chanson. Nombreux sont les groupes berbérophones qui puisent leur inspiration dans l'art poétique oral (chant de travail, berceuse...), nombreux sont aussi les écrivains qui enrichissent leur œuvre en puisant dans les racines berbères un renouvellement littéraire.

Christelle Le Gallo


 

Bibliographie
Langue et litterature berberes chronique des études XII de Shaker (Vague Verte)
Langue et littérature berbères de Chaker Salem/Bounfou (L'Harmattan)
Littératures berbères : Des voix : Des lettres Paulette Galand-Pernet (PUF)
Essai sur la littérature des Berbères Henri Basset ( Ibis Press )

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 20:55

A qui donner la Zakât ?

Shaykh Sâlih Al-Fawzân

 

Sache qu’on ne peut donner la Zakât qu’aux catégories de personnes qu’Allah a exposé dans Son Livre, Allah dit : « Les aumônes (obligatoires, la Zakât) ne sont que pour les indigents, les pauvres, ceux qui travaillent (à les percevoir), ceux dont on veut rapprocher les cœurs, pour affranchir (les esclaves), ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (dans le besoin). Ceci est une obligation venant d’Allah ! Et Allah sait tout et Il est Sage. » (At-Tawbah : 60) Les catégories citées dans ce noble verset sont celles qui méritent la Zakât, et il y a unanimité (des savants) pour dire qu’il n’est pas permis d’en donner quoi que ce soit à d’autres qu’eux.

[…]

Le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit à une personne qui l’interrogeait : « Si tu fais partie de l’une de ces catégories, je te donne (de la Zakât) », ceci car certains hypocrites s’étaient plaints auprès du Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) du partage des aumônes, et Allah a montré que c’est Lui qui a partagé, Il en a montré le jugement, Il se l’est attribué à Lui, et ce partage n’appartient à personne d’autre.

Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a dit : « Il est obligatoire de la donner à ces huit catégories si on en trouve, sinon on va la donnerqui sont présents et envoyer le reste vers les lieux où on trouve ces autres catégories. »

à ceux d’entre eux

Il dit aussi : « Il n’est permis de la donner qu’à celui qui va l’utiliser pour obéir à Allah, car Allah l’a légiférée comme aide pour l’obéissance pour celui qui en a besoin parmi les croyants ou ceux qui les soutiennent. Celui qui ne prie pas, même s’il en a besoin, il ne faut pas lui en donner quoi que ce soit, et ce jusqu’à ce qu’il se repente et accomplisse la prière. »

Il n’est pas permis de s’écarter de ces huit catégories citées par Allah pour donner dans d’autres actes de bien, comme la construction des mosquées ou des écoles, d’après la Parole d’Allah : « « Les aumônes (obligatoires) ne sont que pour les pauvres, les indigents… », ici « que » (innamâ) induit la stricte limitation, appuie le jugement de ce qui suit et rejette ce qui est en dehors (de ces huit catégories). Le sens est alors : les aumônes ne sont pas destinées à autres que ceux-là, mais uniquement à eux. Et Allah n’a nommé ces huit catégories que pour montrer que la Zakât ne sortait pas de ces catégories et ne pouvait être donnée à d’autres.

Ces catégories se divisent en deux :

- Ceux qui sont dans le besoin parmi les musulmans

- Ceux qui, si on leur donne de la Zakât, cela aidera l’islam et les renforcera (dans leur foi).
[…] ces huit catégories sont :

1 – Les indigents : ils sont plus dans le besoin que les pauvres, car Allah a commencé par eux, et Allah ne commence que par ce qui est plus important. Les indigents sont ceux qui ne trouvent rien pour vivre et ne peuvent chercher cette subsistance eux-mêmes, ou n’en trouvent qu’une partie mais insuffisante. Il faut leur donner de la Zakât ce qui va leur suffire s’ils ne trouvent vraiment rien de quoi vivre, ou leur donner le complément nécessaire s’ils ne trouvent pas suffisamment de quoi vivre une année complète.

2 – Les pauvres : leur condition est meilleure que celle des indigents, le pauvre est celui qui trouve presque suffisamment de quoi vivre ou la moitié. On lui donne de la Zakât le complément qui va lui suffire à vivre une année entière.

3 - Ceux qui travaillent à la percevoir : ils sont ceux qui la collectent, la protègent et la distribuent à ceux qui la méritent sous l’ordre du gouverneur des musulmans. On leur donne de la Zakât un salaire pour leur travail, sauf si le gouverneur leur octroie déjà un salaire, dans ce cas ils n’ont aucun droit à la Zakât. Aujourd’hui, les collecteurs sont payés par l’Etat, il leur est donc interdit de prendre quoi que ce soit de la Zakât pour leur travail, car ils ont déjà reçu un salaire pour leur travail.

