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Simane et Anaya.

  

14 septembre 2005 3 14 /09 /septembre /2005 00:00
Juba II:

Roi de Mauritanie, né vers 52 av. J.C., mort vers 23/24 ap. J.C., à l'origine du nom Euphorbe, en référence à son médecin grec, Euphorbos (nom conservé et validé par Linné en 1753).
Son père, Juba 1er, s'allie à Pompée contre César et se suicide avec ses alliers romains, Scipion et Caton après la défaite de Thapsus en 46 avant J.C. Emmené à Rome, le futur Juba II est élevé à la cour d'Auguste et épouse Cléopâtre Séléné, la fille d'Antoine et Cléopâtre.
En 25 avant J.C., il reprend, avec l'accord d'Auguste, la couronne de Mauritanie (qui ne se confond pas avec l'actuelle Mauritanie, mais est plus proche de l'actuel Maghreb). Roi éclairé et cultivé, il développe l'activité économique, les échanges commerciaux et culturels, les explorations lointaines, les arts et les sciences.
Il fait notamment explorer les Iles Canaries et Pline lui attribue la découverte de l'île de Madère. Il fait venir des artistes et scientifiques grecs et on lui attribue l'écriture de nombreux manuscrits (dont une "Description de la Libye") qui, tous, ont été perdus. C'est dans un de ces manuscrits qu'aurait été pour la première fois donné le nom d'Euphorbe, signifiant également en grec "bien nourri", à une plante grasse aux propriétés laxatives qui devait être Euphorbia resinifera
Le Royaume de Mauritanie ne survit que quelques années à sa mort car son fils Ptolémée est assassiné par Caligula en 40 après J.C. et son territoire est annexé comme province romaine.
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14 septembre 2005 3 14 /09 /septembre /2005 00:00
Micipsa (148 - 118 av.J.C) :

L'un des trois fils de Massinissa, né en 198 av.J.C. Il succède à son père en 148 av.J.C. Son règne connaît une croissance remarquable dans différents domaines commercial, économique ainsi que militaire et urbain. Il meurt en 118 av.J.C, laissant un royaume puissant et vaste à ses deux fils Hiempsal et Adherbal ainsi que son neveu Jugurtha, dont il était le tuteur et qui montrait des ambitions quant au règne de son grand-père.
 
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14 septembre 2005 3 14 /09 /septembre /2005 00:00
La Guerre de Tacfarinas:



































La Guerre de Tacfarinas (ou Tikfarin selon d'autres sources) dura sept ans. Sept ans également furent nécessaires avant que les armées romaines ne vinrent à bout de Yughurthen. Une autre guerre récente, dura elle aussi sept ans et s'acheva par l'indépendance de notre pays : la guerre de libération nationale.


Simple coïncidence ? Ou est-ce que le chiffre sept signifierait quelque chose dans notre inconscient ? Une autre constante que l'on rencontre dans notre histoire : c'est la désunion qui se traduit souvent par de la trahison : Massinissa opposé à son cousin Syphax; Micipsa qui fait assassiner ses frères pour gouverner seul ; Yughurthen abandonné par ses fidèles et livré aux Romains par son propre beau-père ; Faraxen, Firmus, Gildon ; puis plus tard, la Kahina qui, tout en s'opposant à la conquête musulmane, fait convertir ses enfants à l'islam afin de garder le pouvoir au sein da sa propre famille...

Hélas, des exemples semblables fourmillent dans notre très longue histoire !

Ainsi, à l'instar de Yughurthen, Tikfarin, malgré son courage, son audace et son intelligence, ne parviendra pas à triompher de l'ennemi. Les Romains grâce à l'aide de chefs locaux et notamment à l'alliance obtenue avec un roi amazigh, ils triomphent de Tikfarin et élargissent une fois de plus leur domaine en Afrique.

