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Simane et Anaya.

  

10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 14:34
nouveau film chleuh: "TAGAT"



voilà un film qui pourra révolutionner le cinéma amazigh, a en juger la bande annonce ce film pourra prétendre sa place parmi les films de haut niveau, tant par les effets sonores, l'action, les mouvements de caméra, ca nous change totalement de l'amateurisme connu jusqu'a présent...

à vous d'en juger: bande annonce à télécharger ICI !

Source: imurgi.net
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 23:15

Presse marocaine : Quelques impressions … amazighes

Lahsen Oulhadj

 

Tout le monde s'accorde à dire que Tel Quel est un magazine on ne peut plus sérieux. Mais parfois il est vraiment à plaindre. Loin de moi de lui faire une quelconque leçon. Mais les faits sont là. Et têtus en plus. Ses journalistes sont malheureusement aussi atteints de cette maladie contagieuse qui consiste à enfermer, en faisant un pied de nez à l'Histoire et au bon sens, les Marocains, tous les Marocains dans le moule étouffant de l'arabisme. Ainsi donc ils ne peuvent être que des Arabes et le Maroc ne peut être que l'œuvre des Arabes. Vous en conviendrez, c'est plus que réducteur, inique, mensonger…

 

Coïncidence ou pas, actuellement, en France, fait rage une polémique déclenchée par quelques associations iraniennes. Elles s'insurgent à juste titre contre une exposition organisée à l'Institut du monde arabe dont l'intitulé est  les sciences arabes. Il semble, et là j'avoue en toute modestie que je ne suis pas un spécialiste, que la majorité des scientifiques, dont il serait question lors de cette manifestation, ne soient même pas arabes. À en croire nos amis persans, ils n'ont fait qu'utiliser la lingua franca de leur époque, l'arabe, comme on utilise l'anglais aujourd'hui. Considérerait-on comme australien ou américain un Japonais parce qu'il a publié ses travaux en anglais ? Logiquement non. Mais il appert que les Arabes ont une tout autre perception des choses. Et ce n'est pas Tel Quel qui va le démentir.

 

Pour ce magazine, le premier Arabe qui aurait foulé l'Amérique, serait nommé Zemmouri. Tant mieux pour les Arabes. Sauf qu'il y a un hic et de taille. Son nom n'est absolument pas arabe. Il est typiquement amazigh. Selon un article de Mohamed Boudhan, le directeur de Tawiza, ce courageux monsieur serait originaire du Moyen-Atlas et plus précisément de la grande tribu amazigh d'Aït Bouzmmour. Mais pour le savoir, une connaissance minimale de la langue et de la culture amazighes est quand même nécessaire. Justement, c'est ce minimum qui fait horriblement défaut aux journalistes de Tel Quel.

 

La même chose peut être dite dans le cas de Najat Aâtabou. Cette artiste non moins connue, originaire étrangement elle aussi, de cette même région du Moyen-Atlas, a été estampillée arabe et même affublée d'un grand «représentante de la femme arabe ». Enfin, n'exagérons rien ! Je ne pense pas que la femme saoudienne ou égyptienne écouterait les mélopées atlassiennes de Najat. Je ne sais même si elle soupçonne son existence. Et même si c'est le cas, je doute fort qu'elle comprenne un traître mot de ses chants. C'est connu le darija pour les «frères et sœurs » du Moyen-Orient, au grand dam de notre faune exaltée de baâthistes, est un charabia incompréhensible. Faire donc de Najat Aâtabou le porte-voix de la femme arabe est tout bonnement d'un ridicule formidable.

 