4 - Ceux dont on veut rapprocher les cœurs : ils sont de deux types : mécréants et musulmans. On peut donner la Zakât au mécréant si on espère sa conversion à l’islam afin de renforcer son intention et sa motivation, ou si en lui donnant la Zakât on va protéger les musulmans de son mal ou du mal d’un autre. Quant au musulman, on peut lui donner de la Zakât pour renforcer sa foi ou si on espère la conversion des gens de son rang, et pour d’autres buts semblables profitables aux musulmans. Mais il ne faut faire cela qu’en cas de nécessité, car ‘Umar, ‘Uthmân et ‘Alî ont délaissé l’octroi à ceux dont on veut rapprocher les cœurs, car cela n’était pas nécessaire à leur époque.

5 - Pour affranchir (les esclaves) : ils sont ceux qui sont faits prisonniers et qui ne trouvent pas de quoi se faire libérer, on peut alors donner de quoi payer la rançon et les libérer de leur joug. Il est aussi permis au musulman d’acheter un esclave avec sa Zakât et de l’affranchir. Il peut aussi racheter avec la Zakât le prisonnier musulman, car en faisant cela on libère le musulman de la captivité.

6 - Ceux qui sont lourdement endettés : ils sont de deux types :

Celui qui est endetté pour d’autres, par exemple s’il y a une divergence entre deux tribus ou deux villages sur une affaire de droit du sang ou d’argent et que cela amène entre eux haine et inimitié, quelqu’un peut s’interposer et donner de ses biens en compensation de ce qu’il y a entre eux, afin de mettre fin à cette querelle. Celui qui fait cela aura fait un grand bien et il lui est permis de le prendre de la Zakât afin que cela ne le prive pas de tous ses biens et que cela l’encourage lui et d’autres à accomplir cet acte noble qui met fin aux querelles et aux troubles. Plus encore, le Législateur a clairement exposé ce cas, comme il est rapporté dans le Sahîh Muslim d’après Qubaysah qui dit : « Je me suis acquitté d’une dette (pour un autre) et le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) m’a dit : « Reste jusqu’à ce que les aumônes (Zakât) nous arrivent, afin que nous ordonnions qu’on te la donne. »
Celui qui est endetté pour lui-même, comme celui qui veut acheter sa liberté à un mécréant, ou celui qui a une dette qu’il ne peut régler. On lui donnera alors de la Zakât de quoi payer sa dette.

7 - Dans le sentier d’Allah : c'est-à-dire donner à ceux qui sont partis combattre et qui ne perçoivent pas de salaire (du gouverneur), car le sens générale de « sur le sentier d’Allah » est le combat, Allah dit : « Allah aime ceux qui combattent sur Son sentier » (As-Sâff : 4) et Il dit : « Combattez sur le sentier d’Allah. » (Al-Baqarah : 190).

8 - Le voyageur (dans le besoin) : c'est-à-dire le voyageur stoppé dans son voyage du fait qu’il n’a plus d’argent ou qu’il l’a perdu. (Littéralement dans le verset : « Fils du chemin ») ainsi on a nommé celui qui est sur les routes « fils du chemin ». On peut lui donner ce qui va lui permettre de rentrer chez lui, et s’il est en chemin vers un autre pays, on va lui donner ce qui lui permettra de s’y rendre et de revenir chez lui. Entre dans cette catégorie : l’invité comme l’a dit Ibn ‘Abbâs et d’autres. Et si on donne quelque chose au voyageur, au combattant, à l’endetté ou au prisonnier et qu’il en reste quelque chose après avoir comblé leur besoin, ils doivent le rendre, car ils ne possèdent pas totalement ce qu’on leur a donné, mais uniquement ce qui leur est nécessaire. Cela ne leur est dû qu’en raison d’une cause et si cette cause disparaît le droit aussi disparaît.

Sache qu’il est permis de donner l’intégralité de la Zakât à une seule des catégories citées, Allah dit : « Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c’est bien. Mais si vous les donnez en secret aux pauvres, c’est encore mieux pour vous. » (Al-Baqarah : 271) Aussi d’après le hadith de Muâdh ibn Jabal, lorsque le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) l’a envoyé au Yémen : « Informe-les qu’Allah leur a rendu obligatoire une aumône prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres. » (Al-Bukhârî et Muslim). Dans le verset et le hadith, une seule catégorie est citée, ce qui montre que l’on peut ne la donner qu’à eux.

On peut également ne la donner qu’à une seule personne, car le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a ordonné à Banî Zarîq de donner leurs aumônes à Salmah ibn Sakhr (Ahmad). Il dit aussi à Qubaydah : « Reste jusqu’à ce que les aumônes (Zakât) nous arrivent, afin que nous ordonnions qu’on te la donne. » Ces deux hadiths montrent qu’il est permis de ne donner qu’à une seule personne parmi les huit catégories.