Plutôt que de tenter une analyse, même succincte de la guerre de Tacfarinas, nous allons citer tout simplement trois historiens : l'un est Romain qui, s'inspirant de son illustre prédécesseur Salluste (où il le " singe " presque en tout), va se servir de cet événement pour " aiguiser " son genre littéraire " Les Annales " où il est le premier à nous relater cette guerre; les deux autres sont des historiens de renom même si l'un fut contesté à un moment (Ch.-A. Julien) par de soi-disant nationalistes jaloux et imbus d'un vernis de savoir.

Mais tous deux, comme tant d'autres, utiliseront d'abord Tacite avant de broder alentour comme cela fut le cas avec Salluste et sa " Guerre de Jugurtha ".

Par Ammar NEGADI

" La Guerre de Tacfarinas "
Extrait de : " Les Annales " (livre II - IV)
par Tacite (Historien latin , 55 / 120)
 
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14 septembre 2005 3 14 /09 /septembre /2005 00:00
Jugurtha, un roi berbère:

Jugurtha, un roi berbère et sa guerre contre Rome
par Mounir Bouchenaki
conservateur en chef au Service des Antiquités, Tipasa (Algérie)
(dans « Les Africains », Tome 4, sous la direction de Charles-André Julien et Magali Morsy, Catherine Coquery-Vidrovitch, Yves Person, Éditions J.A, Paris, 1977.)

La figure de Jugurtha rappelle à tout Africain la lutte d'un chef numide contre la pénétration romaine à la fin du IIe siècle avant l'ère chrétienne. Mais qu'est-ce que l'Afrique pour Rome, à cette période ? S'il est assez facile de parler de Rome à la fin du IIe siècle avant Jésus-Christ, il est beaucoup plus compliqué, en revanche, de fournir des renseignements sur l'Afrique où pourtant Rome avait eu des visées expansionnistes dès le début de cette guerre de cent ans de l'Antiquité, plus connue sous le nom des « trois Guerres puniques ».
Entre la date de 146 avant Jésus-Christ qui marque la fin de Carthage et les différents épisodes de la guerre dite de Jugurtha, entre 111 et 105 avant Jésus-Christ, s'ouvre une nouvelle phase de l'histoire de l'Afrique ou la figure dominante, succédant au célèbre Massinissa, est sans conteste celle de Jugurtha.

Pourtant, et comme pour une grande partie de l'histoire de cette période, les données manquent et si ce n'était l'oeuvre de l'historien latin Salluste [1], connue sous le nom de « Guerre de Jugurtha », nous n'aurions que très peu de choses à en dire. Les sources de notre connaissance du personnage sont en effet très limitées. L'oeuvre maîtresse dans laquelle tous les historiens puisent des renseignements sur Jugurtha reste donc le Bellum Jugurthinum. À côté de cet ouvrage ne subsistent que quelques fragments, notamment dans Diodore de Sicile ou dans l'Histoire romaine de Tite-Live, dans laquelle les événements ayant trait à la guerre de Jugurtha se trouvent réduits à de simples et brèves mentions.

Salluste a écrit la « Guerre de Jugurtha » vers les années 42-40 avant Jésus Christ, alors qu'il était âgé de quarante-six ans environ et qu'il s'était retiré de la vie politique après son dernier poste de proconsul dans la toute dernière province que Rome venait d'annexer : l'Africa Nova [2].

Les limites du nouveau territoire, dont la capitale était soit Zama, soit Cirta Nova Sicca (Le Kef), demeuraient imprécises au sud. Du côté est, la limite suivait la frontière de l'Africa Vetus, le fossé de Scipion ou Fossa Regia, depuis l'Oued-el-Kebir, près de Tabarka, jusqu'à l'entrée de la petite Syrte, à côté de la ville de Thaenae (Henchir Thyna près de Sfax).

Du côté occidental la nouvelle province était bordée par un territoire donné à Sittius, un lieutenant de César. Il semble que la limite entre l'Africa Nova et le territoire de Sittius partait d'un point situé sur la côte entre Hippo Regius (Annaba) et Rusicade (Skikda), passait à l'ouest de Calama (Guelma) et se poursuivait vers le sud-ouest.