Posons une vraie question, celle à laquelle les journalistes de Tel Quel n'ont pas pensé ou n'ont pas voulu penser. Tellement c'est normal, pour eux, qu'un ou une Amazigh chante en darija ou en arabe. Pour quelle raison donc Najat Aâtabou a-t-elle troqué son tamazight pour le darija? Je ne pense pas qu'on se réveille un beau matin en se disant : « désormais, je vais chanter en darija, rien qu'en darija ». Je sais que cette artiste a déjà chanté dans sa langue maternelle. Mais franchement, entre nous, si elle avait continué à le faire, est-ce qu'elle serait connue comme elle l'est maintenant? Passerait-elle dans les médias marocains? Serait-elle interviewée par Tel Quel? Aurait-elle l' «insigne honneur» de porter le titre de la femme arabe et même d'être sa parfaite représentante? J'en doute fort. Non parce que le tamazight est moins compris ou parce qu'il n'est pas «chantable» pour des handicaps qui lui sont intrinsèques, mais parce que, au Maroc, il y a un parti pris négatif généralisé vis-à-vis de tout ce qui est amazigh. Même si Tabaâmrante chante exclusivement en tamazight, elle est, et de loin, la première chanteuse à faire écouler dans le marché le plus grand nombre d'albums par an. Ses ventes sont à faire pâlir d'envie tous ses « légitimes » chanteurs et autres musiciens arabo-marocains. Pourtant, on ne la voit qu'extrêmement rarement dans «nos» médias. Des médias qui, jusqu'à nouvel ordre, ont une préférence toute particulière pour tout ce qui est moyen-oriental, arabe et occidental. Depuis belle lurette, leur devise est malheureusement « tout sauf l'amazighité ». Et ce n'est pas près de changer malgré l'IRCAM et malgré les beaux discours. Pour vous en convaincre, vous n'avez qu'à voir les dernières chaînes autorisées par le très officiel HACA.

 

Said Taghmaoui

Laissons Tel Quel, et parlons de la MAP. Je pense quand même que vous connaissez le sens de ce joli sigle. Pour ceux qui ne le savent pas, c'est le Maghreb arabe presse. Déjà le nom nous annonce la couleur. La suite ne sera donc pas surprenante. Dans une de ses dépêches de cette «prestigieuse» agence, connue pour être à cheval sur la déontologie professionnelle, on nous apprend que l'acteur Said Taghmaoui est le premier arabe à percer à Hollywood. Ce que je sais c'est que cet Agadirois pur sucre est fier de son identité amazighe – il l'a dit et répété au journal français, libération- d'autant plus qu'il parle parfaitement bien le tamazight même s'il a grandi en France.

 

Je ne sais pas ce que pense l'intéressé de ce nouveau titre que lui est décerné par la MAP, à l'insu de son plein gré. Mais reconnaissons que c'est quand même ridiculissime. C'est comme si nous, les Amazighs, avions considéré Omar Cherif, comme l'un des nôtres. Je suis sûr que les Arabes ne seraient pas contents et n'hésiteraient à nous le dire. Mais que voulez-vous, c'est la MAP. Arabiser à tout bout de champ est sa grande spécialité.

 

Toujours à propos de la presse marocaine. Je ne pourrais m'empêcher de dire un mot sur le dossier consacré par un magazine casablancais, le Reporter, au mouvement amazigh. Non, rassurez-vous, pour une fois on n'a rien arabisé. Mais la photo qui l'illustre accuse tous les fantasmes qu'une soit disant élite bien pensante peut se faire des Amazighs. De qui s'agit-elle? D'une jolie jeune femme d'Imi-lchil, reconnaissable facilement aux habits typiques de sa région.

 

Nonobstant le discours extrêmement moderne de la mouvance amazighe, évoqué en long et en large dans le même dossier, qu'à cela ne tienne. En guise d'illustration, les responsables du Reporter n'ont trouvé mieux qu'une photo folklorisatnte, dépréciative au demeurant, dégotée certainement dans je ne sais quel dépliant de l'office marocain du tourisme. Le message est clair : vous les Amazighs, vous aurez beau vous démener comme des diables, mais vous resterez toujours un peuple des cartes postales et autres fasicules touristiques. En un mot, un peuple exotique qui n'est évoqué que pour appâter les mordus des sensations fortes et du dépaysement total. C 'est triste, mais malheureusement c'est ainsi.

 

At least but not last, il serait intéressant d'évoquer un député de mon coin dans le Souss, Achtouken- arabisé arbitrairement et scandaleusement pour devenir, si absurde que cela puisse être, Chtouka. Il s'agit de Mohamed ben Said Aït Idder. Ce marxiste notoire –sans avoir jamais lu le Capital selon son propre aveu- et grand défenseur du bâathisme devant l'Éternel, a donné une interview au journal arabo-marocain, Al-Jarida.