Il est préférable de la donner aux proches dont la prise en charge n’est pas obligatoire, ceci de proche en proche, d’après la parole du Prophète : « L’aumône que tu feras à ton proche et à la fois une aumône et maintien des liens de parenté. » (At-Tirmidhî)

Il n’est pas permis de donner la Zakât à la tribu des Banî Hâshim, auxquels s’ajoutent la famille de ‘Abbâs, ‘Alî, Ja’far, ‘Aqîl, Al-Hârith ibn ‘Abd Al-Muttalib et Abû Lahab, d’après la parole du Prophète : « Les aumônes ne conviennent pas à la famille de Muhammad, ce ne sont que les impuretés des gens. » (Muslim)

Il n’est pas permis de donner la Zakât à une femme pauvre si elle est prise en charge par son mari qui lui est riche, également au pauvre s’il a un proche riche qui le prend en charge, car ils peuvent se passer de prendre de la Zakât.

Il n’est pas permis de donner la Zakât aux proches dont la prise en charge est obligatoire, car ce faisant celui qui agit ainsi « protègerait » son argent. Quant à ceux qu’il prend en charge par bonté (et non par obligation) il peut leur donner de sa Zakât. Ainsi, Al-Bukhârî rapporte que l’épouse de ‘Abdullah a interrogé le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) à propos de deux neveux orphelins qu’elle élevait, si elle pouvait leur donner sa Zakât ? Il répondit oui.

Il n’est pas permis de donner la Zakât aux ascendants qui sont les parents et grands-parents, ni aux descendants qui sont les enfants et petits-enfants.

Il n’est pas permis de donner la Zakât à l’épouse car elle n’en a pas besoin étant donné qu’il doit la prendre en charge, et que ce faisant il « protègerait » son argent.

Le musulman doit s’assurer de la situation de ceux à qui il donne sa Zakât, s’il la donne à celui dont il pense qu’il la mérite, puis il lui apparaît qu’il ne la mérite pas, cela ne lui est pas compté, mais si rien ne lui apparaît cela lui est compté. Il se suffit de ce quisalallahu ’alayhi wasalam), il les a regardés et a vu qu’ils étaient robustes, il leur dit : « Si vous voulez je vous en donne une part, mais (sachez) que ni le riche ni l’homme fort et capable n’y a droit. » (Abû Dâwûd).

Source : Al-Mulakhas Al-Fiqhi p.258-263.
Traduit par les salafis de l’Est.

 
 


Zakât Al Fitr

 

Zakât El Fitr est une aumône obligatoire pour tout jeûneur pour qu'il soit purifié de tout ce qui aurait pu entacher son jeûne. Il est en outre tenu de la verser, le cas échéant, pour toutes les personnes dont il a la charge.

Par ailleurs, cette Zakât permet aux nécessiteux de passer la fête de l’Aïd dans les meilleures conditions possibles. Cette journée étant caractérisée par un climat de joie, de pardon et de fraternité, elle devrait dispenser les pauvres de demander l'aumône. Son montant est fixé en fonction du prix de certaines denrées alimentaires. Elle a été fixée cette année à 5 € par personne à charge    

Quand la sortir ?

On peut la sortir dès le début de Ramadan. Surtout si on la donne à un organisme de charité . Plus tôt l''organisme la reçoit-il et plus tôt il peut prendre ses dispositions afin qu'elle puisse être remise aux nécessiteux pour l'Aïd El Fitr. C'est d'ailleurs cet avis que préconisent un grand nombre de savants dont le Cheikh Youssef Al Qaradawi.

       

Comment vous faire parvenir ma Zakât Al Fitr ?

Vous pouvez vous acquitter de votre Zakât dès le début du Ramadan par plusieurs méthodes:

  • En nous envoyant un chèque,

  • Par carte Bleue, soit en ligne sur notre site,

  • En utilisant les tirelires déposées à cet effet chez certains commerçants,

  • En liquide dans les locaux du Secours Islamique,

  • Par mandat compte: compte postal CCP 2919 D Paris en précisant "Zakât El Fitr".



    Zakât Al Maal

    Le mot " Zakât ", souvent traduit en français par "aumône légale" ou bien "impôt social purificateur", signifie littéralement "purification", « épanouissement ». Il est également lié aux notions de bénédiction, croissance et développement.

    Il désigne l'aumône obligatoire que chaque musulman verse en vertu des règles de solidarité au sein de la communauté musulmane.

    Troisième pilier de l'Islam (après l'attestation de foi et la prière), la Zakât est en effet une obligation pour tout musulman possédant une richesse minimum (appelée Nisâb).

    Le Nisâb :

    Le Nisâb est la fortune minimale au-delà de laquelle l'acquittement de la Zakât est obligatoire. Elle correspond à l'équivalent de 85g d'or, soit actuellement 1250 € environ. Le musulman qui possède ce niveau minimum de richesse , ou d'avantage, après un an est considéré comme assez riche pour payer la Zakât.

    Pour quels biens est-elle due ?

    La Zakât est due pour les biens suivantes : l'or, l'argent, les marchandises, le bétail, les produits agricoles, l'exploitation minière, les actions en bourse, les titres et les obligations… Si un bien est acheté avec l'intention d'en tirer un profit après la vente, la Zakât est payable sur la valeur actuelle totale.