Salluste a donc eu à exercer une responsabilité sur ce territoire pendant plus d'un an et demi. Lorsqu'il en parle, à propos de la guerre de Jugurtha, on peut supposer qu'il a une certaine familiarité avec le pays, même si ça et là on note quelques erreurs. Cependant un certain nombre de questions se posent à propos du sujet qu'il a choisi de traiter alors que près de soixante-dix ans s'étaient écoulés depuis la fin de la guerre et qu'il n'a pu, par conséquent, utiliser des témoignages oraux.

L'auteur a-t-il étudié consciencieusement son sujet, a-t-il su et voulu dire la vérité ? Pour répondre, il faudrait savoir où Salluste a puisé ses sources et dans quel esprit il a mis en oeuvre les renseignements qu'il avait recueillis.

En ce qui concerne les sources utilisées, Salluste rapporte lui-même qu'il s'était fait traduire les livres du roi numide Hiempsal écrits en punique [3]. Pour les sources grecques ou latines de Salluste, nous n'avons aucune indication. On suppose seulement qu'il a pu s'inspirer de certains annalistes, tels Sempronius Asellio, d'historiens latins, comme Cornelius Sisenna, ou encore d'historiens grecs, tel le célèbre Posidonius d'Apamée.

Le problème, on le voit, est assez complexe quand il s'agit d'étudier un personnage aussi important à son époque que fut Jugurtha, avec pratiquement une seule et unique source. Il est alors permis de se demander quel degré de confiance l'on peut accorder au récit de Salluste sur les événements au cours desquels s'est illustré Jugurtha.

Jugurtha, petit-fils de Massinissa

Salluste entreprend son récit, comme dans une pièce dramatique, en nous présentant les personnages et les protagonistes du drame qui va se jouer en grande partie sur la terre africaine. Il met l'accent, dès le départ, sur le problème fondamental qui est, à ses yeux, la trahison du parti de la noblesse à Rome, qui n'a que « mépris pour la vertu et la chose publique ». Avant d'en arriver au personnage qui s'opposera à Rome, entre 118 et 105 avant Jésus-Christ, Salluste fait un bref rappel de la situation antérieure :

« J'entreprends d'écrire l'histoire de la guerre que le peuple romain a faite à Jugurtha, roi des Numides. D'abord, parce qu'elle a été cruelle, sanglante, marquée par bien des vicissitudes. Ensuite parce qu'elle est devenue le point de départ de la lutte contre la tyrannie des nobles, lutte qui a bouleversé toutes choses divines et humaines et mis un tel délire dans les esprits que seuls la guerre et le ravage de toute l'Italie ont pu mettre fin à ces fureurs civiles. Mais avant d'en aborder le récit, je résumerai en quelques mots les faits antérieurs pour rendre cette histoire plus claire.

Lors de la seconde Guerre punique, dans laquelle le chef des Carthaginois, Hannibal, avait porté à l'Italie le plus rude des coups qu'elle avait eu à subir depuis l'établissement de la puissance romaine, Massinissa, roi des Numides, admis à notre alliance par Publius Scipion que ses exploits avaient fait surnommer l'Africain, s'était signalé par des faits d'armes multiples et brillants. Le peuple romain l'en récompensa après la défaite des Carthaginois et la capture de Syphax, souverain d'un vaste et puissant empire africain, en lui faisant don de toutes les villes et de toutes les terres qu'il avait conquises. Aussi Massinissa nous garda-t-il toujours une amitié fidèle et indéfectible. Mais son règne finit avec sa vie. Son fils Micipsa fut seul à lui succéder, la maladie ayant emporté ses frères Mastanabal et Gulussa. Micipsa fut père d'Adherbal et de Hiempsal. Il recueillit dans son palais le fils de son frère Mastanabal, Jugurtha, laissé par Massinissa dans une condition inférieure parce qu'il était né d'une concubine, et lui donna la même éducation qu'à ses propres enfants. » (Bellum Jugurthinum, V).