Un point a retenu mon attention. A la question, intelligente du reste, s'il n'y a pas une contradiction entre son engagement indéfectible pour le nationalisme arabe et ses origines amazighes, Aït idder a eu cette réponse extrêmement intéressante. Lisons : « La culture dans laquelle j'ai été baignée, dit-il, à l'école et à l'université était exclusivement arabe. D'autant plus que l'arabe est la langue de l'Islam, de l'État et de la société. Je ne vois aucune contradiction entre parler le tamazight et mes engagements.» 

 

Oui, peut-être ! Mais Aït Idder a oublié sciemment qu'il est «élu » par des gens qui ne parlent, dans la majorité des cas, même pas un seul mot d'arabe. Et que les errements débiles, parfois criminels, de l'arabisme et ses avatars sont l'un de leurs derniers soucis. Mais cette situation ne dérange pas outre mesure Aït Idder ! On ne trouverait donc pas mieux pour illustrer la schizophrénie d'une certaine élite et sa coupure abyssale des soucis terre à terre des masses silencieuses.

Étant donné que la réponse d'Aït Idder n'est vraiment pas consistante et encore moins convaincante. Faisons un peu dans l'humour ! Remplaçons « arabe » par « chinois ». Si on suit son raisonnement, on le verrait bien en ardent militant du nationalisme chinois, le tout sans les yeux bridés bien évidemment. Heureusement donc qu'il n'a pas reçu sa scolarisation en chinois.


Source: amazighworld.org

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 22:19

 

 

L'ASSOCIATION JUSTE POUR EUX presente A AIT SEMGANE,

dans la Province de Zagora

 

NAISSANCE DU PREMIER ETABLISSEMENT PRE-SCOLAIRE

"ABC - Juste pour Eux"

OUVERTURE OFFICIELLE EN SEPTEMBRE 2006

 

 

L'association Juste pour Eux réalise des projets éducatifs dans des régions rurales enclavées. Elle est sur le point d’ouvrir son premier établissement préscolaire, à Aït Semgane, un village situé dans une oasis à 25 km au Sud d'Agdez, dans la province de Zagora (Sud-Est du Maroc.)

 

Ce projet est réalisé en collaboration avec l'association Asdes, qui œuvre pour le développement économique et social d’Ait Semgane, et en partenariat avec l'Académie régionale d’enseignement et de formation d'Agadir et la Délégation du Ministère de l’Éducation de Zagora. Le nouvel établissement préscolaire « ABC Juste pour Eux » éveillera les sens et développera les compétences des enfants, ce qui améliorera le niveau des futures classes du primaire. Il permettra également aux mères et à leurs jeunes filles de dégager du temps pour se consacrer à leur propre éducation et à des activités génératrices de revenus. Ainsi, de nouvelles dynamiques viendront s’inscrire dans les pratiques du village.

 

L'Association Juste pour Eux livrera dans la salle affectée à ce projet tout le matériel nécessaire. L’équipement inclus le mobilier, une bibliothèque, des manuels et albums premiers âges, des jeux éducatifs, des DVD et CD éducatifs ainsi que les appareils et ustensiles nécessaires à la prise en charge des enfants par les institutrices.

 

L"ABC-Juste pour Eux" accueillera une quarantaine d'enfants. Il proposera tout au long de la journée différents ateliers littéraires, pédagogiques, ludiques, interactifs, musicaux et artistiques. Il offrira la possibilité de prendre des repas et de se reposer. Un spectacle de fin d'année sera organisé pour partager en famille les compétences et les acquis de leurs enfants. Les plus grands rejoindront l'école primaire, pour laisser la place à leurs cadets.

 

Juste pour Eux remercie les partenaires qui se sont déjà mobilisés : CICM, Memoarts, Nord-Sud Transfert, La Grande Récrée, Sofilacoma, l'Atlas, Biblionef, France Télévisions, Clairefontaine, Guilbert, Veolia Environnement, Kompass, Edinove et tous les bénévoles qui contribuent à ce projet.

 

Contacts :

Myriam L'AOUFFIR - Alain-Xavier CASANOVA - Jean SOUTIF - Rachid L'AOUFIR

T : 0141089660

Fax : 0616983341

info@justepoureux.com

www.justepoureux.com
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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 21:45

Manifestation 1er Mai 2006 à Agadir








 Source: tamaynutfrance.org
 
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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 01:43


La 6ème édition du festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde qui se déroulera du 3 au 11 juin 2006 verra, entre autres, la participation de Fatima Tabaàmrant pour des chants amazighs le vendredi 09 juin (selon le programme prévisionnel) ainsi que Hadda wa aki et l'ahwach Tissint avec Cheikhi Ali

Voire le programme prévisionnel ci-dessous.