    Si vous avez un commerce, la Zakât n'est pas due sur le bâtiment, les installations, les équipements de bureau ou les véhicules de fonction. En revanche, les fonds de roulement et tous les profits qui ont étés économisés plus d'un an, seront soumis à la Zakât (pour plus de détails, nous contacter).

    Pour l'argent qu'on possède, la Zakât s'élève à 2.5% du montant total. Par exemple une personne possédant 1000 € d'économie donnera 1000* 2,5/100 = 25 € pour la Zakat.

    Fatwa du Cheikh Fayçal Mawlawi (jurisconsulte et membre du Conseil Européen de la Fatwa et de Recherches) :

    “ En cas de besoin urgent, les musulmans sont autorisés à faire parvenir l’aumône collectée (Zakat al Maal ou Zakat al Fitr), dans tous pays où vivent d’autres musulmans. Donner la Zakat aux musulmans dans ces pays, a été autorisé par le consensus des Ulémas (Ijmâ'), et a été considéré préférable par la plupart des jurisconsultes.”  

     

 

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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 21:11
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 17:59
 
 
NIGER

Messages du Président de la République Amazighe Tumoujgha (Pays Touareg) aux Présidents des états du Mali, du Niger, de la Libye et de l'Algerie

 

Niger
Mali
Algérie
Lybie
Mamadou TANDJA.
Amadou Toumani TOURE
Abdelaziz Boutefliqa
Mamer Qadhafi

 

 

Monsieur le Président de la République,

En ma qualité de President de la République de Tumoujgha (Pays Touareg), j'ai le grand honneur de vous annoncer la naissance de notre Etat, voisin de votre Pays.

Nous vous rappelons que historiquement cet Etat a existé depuis la nuit des temps, et que les Touaregs ont vécu dans cet espace qui a été le leur jusqu'à l'arrivée de la France.

Nous tenons à vous signifier notre désir d'entretenir des rélations pacifiques avec votre Pays, dont les Nations composantes sont des Nations amies, car le processus de création de Tumoujgha est irreversible.

Nous tenons à affirmer notre Souveraineté en tant que Nation-Etat sur notre terre dont les frontières ont été confirmée par la France, Pays colonisateur à travers la loi n°57 -7- 27 du 10 janvier 195 7, créant l'OCRS, droit reconnu par la Déclaration des Droits de Peuples Autochtones votée par l'ONU le 13 septembre 2007, et dont vous êtes signataire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma trés haute considération.
Le President de la République de Tumoujgha
     Source : mondeberbere.com
Date : 2007-10-03
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 02:43

        

Le Maroc dit–on est politiquement un pays arabe. Mais l’est-il biologiquement et linguistiquement ?

 

 

 

En effet, si les généticiens sont aujourd’hui formels que les Nord-africains ne sont pas de la race arabe. Il n’en demeure pas moins que les linguistes partagent le même avis. La preuve qu’est ce que la darija(1) et la hassania(2)?

 

 

 

J’estime que pour bien répondre à cette question, il est nécessaire d’analyser de façon rationnelle les points suivants: Qui a élaboré la darija et la hassania ? Comment se sont –elle émergées ? Pourquoi a-t-on crée la darija et la hassania ? Où se sont elles formées? Quand est ce qui elles se sont constituées ?

 

 

 

De ce fait, il est possible d’identifier au moins quatre facteurs qui ont contribué à la genèse de la darija et la hassania :  1-  Le facteur historique. 2- Le facteur sociolinguistique. 3- Le facteur de la langue superstrat/substrat.  4-  Le facteur politico-idéologique.

 

 

 

1-      Le facteur historique :

 

 

 

Dés sa sortie en péninsule arabique, l’islam fut plus qu’une religion. Ce fut également un empire motivé par la volonté du profit et le désir de dominer le monde. Or, le premier mouvement expansionniste arabe fut lancé en 632 de notre ère par le calife Abu bakr. Et qui se prolongea sous le règne  des deux califes suivants Omar et Otmane. Pourtant, ils n’étaient ni des redoutables  chefs de guerres, ni des remarquables tacticiens. Et l’on se demande comment ils ont pu amasser et galvaniser des troupes de combattants ? Et pourtant la justification est simple : l’islam promet au futur « martyre », 72 nanas et des rivières de vin.  

 

Par la suite, sous la califa Omeyyade (3) commença une nouvelle vague de la guerre sainte musulmane (jihad) qui était à la fois génocidaire et destructive. Dés 710, les omeyyades parviennent à étaler leur domination   sur le royaume de la Reine tamazighte Tihia arabisée en El kahina.

 

Ainsi, commença en Afrique du nord une étape historique macabre caractérisée par des carnages et des exodes massifs de la population Amazighe vers les montagnes ou l’éparpillement dans le Tinéré (grand Sahara). Une petite partie de la population a été contrainte à se convertir à l’islam pour plusieurs raisons : premièrement, pour échapper au massacre. Et secondo, pour éviter les désagréments et les tracas du statut « dhimmi » (4) sans pour autant échapper au statut « mawali » (5).