En aidant à la reconstitution du grand royaume de Numidie (fig. 2), Scipion l'Africain désirait non seulement récompenser Massinissa pour l'aide qu'il avait apportée à Rome dans sa lutte contre Carthage, mais encore l'entraîner dans une situation de vassalité qu'il lui aurait été difficile de secouer. Massinissa termine sa vie [4] par une sorte d'aveu d'impuissance puisqu'en 148 il fait appeler, pour régler sa succession, le petit-fils adoptif de Scipion l'Africain qui conduit le siège devant Carthage.

Les attributions royales furent partagées entre ses trois fils légitimes : Micipsa reçut l'administration du royaume, Gulussa l'armée, et Mastanabal la justice. Notons à ce sujet qu'une stèle punique datant de 148, découverte à Constantine, dans le quartier d'EI-Hofra, mentionne les trois rois sans différence dans les prérogatives.

Gulussa et Mastanabal moururent peu de temps après leur père et Micipsa resta seul roi (en libyque, on disait aguellid). Son long règne (148-118) ne fut pas marqué par d'importants événements. À l'égard de Rome, il se conduisit en fidèle allié, mettant à sa disposition une aide humaine et matérielle chaque fois qu'elle était demandée, notamment en Espagne contre Viriathe et les Lusitaniens et durant le siège de Numance par Scipion Émilien en 134. Il ne posait donc aucun problème aux Romains qui s'étaient installés, après la destruction de Carthage en 146, sur le territoire de l'ancienne puissance voisine de la Numidie (voir carte).

Il semble même avoir facilité l'implantation de commerçants, mais aussi de trafiquants romains à Cirta (Constantine) et dans la Numidie. À la fin de sa vie, et comme lors de la succession de Massinissa, probablement sous l'influence romaine, il a dû penser à celui qui prendrait la relève et assumerait le pouvoir, tout en restant en bons termes avec les Romains qui administraient la province Africa [5].
 Micipsa avait deux fils légitimes, Adherbal et Hiempsal, à qui il aurait souhaité réserver la succession tout entière, écartant ainsi les autres prétendants de la famille de Massinissa (voir le tableau généalogique de la dynastie massyle de Numidie). Mais il dut prendre une autre décision.

Son frère Mastanabal avait eu également deux enfants, Gauda, né d'une épouse légitime, et Jugurtha, issu d'une concubine et normalement « non qualifié pour accéder au trône ». Gauda ne semble avoir été retenu qu'en seconde position pour la succession car « c'était, selon Saluste, un homme rongé de maladies qui avaient quelque peu diminué son intelligence » [6]. Il n'en régna pas moins à partir de 105 avant Jésus-Christ.
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11 septembre 2005 7 11 /09 /septembre /2005 00:00



  AKSEL:

Prince amazigh du 7eme siècle après J.C, chef de la résistance à la conquête arabe


Son nom est orthographié de différentes façons par les auteurs musulmans: Kosayla, Qosayla, Kusila. On l'a rapproché du nom latin Caecilianus, Cécilien, prononcé Kekilianus et entendu par les arabes Kacilia. C'est une hypothèse vraisemblable quand on sait que Kusila était chrétien, mais son nom peut aussi provenir du amazigh. Les dialectes amazighs de l'Aurès, dont était issu Kusila, connaissent encore une racine KSL dont dérive aksil, le nom du guépard. Un autre nom amazigh du guépard, aghilas / ghilas, est bien employé comme nom propre au mont Chenoua, à l'ouest d' Alger.
Kusila était le chef de la puissante tribu des Awraba qui occupait toute une partie des Aurès. il avait d' abord combattu les Arabes, mais battu à la bataille d' Al Alurit, aux sources de Tlemcen, il fit sa soumission et se convertit à l'Islam (675). il réussit à gagner la confiance du chef musulman Abû al Muhadjîr Dinâr et devint même l'un de ses proches collaborateurs.