Programme prévisionnel
Samedi 03 juin
  • Marche des fanfares de la base aérienne de sale

  • Soirée des jeunes talents
Dimanche 04 juin
             Hassan Haffar et Omar Sermini avec AbdelFettah Bennis (Maroc – Syrie)

  • jbara - salam fi al alam

Lundi 05 juin

  • Ahwach Tissint : Cheikhi Ali (Maroc)


  • Ouled al bouazaoui (Maroc)
Mardi 06 juin

  • La chorale de rabat


  • Moultaqa Salam (Maroc – France)

Mercredi 07 juin

        Soirée création avec Azzedine Montasser avec la participation de:


  • Amal Abdelkader

  • Fadwa lmalki


  • Ibrahim Barakat

Jeudi 08 juin

  • Soiree hommage:


    Saber Rebaï (Tunisie)
Vendredi 09 juin

  • Fatima Tabaamrant : Chant amazigh

  • Lotfi Bouchnak
Samedi 10 juin
            Hadda wa aki

  • Hamid el kasri

Dimanche 11 juin

  • Cantate pour la Mère Méditerranée – Mômeludies  : Choeur d’enfants avec Romain Didier et Enzo Enzo (Morocco - France)


  • Salif Keita <> (mali)


Source: fesfestival
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 21:59

Je vais essayer de retranscrire les contes que ma grand-mère nous racontait étant petits. Voici le premier:

Tamucci

Tnker tmucci taker udi
Tnna i as ma ad righ udi?
A is zêghurgh tackabbarin inu


Ma ad righ tackabbarin inu?
A is nt rghwzagh isli
Ma ad righ isli?
A gis gugh tarwa nu
Ma ad righ tarwa nu?
A yi d swan issan n ugllid

Tdda ad it ssu issan n ugllid
Yut tt id uxlal
Tddu dar tida snwanin aghrum gh tafanrut
Tnna is net: "i rebbi kusamt yi axlal"
Kusnt as axlal, nant as ha axlal nem
"Gwramt nn is gh tafanrut"
Gwrnt nn is gh tafanrut, ijder
Twiri d tnna i sent "axlal inu wada wada
Igh i yi tfkamt axbziy da kulu ten yugern"
Tddu s igran taf nn amksa
Tnna i as "hagh axbziy ad icct"
Tddu twri d, tnna i as "axbziy inu wada wada
Igh izimer da tn kulu wugern"
Tddu taf nn amksa n izgaren
Tnna i as "hagh izimer ad ghwres as ticct"
Tddu, twri d, tnna i as "izimer nu wada wada
Igh izger da ten kulu wugren"
Tddu taf nn amksa n ilghwmawn
Tnna i as "hagh izger ad ghwers as ticct"
Tddu twr id, tnna i as "izger nu wada wada
Igh alghwem da ten kulu wugren"
Tddu taf nn amksa n issan
Tnna i as "hagh alghwem ad ghwers as ticct"
Tddu twri id, tnna i as "alghwem inu wada wada
Igh ayiss da ten kulu wufen"

Tni ayiss ar tssa tferh:
"Hbit inu yuru yi didi nu gogo nu
Yaru yi gogo nu bàa nu
Yaru yi bàa nu hmmu nu
Yaru yi hmmu nu bàir nu

Yaru yi bàiir nu ayiss nu".

Par Iflillis sur amazighweb.com


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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 17:01
I - LES FIANCAILLES : Les différentes étapes des fiançailles à Toudgha :

Cette institution sociale, a subit des changements et des transformations, entraînant la modernisation, jusqu'à une disparition complète de certains rites traditionnels.

A l’origine, les hommes et les femmes étaient les gardiens séculaires de ces traditions afin de les sauvegarder, pour les transmettre aux générations avenir.

Cependant, nous sommes forcés de constater une évolution des coutumes (positive ou négative de ce côté là, les avis divergent mais cela est un autre débat), s’inspirant malheureusement d’autre rites.
Avant de renter, dans le vif du sujet : le mariage, je vous propose un petit résumé des 3 phases essentielles des fiançailles.