 

 

 

2-      Le facteur sociolinguistique :

 

 

 

Dans ce paragraphe, j’aborderai le second facteur que j’avais nommé : le facteur sociolinguistique. Car il est aussi important de parler du contexte social des « mawalis » Nord-africains. Puisque, c’est sur leur territoire où apparurent la darija et la hassania.

 

A ce propos les colonies où la darija et la hassania se sont constituées, ont vu succéder trois phases historique très importantes :

 

2-1- La phase de l’occupation : On ne va pas retracer ici l’intégralité de l’histoire de cette époque – tel n’est pas notre objectif – toutefois, nous allons donner quelques points historiques qui nous aideraient à mieux comprendre la genèse de la darija et la hassania :

 

·        Sur le plan des droits civiques : Les Arabes attribuent le statut de mawali aux Nord-africains qui se sont converti à l’islam. Les Arabes considèrent le musulman non arabe comme un citoyen de second degré.

 

·        Sur le plan des affaires  religieuses : les monastères et les églises ont été transformé en mosquées et en écoles coraniques.

 

·        sur le plan culturel: les mawalis parlent un arabe imprécis.

 

2-2-La révolte des mawalis: Comme nous l’avons mentionné. La phase de l’occupation s’est caractérisée par l’établissement des envahisseurs Arabes d’un nouvel ordre politique, sociale et religieux. Néanmoins, au fil du temps, les mawalis occuperont de nouveaux rôles sociaux : soit dans l’armée Omeyyade, soit sur le plan  religieux. Car ce sont les mawalis qui vont devenir les moteurs essentiels de la transmissibilité de l’islam auprès de leurs frangins qui sont parties se réfugier dans les montagnes.

 

Malgré ce rapport plus au moins privilégié des arabes avec les mawalis. Le statut social de ces derniers demeure inchangé, c’est-à-dire des citoyens de second degré. Or devant cet état de fait, des mawalis  créèrent un mouvement de rébellion qui s’appelle les « kharijites ». Ces derniers militaient contre la fin de la domination due à l’ascendance. Ils revendiquaient un traitement égal entre tous les croyants musulmans. C’est ainsi à l’insu du conflit qui a opposé au proche orient les Abbassides (6) aux Omeyyades que les Kharijites parviennent à écraser à tout jamais la présence omeyyade en Afrique du nord.

 

2-3-La phase de l’après libération : Cette époque a vu la reprise du contact des mawalis avec leur frères qui  sont parties s’abriter dans les montagnes. La disparition des Omeyyades en Afrique du  nord aura des impacts majeurs sur le plan de la sociolinguistique. Car la langue cible pour les Amazighs ne sera plus la langue arabe comme s’était le cas dans la première phase, mais l’arabe imprécis dont se servent les mawalis. Autant dire que nous sommes là, au commencement de la genèse de la darija et la hassania.

 

 

 

La darija et la hassania ne sont qu'une démarche d’assimilation  mise en place par les Amazighs, de parlages impricis parlés par les mawalis qui auparavant avaient un contacte directe avec les Arabes. Ce sont  donc les Amazighs qui auraient élaboré la darija et la hassania, dans leur tentative de se réapproprier l’arabe imprécis énoncées par les mawalis qui étaient eux-mêmes proches des Arabes.

 

 

 

Or, est ce que la darija et la hassania sont vraiment des dialectes arabes ?

 

Désormais, il s’agit de la question que nous allons examiner dans le paragraphe suivant.

 

 

 

3-      La langue substrat/superstrat :

 

 

 

Pour que notre étude soit complète, nous allons analyser non seulement le vocabulaire de la darija et la hassania, mais également leurs grammaires et leurs syntaxes.

 

 

 

En effet, malgré que la base lexicale de la darija et la hassania provienne essentiellement de la langue arabe, il n’en demeure pas moins que leurs structures syntaxiques et sémantiques proviennent de la langue tamazight.

 

Or, devant cet état de fait, La darija et la hassania ne sont ni plus ni moins que deux créoles.

 

A titre d’exemple, voici la définition du terme « créole », tel qu’il est donné dans le dictionnaire : « Le créole est une langue issue d’un sabir ou d’un pidgin et devenu progressivement la langue maternelle d’une communauté. Dans certaines situations sociales, en réponse à des besoins de communication particuliers, sont nées des formes linguistiques hybrides, empruntant leur vocabulaire à différentes langues ou utilisant le vocabulaire d’une langue et la syntaxe d’une autre. Ces formes sont souvent utilisées à l’origine pour des raisons très concrètes, par exemple : colonisation, esclavage, commerce, etc. Elles empruntent leur vocabulaire à une langue dominante (langue superstrat) et leurs structures grammaticales à une langue dominée (langue substrat). Lorsqu’une telle forme est réduite à un vocabulaire peu important et à quelques règles de combinaison, on parle de sabir. Lorsque cette seconde couvre des besoins plus importants et que son système syntaxique et plus étoffé, on parle de pidgin. Ni le sabir ni le pidgin ne sont des langues maternelles. ».