En 681, 'Uqba Ibn Nafi'ê, le fameux conquérant de l'Afrique du nord, rappelé quelques années plus tôt en Orient, revint au Maghreb. Il se vengea de son successeur Abû Dinâr et traita avec dureté Kusila qui était pourtant musulman. Il le fit couvrir de chaînes et le traîna comme un trophée vivant dans sa chevauchée à travers le Maghreb.
"Parmi les traits insultants qu'il se permit envers lui, on raconte le suivant: il venait de recevoir des moutons et, voulant en faire égorger un, il ordonna à Kusila de l'écorcher" " Que Dieu dirige l'émir vers le bien! dit le chef amazigh. J'ai ici mes jeunes gens et mes serviteurs qui pourront m'éviter cette peine. " 'Uqba y répondit par des paroles offensantes et lui ordonna de sortir: Kusila se retira avec colère et ayant égorgé le mouton, il essuya sa main encore sanglante sur sa barbe. Quelques Arabes s'approchèrent alors et lui dirent: "Que fais-tu amazigh ?" A quoi répondit: "Cela est bon pour les poils" Mais vieillard d'entre les Arabes passa et s'écria : " Ce n'est pas pour cela, c'est une menace que ce amazigh vous fait !" Alors, Abû Muhadjîr Dinâr S'adressa à 'Uqba et lui dit: "Que viens-tu de faire ! Voilà un homme des plus distingués parmi son peuple, un homme qui était encore polythéiste il y a peu de temps et tu prends à tâche de faire e la rancune dans son cœur ! Je te conseille maintenant de lui faire lier les mains derrière le dos, autrement tu seras victime de sa perfidie. " " (D'après al Nuwayrî.)

Kusila réussit, en effet, à s'enfuir et à rejoindre ses hommes. Il abjura l'Islam et, s'alliant aux byzantins, il reprit, à la tête d'une grande armée, guerre contre les Arabes.

Il surprit 'Uqba près de Tehuda, non loin de Biskra et, après une terrible bataille, il le tua ainsi que la plupart de ses hommes (633).
Kusila marcha alors sur Kairouan, la place forte des arabes et l'enleva. Il berbérisa son nom en Taqirwant et en fit sa capitale. Il se fit couronner et régna pendant cinq ans, de 633 à 638. Son autorité fut reconnue par tout le monde et, de l'avis même des auteurs musulmans, il traita avec justice ses sujets amazighs et Arabes et laissa ces derniers pratiquer librement leur religion. Cependant, Kusila ne réussit ni à regrouper les amazighs ni à créer un État. En 638, le calife' Abd al Malek envoya des renforts avec, pour mission de reprendre Kairouan. Zuhayr Ibn Qays, ancien compagnon de 'Uqba, marcha sur Kusila. Celui-ci, devant l'importance des forces ennemies, se replia, appelant à l' aide les tribus de l'Aurès et les Byzantins, mais il ne reçut pas les renforts attendus. A la fin, les Arabes, plus nombreux, remportèrent la victoire. Kusila fut tué et les amazighs qui avaient échappé au massacre furent dispersés. Ainsi prit fin la résistance de Kusila. Mais quelques années après, les Aurès s'enflammèrent de nouveau, avec cette fois-ci, une femme à la tête de la résistance: Kahina.




Source: www.amazighworld.net
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10 septembre 2005 6 10 /09 /septembre /2005 00:00
Chronologie des Berbères:


100 dates pour raconter 12000 ans d'histoire Un royaume amazigh méconnu :

Préhistoire et Protohistoire / Les débuts de l'histoire / Les royaumes berbères / La colonisation romaine et la résistance berbère / Les Vandales / La reconquête byzantine / Début la conquête arabe et résistence des Berbères / L'islamisation et les hérésies berbères / Royaumes arabes et berbères / Les grands empires berbères : les Almoravides / Les grands empires berbères : les Almohades / De nouveau les royaumes berbères : Hafçides, Abdelwadides, Mérinides / La période ottomane / La colonisation européenne et la lutte pour l'indépendance