Dans un premier temps, nous avons « TUTTRA », cette étape repose sur ce que l’on appelle « la demande ».

Cette phase commence par la visite de la mère du fiancé ou d’une de ces proches tel que sa tante, chez la future fiancée. Cette dernière, est repérée après plusieurs jours « d’enquêtes » et de recherches au sein de l’entourage de la fiancé.
C’est une visite inopinée, à la maison de celle-ci, où ils se déclarent « INBYAWN N’ RABBI ».
Après un verre de thé, la famille est informée de l’objet de la visite. La famille prend en compte la demande en mettant en valeur leur fille. Ensuite, le père est informé de cette nouvelle et la réponse aux convives sera donnée après « des enquêtes » concernant le jeune homme, ainsi que sa famille.

Dans un deuxième temps, après acceptation de la demande, nous passons à la phase suivante qui repose sur ce que l’on appelle « TIKIT N’ODGHAR » ce qui signifie « la visite du lieu ».
Elle consiste, en la visite de la famille du futur fiancé, et de ses proches, dans la maison de la prochaine fiancée. Il s’agit d’une visite de courtoisie, ayant pour but la solidification des liens et de reconnaissance. Lors de celle-ci, la famille ramène des présents symboliques tels que : les feuilles de henné et du sucre.
De surcroît, on peut selon les circonstances, organiser une visite aux champs, afin de faire découvrir les biens de la famille, tel que le nombre de tête de bétail…..
Selon les cas, la future fiancée peut rentrer timidement venir saluer sa future belle-mère « TAMAGHART N’SS » ainsi que les autres convives, en venant leur apporter de l’eau pour se laver les mains ou sous un prétexte quelconque.

Dans un troisième temps, on fixe la date de « l’officialisation de ces démarches », plus précisément « OUBOUY N’WAWAL ».
Celle-ci met fin aux pourparlers et permet la concrétisation des fiançailles.
Le futur fiancé et sa famille sont accueillis chez la futur « TISSLITN’SSEN ».
Néanmoins, nous pouvons noter que la présence du futur marié est facultative lors de cet événement.
A leur arrivée, « AIT TSSLIT », les reçoivent avec des dattes et du lait, tout en s’exclamant « AD ISSFOU RBBI LKLOUB ».
De surcroît, cette dernière arrive avec des présents, pour la future mariée, tels que : des vêtements, bijoux en argent etc….
Lors de cette cérémonie, l’Imam de la mosquée y assiste, en l’illuminant avec des versets du Saint Coran.

A chaque fête religieuse, la fiancée reçoit des vêtements à l’Aïd, en attendant le mariage.


Avec l'aimable soutien de A. Bourass

Par Illisntmazirt

Source: Tinghir.fr
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 16:58
Ad sugh aman n-marur !!

Kkigh awi lligh g mzzaîygh
Adday d n ghwjdem gher utcci
Utgh sughasn imrghan i-tiremt
Tuti hllu tiniyi:
3mda nngh dikk a muza !!
Tgherit iwzgu, adak isbizen askka tameghera !

nnighass aha hllounw ata!
Magh id khss azgu aytnt id iqqanen ??
tnnayi : azgu isiriren d’unzâr buyqlaben a memmi
mfttasn ak ihidass dtrin i3amuden iykhyamen..
mmrwalen ad nfin inbyawen
nsmutter igrtal, tihndar d’iktfan..
duyyent jj3lat iwzgu
mmuntent tmjwwaj s’ignwan !!
gnunnin iqwlilen, tixubay n waman
nnghlend aghend akal !
irul uzgu s wafdamen iyqwlilen..
mmrwalent ad nfint tnagamin
mmrwalent tmssirdin
zrint irukuten ggwakal qlullin

naggw ighf itmjwwaj mantur d srusnt aktrur
iwakal
naggw ikhf itmjwwaj ar nqqar sslamt irbbi !