 

 

 

Il reste néanmoins de souligner que le vocabulaire de la darija et la hassania n’est pas seulement composé de mots arabes, mais on y trouve également des mots provenant du français, de l’espagnole, de l’hébreu et même de la langue tamazight!

 

 

 

En tenant compte du fait que les bases syntaxiques de la darija et la hassania ne sont ni plus ni moins que celle la langue tamazight. Sur ces entrefaites, la genèse de la darija et la hassania n’était qu’une procédure de relexification de la langue tamazight par des lexèmes de la langue arabe, mais aussi par d’autres lexèmes comme nous l’avons mentionné précédemment.

 

 

 

Donc, la disparition des Omeyyades a permit le rétablissement du contact des mawalis nord-africains avec leurs frangins les Amazighs. Ces derniers se sont exposés à l’arabe non standard des mawalis relexifieraient les unités lexicales de leur langue maternelle en l’occurrence le tamazight sur la base des mots arabes entendus dans la bouche des mawalis.

 

Dès lors, la darija et la hassania ne sont pas des dialectes arabes mais des créoles que l'on ne peut pas insérer dans l'arbre généalogique de la langue arabe. Donc, cette dernière n’est pas l’ancêtre de la darija et la hassania.

 

 

 

Mais que venaient faire les Amazighs chez les mawalis ?

 

Puisque la darija et la hassania sont au départ parlées dans quelques bourgs, donc il s’agit vraisemblablement pour effectuer des échanges commerciaux.

 

 

 

Finalement, il ne faudrait pas oublier que l’araméen est l’aïeul de la langue arabe. Or, cette dernière n’est qu’un pidgin qui utilise des alphabets araméens et des chiffres hindis.  

 

 

 

Mais pourquoi sommes-nous entrain d’assister au phénomène de l’émergence soudaine et graduelle de la darija et la hassania ?

 

Ça sera la question que nous allons examiner dans la dernière partie de cet article que j’ai nommé : le facteur politico-idéologique.

 

4- Le facteur politico-idéologique:

 

Les premiers gens qui ont élaboré la darija et la hassania n’avaient pas l’intention  de décliner leur culture ni leur langue maternelle mais, uniquement trouver le moyen de communiquer avec l’autre.

 

A titre indicatif, après l’indépendance du Maroc moins de 2% de la population parlait la darija et la hassania dont une large frange n’est ni plus ni moins que des anciens refoulés de la péninsule Ibérique par le roi Ferdinand au 16ème siècle et qui sont venus se réfugier au Maroc.

 

Il est par conséquent nécessaire de préciser que ce sont ces derniers qui au nom du panarabisme cherchent à désamazigher le Maroc !

 

 

 

Il est utile aussi de rappeler qu’en 1956 date  de l’indépendance du Maroc. Le colonisateur Français avait choisi de léguer le pouvoir à la minorité panarabiste ! Et ceci, malgré que les autochtones Amazighs sont numériquement majoritaires.

 

Consciente de la faiblesse du nombre des locuteurs arabe au Maroc. La minorité panarabiste « marocaine » va user de tous les moyens pour inverser cette situation. Pour cela, ils vont réclamer du soutien et la collaboration du national socialiste Gamal ABDENACER et celle du baathiste (fascisme arabe) Hafez ALASSAD.

 

Ainsi, tous ensemble vont initier une politique scolaire pour ne pas dire un crime contre l’humanité s’appuyant sur une approche « hitlerjungend».

 

Dans ce cadre, ils ont fixé pour objectif le lavage de cerveau des enfants Amazighs de toutes traces de leur histoire, de leur langue et leur valeur civilisationnelles pour fabriquer des futurs pseudo-arabes tout craché.

 

Le programme de l’arabisation massive des jeunes écoliers Amazighs est exécuté par une énorme armada « d’enseignants » égyptiens, syriens et libanais sous la coordination de la ligue arabe. Reporter vous à ce site pour avoir de plus ample précision: www.arabization.org.ma

 

 

 

A titre d’exemple : l’histoire officielle du Maroc telle qu’elle est enseignée dans les écoles et les lycées commence à l’invasion de l’Afrique du nord par les troupes Arabes au 8ème  siècle. De ce fait, on peut lire que les marocains sont tous d’origine yéménite ! Ce n’est pas tout. Les manuels scolaires du ministère de l’éducation nationale, qu’ils soient d’histoire, de littérature, de sciences ou même de technologie sont rédigés en arabe et font l’apologie de l’arabisme et de l’islamisme. Pendant ce temps, la langue et la culture des autochtones du Maroc passe totalement sous silence.