10000 avant J.C. : Développement de la civilisation Ibéro-maurusienne en Afrique du Nord.
7000-5000 avant J.C. : Civilisation capsienne. Apparition des proto-méditérranéens, ancêtres des Berbères.
6000-2000 avant J.C. : Civilisation néolithique en Afrique du Nord et au Sahara.
3300 avant J.C. : Mention sur les documents égyptiens de la bataille entre les armés de pharaon et les libyens (tehenou).
Début du 13ème s. avant J.C. : Ramsès II enrôle des Libyens pour combattre les Hittites.
Vers 1189 avant J.C. : Ramsès II installe des Libyens près de Memphis: domination libyenne sur la moyenne Égypte.
1000 avant J.C. : Implantation phénicienne sur les côtes de l'Afrique du Nord. Les débuts de l'histoire
Vers 950 avant J.C. : Un libyen, Shashonq Ier, fonde la 22ème dynastie égyptienne.
Vers 814 avant J.C. : Fondation de la ville de Carthage.
5ème-4ème s. avant J.C. : Formation des Royaumes berbère: Royaume de Maurétanie à l'ouest, Royaume des Massaessyles et des Massyles au centre et à l'est. Expansion carthaginaoise en Afrique.
Vers 331 avant J.C. : Expédition d'Agathocle. Ailymas roi des Lybiens.
269-268 avant J.C. : Occupation de Messine par les Carthaginois. Début de la première guerre punique.
239-237 avant J.C. : Les Libyens conduits par Matho, se révoltent contre les Carthaginois et occupent Tunis, Utique et Bizerte. Les royaumes berbères
220 avant J.C. : Syphax, roi des Numides Massaessyles.
218 avant J.C. : Deuxième guerre punique. Hannibal franchit les Alpes et occupe la vallée du Pô.
204 avant J.C. : Le général romain P. Cornelius Scipion (Scipion l'Africain) s'allie avec Massinissa contre les troupes coalisées de Syphax et de Carthage
203 avant J.C. : Défaite de Syphax. Massinissa annexe Cirta et en fait sa capitale
174-150 avant J.C. : Massinissa reprend progressivement les villes et les territoires sous dominations carthaginoise.
150 avant J.C. : Guerre punico-numide. Les Carthaginois sont écrasé à Zama.
148 avant J.C. : Mort de Massinissa. Partage du Royaume Massyle entre ses fils.
146 avant J.C. : Destruction de Carthage. Début de l'occupation romaine en Afrique du Nord (création de la province d'Afrique).
134 avant J.C. : Jugurtha, neveu de Micipsa, se distingue au siège de Numance, en Espagne.
118 avant J.C. : Mort du roi Micipsa. Jugurtha est associé aux affaires du royaume.
116 avant J.C. : Jugurtha chasse ses cohéritiers et unifie la Numidie. Arbitrage de Rome qui partage le pays.
112-104 avant J.C. : Guerre contre les Romains. Après une longue résistance Jugurtha est livré par son beau-père Bocchus, le roi de Maurétanie. Début du Ier s. avant J.C. : Règne des rois vassaux.