lkwleft adasnt imsis ufrah
tgawn amm tiremt g ur tllit a tisnt

nnighass ata aymma hllu
adji ad sugh imrghan inw
trit sugh awd aman n t3am !!
sugh awd aman n marur mer id aghen imi !!!
adas ssummegh i ddunit ihillif tntid izzan
s tawant dda ur digun iqqimen a gar mdden !!
a tamghart ata igrad rebbi irukuten
I ddunit ser brra
Urnn yad iqqimi khs tallest ibubban tayyadt
manza ansa digs yad ilaqen iyqimi ??
d wuqun nnun yad a kan walmssi ???
trwi kullu tsngalagh ulawen, iman rzagen
han madi iwten a tamghart
sskcmen digui attan
allig ur yad wargegh i tudert inwe
kan ihidass , ifnaqen wala lkwlfat !!

tnnayi magh ur trit adak nili tislit ??
nnighass aydda smraragh 3nqghass aynna!!
Ata xs mg –i tlam tin unzar
Tgimi tamghra n’wuccen
Abrrem nwazal gr unzar d tafouiyt
Ihillif wala ccudt
Askm i nmyar a tudert
Ur djin am ufigh iqimi
Khf yan wudem ad ghifss tawimt
Ul inw igllin itrgigi wiyhanns awi ur yufi s iqimi !!
Tg tmghart itudan gg’wakal tnker ar ttini :
Kan lbla aya mi tghram a gar tasuta !
Adagh awi digun isllek mulana!!

Par Outgoummass.

Source: Tinghir.fr
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 16:51
Ass n tmeghra ar ttawin mdden taslit s tgemmi n usli, igh taggug, ar ttsudu teslit tagwemart Tamghra  negh taserdunt. Issudu dids gwemas, igh dars illa, negh d iwis n àemmis, gh tghwerdin n teslit. Ar ittamêz umeddakwel n usli algamu n tgwemart fad at t igwwed. Ar ittili yan zegh làar n usli gh tesga tafasit ittasin aburiy. Ar tettabàa yat tsuqiyt tagwemart, tasi tagertilt n teslit, tamêz taqzzibt n tagwemart. Ar telsa teslit lizâr umlil d uqeccab umlil, tqqen ccerbil izeggwaghen. Lligh teftu teslit, dêfrent imnayen n ddcer s lbarûd, munent dis temgharin d tehêcmiyin s tghwêrit.

Lligh n lkmen imi n tgemmi n usli, ad asen ukan sseflden is d uckan, àlayen bidden ayt tmeghra n teslit, ar tqqenen ayt tgemmi n usli tifelwin bac a ur kecmen. Acku lqaàida n tmazirt : acku zwaren ikrrâden. Ar temkrrâden ayt teslit d ayt usli, ar d rzêmen tigemmi n usli. Ar yaqlay usli f iggi n fahîna, ar ittasi tasêdlt iàmmeren s tkwefayt, yast s rrêzt nnes. Izerzu tid, ar telkem tesêdlt amnid n teslit. Ar gis tessa teslit yat tugmimt, ar dagh tessa tiss snat. Imil ur a tzzugiz ar kigh telkmen taghwemmirt n uhânu n usli.

Lligh rzêmen tigemmi n usli, ar iqqay umnegf afus n teslit, ar dis ittmun s uhânu n usli. Dêfrenten tmnegfin d tsuqqiyt.

Gh uhânu ar as ittkis umnegf takttuct n lhêbaq illan iggi n ixef n teslit s tazzit nnes, ar tinn ittagwel gh wabya n uhânu.

Lligh ukan ira a yeffugh umnegf, ar as mddint temgharin llid imunen d teslit gh imi n teflut n uhânu, ar t kkatent s idukan, irewl asent. Wanna icatêrn, ar ittfugh bla at t zêrant.

Ar tfessr tsuqiyt tagertilt n teslit gh uhânu. Ima taslit tssufs takwefayt lli illan gh imi nnes daw n tgertilt, tggawer, tfess.

Zegh iggi n fahîna, ar iggar usli tummâzin n tiyni afella n ayt tmeghra, ar tent ggrun ihêcmiyen.

Ayt tmeghra ar ttasin llgha gh ugharas, ar ttinin :

"tigemmi , lajwad as a ittili ugharas ;
igh llan lajwad, ilint tghawsiwin."

Ar ittini dagh :

"Issugga d wudad gh ujarif yan isk
izêra t rrami, yut t, yiwi tin."
"Ljent a teg lmuhîbt n yan mi tnem
imma yan mi twaghd iqqur imi nnes."