 

 

 

Il n’est pas un secret pour personne que la civilisation se transmet par l’écrit mais aussi par l’oral et que la télévision et la radio sont deux médias de masse qui permettent d’atteindre rapidement un grand nombre de personne. Or, si les panarabistes marocains contrôlent les masses médias, c’est dans le but de détériorer et d’effacer la mémoire collective des autochtones marocains. Bienvenue à Staline radio télévision !

 

Dans ce sens, les médias audio-visuels ne s’adresse aux marocains quasiment qu’en langue arabe. Pire, la 1ère chaîne publique ne diffuse quotidiennement que le journal télévisé en langue tamazighte qui dure dix minutes, bonjour la ségrégation. Alors que, la 2ème chaîne publique reste totalement bouchée à la langue tamazighte, bonjour le racisme.

 

Pendant ce temps, les programmes télévisés projetés par les deux chaînes « nationale » sont en quasi totalité d’origines égyptiennes, syriennes et libanaises!

 

 

 

Pour schématiser : les émissions en arabe bénéficient de 24 heures de diffusion quotidiennes, celle en français de 10 heures tandis que tamazight ne bénéficie que de 10 minutes pile ! A cela s’ajoute le fait que la radio publique en langue tamazighte ne diffuse que 12 heures par jour et reste en quarantaine de la bande FM ! A l’opposé de l’arabe et le français y sont présentes, elles y émettent 24/24 heures pour l’arabe, 16/24 pour le français et 2/24 heures partagée entre l’anglais et l’espagnol.

 

 

 

Devant cet état de fait, la population autochtone Amazighe s’indigne car elle ne se reconnaît pas dans un système médiatique qui les occultes et dont l’unique objectif est de répandre la langue et la culture des proches orientaux pour désorienter l’identité des autochtones marocains.

 

 

 

Quel est le bilan  de 50 ans d’acharnement tyrannique des panarabistes sur le peuple autochtone du Maroc ?

 

Le résultat est sans appel. Le jeune marocain ne maîtrise plus aucune langue humaine, que se soit le tamazight sa langue maternelle, que se soit l’arabe ou le français les langues des envahisseurs. Après ce constat, comment voulez-vous que les marocains puissent lire, bouquiner ou meme écrire!!!  

 

Devant cette catastrophe, j’affirme avec dégoût que les panarabistes ont tout simplement fabricoté une génération de sous-humains !    

 

 

 

Je pense que la lutte des Imazighnes doit être focalisée sur deux fronts : celui de l’éducation nationale et celui de la communication. Tout acquis dans ces deux domaines ne peut qu’être bénéfique pour notre chère culture.

 

 

 

(1) La darija est un terme qui désigne les parlages d’Afrique du nord. Ils ne sont pas issus de la langue arabe comme souvent déclaré.

 

 

 

(2) La hassania est un terme qui désigne le parlage du grand Sahara. La hassania n’est pas issue de la langue arabe comme souvent déclaré.

 

 

 

(3) Omayyades , ou Umayyades , en arabe Banou Oumayya. La dynastie des Omeyyades régna à Damas de 661 à 750 et à Cordoue de 756 à 1031. Elle fut fondée par Moawiyya, du clan quraychite, proclamé calife à Damas en 661 à la suite de sévères luttes avec le clan d'Ali.

 

 

 

(4) Dhimmi: statut légal des populations chrétiennes et juives en terre d'Islam. Dès le VII° siècle, lors de ses premières conquêtes militaires, l'Islam est entré en possession de nombreux territoires peuplés par des populations chrétiennes. Ces populations ont été soumises au dhimmi, c'est-à-dire à une imposition spéciale (le jizya et le kharâj) leur garantissant par ailleurs qu'elles auraient la vie sauve, que leurs biens seraient préservés et qu'une relative liberté de culte leur serait accordée.

 

 

 

(5) Mawali : Les nouveaux convertis chrétiens, juifs ils sont désignés comme des clients ou des affranchis. Ils sont considérés comme des sujets de seconde zone car ils ne sont pas de la race arabe.

 

 

 

(6) Abassides : Le nom vient de Abbas oncle du prophète. Les abassides sont des sunnites orthodoxes. Sous leur règne, la capitale se transporte de Damas à Bagdad (762).



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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 02:37
 

Traduction française, par Amernay, d'un texte en anglais du Père Zakaria Boutros.

 

 

                                     

Il est souvent dit que le coran est écrit avec un langage arabe pur.

 

 

 

« Nous l’avons fait descendre un coran en langue arabe, afin que vous raisonniez» chapitre joseph (surate Yusuf) 2.

 

 

 

Il existe 9 versets dans le coran qui stipulent que celui-ci est écrit avec un langage arabe pur. A cet égard, on peut citer les surates : surate Yusuf (Joseph), surate Taha, surate Alnnahl (les abeilles), surate chuâra (les poètes), surate Fussilat (distinguée),  surate achchura (consultation), surate azzukhruf (ornement), surate ahqaf, surate azzumar.

 

 

 

En effet, beaucoup d’annotateurs disent que « langage arabe pur » veut dire l’arabe le plus parlé couramment. Cependant, il se trouve que le coran contient 275 mots non arabes et qui proviennent à partir d’autres langues.

 

 

 

A ce sujet, on peut lire dans l’Encyclopédie Islamique, Tome 26 et page 8222, 8223 ceci : « les annotateurs ne voient aucune gaucherie que le coran contient dans son texte des mots qui proviennent des autres langues comme : l’hébreu, l’indien, le perse, l’éthiopien, l’amazighe, le latin, le copte, le grec et le syriaque. ».

 

 

 

Ibn Abbas exprime dans son livre : « Ils montraient le grand intérêt de l’origine de ses mots et de leur signification. ».

 

 

 

Egalement, Al Syouty  dans son livre « la perfection dans les sciences coraniques », met en évidence l’existence de 275 mots non arabes dans le coran. Et que ces derniers, ne peuvent en aucun cas être rattachés à la langue arabe.

 

 

 

De même, Al Moutawakely a publié une étude qui traite ce sujet. Idem pour le cheikh Ibrahim Al-lbiary dans son livre « l’Histoire du coran » « Tarikh  al quran » publié en 1981 au Caire par les Editions la maison du livre arabe.

 

 

 

Exemple de ces mots étrangers :  

 

 

 

·        « Tafaq’a » est un mot amazigh qui veut dire « projeté ». Voir la surate Alâraf, verset 22.

 

·        « Al toar » est un mot syriaque qui veut dire « la montagne ». Voir la surate Al baqarah, verset 63 (la vache).

 

·        « Al raq’im »  est un mot amazigh qui veut dire « la plaque ». Voir la surate Al kahf, verset 9 (la caverne).

 

·        « Taha » est un mot hébreu. Voir la surate Taha.

 

·        « Senin » est un mot hébreu qui veut dire « joli ».

 

·        «Assijjîl » est un mot perse qui veut dire « le livre ». Voir la surate Al anbiya, verset 104 (les prophètes).

 

·        « Al lstabrek » est un mot perse qui veut dire « épais ». Voir la surate Al dukhane, verset 53 (la fumée).

 

·        « Al sundus » est un mot indien qui veut dire « le rideau transparent ». Voir la surate addukhane verset 53 (la fumée).

 

·        « Sariah » est un mot grec qui veut dire « le ruisseau ». Voir la surate de Maryam, verset 24 (Marie).

 

·        « Mechkat » est un mot éthiopien qui veut dire « trou dans le mur ». Voir la surate Al nnur (la lumière).

 

·        « Juhannam » est un mot hébreu qui veut dire « l’enfer ». Voir la surate Al anfal, verset 36 (le butin).

 

·        « Al zakat » est un mot hébreu qui veut dire « la taxe sur l’argent ».

 

·        « Sajjîl » est un mot perse qui veut dire « la boue caillouteuse ».

 

·        « Adduria » est un mot éthiopien qui veut dire « la planète lumineuse ».

 

·        « Nachit Alaîl » est un mot éthiopien qui veut dire « l’insomniaque ». Voir la surate Al muzammil, verset 6 (l’emmitouflé).

 

·        « Keflain » est un mot éthiopien qui veut dire « deux plis». Voir la surate Alhadid, verset 28 (le fer).

 

·        « Al Q’swara » est un mot éthiopien qu veut dire « le lion ». Voir la surate Al muddattir, verset 51 (l’enveloppé).

 

·        « Al melah al oukhra » est un mot copte qui veut dire « la première religion ». Voir la surate saad, verset 7.

 

·        « Wara’houm » est un mot copte qui veut dire « aux trousses ». Voir la surate Al kahf (la caverne).

 

·        « Bata’nha » est un mot copte qui veut dire « regard externe ». Voir la surate Al rahmane, verset 53 (le gracieux).

 

·        « Uho’d » est un mot hébreu qui veut dire « un ».

 

·        « Assamad » est un mot hébreu qui veut dire « inclus tous les caractères ».

 

·        « Abareeq » est un mot perse qui veut dire « les récipients ». Voir la surate Al waqiah, verset 18.

 

·        « Injil » est un mot grec qui veut dire « annonciation ».

 

·        « Tabout » est un mot copte qui veut dire « cercueil ».

 

·        « Saradeq » est un mot perse qui veut dire « la tente ».

 

·        « Surah » est un mot syriaque qui veut dire « le chapitre ».

 

·        « Al Firdouss » est un mot perse qui veut dire « le jardin ».

 

·        « Attaghout » est un mot éthiopien qui veut dire « les opposés ».

 

·        « Maôun » est un mot hébreu qui veut dire « la marmite ».

 

 

 

Ce sont là quelques exemples de mots non arabes inclut dans le coran.

 

Et l’on se demande, si celui-ci est écrit en langue arabe pur ?


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