Lligh ukan ar ttackan gh imi n tgemmi n usli, ar ttinin ayt teslit :

"Mani kkant isdars n usli ?
is ftant ad zêdant imensi ?"

Ayt usli :

"Iseggwasen ad kkigh, ar nezzâd
an nettkur i babam ar tagmmut."

Ayt teslit :

"Mani ikka Mulay ? ur d uggin.
Id is ur ifrêh i tgemmi nnes ?"

Ayt usli :

"Ifrêh nit i tgemmi nnes,
is awen ittssu tigdîfin ghid,
a ida lasêtwan zuzwanin."

Ayt teslit :

"Tfulki illi, tcâter illi,
lûh at as tisura n uxxam nnes."

Ayt usli :

"Urta nessin ma tega illim,
igh ur turu, taru tmugayt,
ilin ikccûden zegzawnin
ilin imedgiwen gh berra
ibid usêtta gh ughegmmi."

Ayt teslit :

"Hêtta nkweni urta nessin ma yeg iwim,
igh ur inneri leàdu,
irêza uggug, tili taghart.
Ar agh ttinin is ur izêdar i kra !"

Ayt usli :

"A gwema hênna, ur tiwit lalt tezlil,
ur tukwi, yakwi axmmum nnes, akwin igulan. "

Ayt teslit :

"Lûh d legrrum, a mulay
imma buskri ur darun."

Ayt usli :

"Ar agh ttinnint tallubant
ayelligh zêrigh udem nnes
zun d ukan tamasust ittfayen gh ugharas. "

Ayt teslit :

"Bismillah, an nekcem s lemllâh,
an nelûh tudayin yat s yat."

Ayt usli :

"Cekr at i Rebbi lligh d usigh illim
gh ddaw n lemwazb, tagh tt tmmara,
tga tasuka i tighwerâd nnes."

Ayt teslit :

"Ar agh ttinin t ccbab,
ayelligh zêrigh udem nnes,
iga awragh zun d ukan abenkal n ighanimen."

Ayt usli :

"Ar agh ttinin is tga illim tigergezt,
wayni tga gar lluz,
idâren càernin, azzar win tsuqiyin,
mad righ akal nna ur issemghayen ? "

Ayelligh rmin s ikrrâden, ar ttinin ayt teslit :

"Icca yangh usemmîd, tecc agh tafukt,
a tarwa lejwad, rzêm at angh ! "

Ar ttehêwacent temgharin d irgazen gh usarag ar tuzzûmt n yîd. Ihêbu usli, ar d ikcem s treksa s uhânu dar teslit. Ar asen ttawi yat tefqirt snat temkilin, yat teàmmer s tamment, yat s wudi. Tin tamment ar en gis zêrran islan udmawen nnesen yan s yan, izwur usli. Tga tamment zun d ukan lemri, lemri ar ittra tifawt. Ar skaren ghikan fad a ttili tadêfi n lmuhîbt negratsen. Ar cttan udi d tamment s ughrum. Lligh ukan tmman, yut usli taslit iggi n tghwerâd s uduku afasi yan ddûr, tut teslit asli s tcerbilt nnes yan ddûr.

Ad ukan tezri tmeghra, kkin sa wussan, skren targwa n waman, iga làada n tmazirt nnegh. Ar teàmmaren yan uqêsriy s waman gh usarag. Ar is tggan yan wawun gh tuzzûmt, tsers fellas teslit adâr nnes afasi. Tssird as adâr yat temghart n ayt tgemmi n usli s waman n uqêsriy, tefk as uraw n waman. Tsu ten, tkkes teslit adâr nnes zegh iggi n wawun, trewl s uhânu nnes, walayni mdin tt ihêcmiyen d temgharin, ayelligh tra a trewl, ar tt kkaten s tlmêzit ar en tkccem s uhânu. Ayt tgemmi n usli ar attûn tiyni i ihêcmiyen.

Targwa n waman a igguran i tmeghra. Ghikan tekmmel targgwa n waman ar ttbikis teslit, ar ttfugh, zun d timgharin yâdnin, bla nngab fad ad taggwem negh d ad tzzem.

Source: Tinghir.fr
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 16:42
Analyse semantique d'un chant de mariage

Les ethnolinguistes se sont toujours intéressés au langage entant que système de pensée et d’action. Par ailleurs, E. Sapir estime que les phénomènes culturels peuvent être compris à la lumière d’une analyse linguistique
A partir de là, je procéderai à une petite analyse d’un chant de mariage(celui de départ de la mariée vers la maison conjugale) tout en repérant les unités lexicales porteuses de signification. En d’autres termes, je m'appliquerai à extraire du chant soumis à l’étude les mots–clés caractérisés par leur poids sémantique dans le système culturel en question.

Analyse :
Après avoir soigneusement paré la mariée, elle rejoint les « imsnayn » (ceux qui font monter) qui l’amèneront chez son époux. Ce départ s’accompagne d’une « tazrrart » riche d’images, de sous-entendus et d’allusion. Analysons cet extrait :

a rbbi tdda-yyi illi-nu
ma-yyi-d tggat a rbbi
idda uzdac lli bda sslmadgh
ma-yyi-d ittrzzan taskka

Ma fille m’a quittée
Que faire ô mon dieu ?
Le poulain que j’ai élevé m’a abondonné
Qui m’aidera à tisser (les tapis)

Nous identifions encore le « a » comme vocatif qui laisse entendre que l’interpellé va être nommé. L’énoncé est orienté vers Dieu ( rbbi, emprunté à l’arabe classique ). Il s’agit d’une invocation en secours adressée par la mère de la mariée pleurant le départ de sa fille. Sur le plan référentiel le verbe « tdda », quitter, annonce le départ de la mariée.
ttggat (indice de la seconde pers. de sing. +verbe) ; le verbe « g » est polysémique ; son sens dépend de son complément direct et /ou indirect. Il peut exprimer un faire ou un état : « g aghrum gh ufrran » (enfourne le pain) est un faire alors que « g argaz » (soit un homme) renvoie à un état. Dans le deuxième vers il s’agit toujours d’une invocation en secours adressée à Dieu et, par conséquence, le contexte impose le sens de faire du verbe « g » et rejette celui d’être.
ajdac :(é. a.) est le poulain, néomoins ce mot dans ce chant et dans le langage poétique berbère en général signifie le beau cheval de selle, symbole de bravoure, de noblesse et de richesse. Ici, il fait allusion à la mariée. Ne nous manquerons pas de rappeler qu’il est rare dans la poésie berbère de nommer la bien-aimée, son nom est exclu du dire poétique.
Sslmadgh : est un verbe (fact.) signifiant faire apprendre, élever. D’ordinaire les premiers soins d’une femme sont pour ses enfants. Elle les chérit tous. Mais elle a un faible pour ses filles. Elle prend en charge de les initier et de les former au travail des champs et de la maison. Elles restent ainsi sous sa protection jusqu’au jour de leur mariage.
D’un point de vue référentiel le dernier vers réfère à un réel : affaire domestique de la femme berbère dans une compagne (le tissage). En effet c’est une métonymie consistant à exprimer une totalité (le tissage, « astta ») par une partie (le peigne de fer, « taskka »). En effet, le tissage est le loisir de, presque, la totalité des femmes de la région de Taznakhte, il constitue après les labours et les récoltes la principale préoccupation de la famille.
Nous aimerons analyser de la même manière un autre couplet plus significatif et commun, presque, à tous les chleuhs.

allah a ddyaman mamnka diwn attugh
ibd umsifid tasa-nu gant aman

O diamant comment pourrais-je t’abandonner
C’est l’heure du départ, mon cœur pleure.

Le diamant, « ddyaman », ici désigne une personne ou chose rare et parfaite. Le terme fait allusion à la mariée. Le noyau sémantique de ce couplet est la séparation ou le départ.
« ibd » :nous avons vu que ce verbe est d’une grande richesse lexicale. Nous retiendrons l’essentiel pour notre propos : arriver à terme. Ainsi sur le plan référentiel « ibd umsifid »signifie que l’heure de faire ses adieux est arrivée.
Le trait essentiel de ces deux vers est justement de décrire la mélancolie régnant sur scène. L’expression « tasa-nu gant aman » ne peut qu’accentuer ce caractère mélancolique relevé chez la mère de la mariée. Parfois c’est le cas d’une femme pleurant le départ de son mari ou de son fils émigré à l’étranger.

Par: azenzar01
Source: imurig.net

Tanmmirt a gwma Omar f  tougwass ad lin tgit! Ayyuz Nnk!
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