La colonisation romaine et la résistence berbère

Vers 82 avant J.C. : Hiarbas unifie la Numidie. Il est destitué par les Romains.
46 avant J.C. : Défaite de Juba Ier, annexion de Rome: création de la province romaine d'Africa Nova.
25 avant J.C. : Avènement de Juba II en Maurétanie.
17-24 après J.C. : Révolte de Takfarinas
42 : Annexion des Maurétanies: création des provinces romaines de Maurétanie Tingitane (ouest) et de Maurétanie Césarienne (centre).
45 : Insurrection des Maures et des numides.
85-86 : Soulèvement en Maurétanie et dans la Grande Syrte.
Vers 100 : Début du christianisme.
118 : Insurrection en Maurétanie.
202 : Septime Sévère interdit le culte chrétien. Persécution religieuse en Afrique.
244: Révolte d'Arabion.
298-99 : Insurrection en Numidie et en Maurétanie.
Vers 305 : Débuts du donatisme.
313 : Édit de Constantin mettant fin aux persécutions contre les chrétiens. Triomphe du catholicisme. Développement du donatisme.
Vers 340 : Révolte des circoncillions.
347 : Alliance des Donatistes et des circoncillions contre le pouvoir romain. Les Vandales
Vers 431 : Invasion vandale.
439 : Prise de Carthage par les Vandales.
480-483 : Révoltes berbères. Des villes et des territoires sous domination vandale sont libérés.
Début du 6ème s. : Dynastie berbère des Djeddars dans la région de Tiaret.
533 : Chute des Vandales; domination byzantine. Constitution de royaumes berbères indépendants. La reconquête byzantine
535 : Persécutions religieuses. Le catholicisme est imposé comme religion d'État.
540 : Révolte d'Iabdas dans les Aurès.
597 : Insurrections berbères contre les Byzantins. La ville de Carthage est assiégée.
Vers 631 : Troubles religieux en Afrique du Nord. Hérésie monothéliste. Début de la conquête arabe et résistence des Berbères
642 : Raid de reconnaissance arabe en Afrique du Nord. U'qba Ibn Nafi' pille la province d'Africa.
643 : Les arabes prennent Barqa et le Fezzan
647 : Défaite de l'armée byzantine devant les Musulmans à Sbéitla.Occupation de la Tripolitaine. 663 : Campagne de Mu'awiya Ibn Khadidj en Ifriqya. 670 : Fondation par U'qba Ibn Nafi' de la ville de Kairouan. Résistance de Koceïla.
674 : Abu Al Muhajir Dinâr gouverneur d'Ifriqya. Raid contre le Maghreb central.
675 : Conversion et soumission de Koceïla.
682 : Retour de U'qba et chevauchée à travers l'Afrique du Nord. Le conquérant arabe maltraite et humilie Koceïla qui se révolte de nouveau.
683 : Mort de U'qba à Tehuda (région de Biskra). Koceïla s'empare de Kairouan.
688 : Contre-offensive arabe. Mort de Koceïla.
696-700 : Résistance de la Kahina dans les Aurès. Campagnes de Hassan Ibn Al Na'man.
701 : Mort de la Kahina. Fin de la révolte des Aurès et islamisation des Berbères. L'islamisation et les hérésies berbères
707 : Campagnes de Musa Ibn Nusayr au Maghreb central et occidental.
711 : Conquête de l'Espagne par Tariq Ibn Zyad.
740 : Développement de la doctrine Kharédjite au Maghreb. Début du Ibadisme.
744 : Constitution dans la province de Tamesna (côte atlantique du Maroc) de la confédération des Berghwata.
748 : Règne de Salih, prophète et fondateur de la religion Berghwata.658 : Prise de Kairouan par les Ibadites.
760 : Chute de l'imamat ibadite de Tripoli.
765 : Fondation par Ibn Rostam de Tahert (Tiaret) capitale d la dynastie rostémide. 768 : Révolte ibadite en Ifriqya et répression arabe. Émigration des Ibadites vers Tahert.
776 : Tahert devient la capitale des Ibadites. Ibn Rostam imam des Ibadites. Royaumes arabes et berbères
789 : Dynastie Idrisside au Maroc.
Fin du 8ème s. : Unification des tribus berbères ibadites.
L'État rostémide s'étend jusqu'à Ouargla.
800 : Dynastie aghlabide en Tunisie.
807 : Fondation de la ville de Fès.
827 : Fondation de la ville de Fès.
827 : Conquête de la Sicile par les aghlabides. 842 : Début du règne de Yunus qui rend publiques les doctrines hérétiques des Berghwata.
842 : Début du règne de Yunus qui rend publiques les doctrines hérétiques des Berghwata.
842 : Conquête de Malte par les Aghlabids.
878 : Prise de Syracuse par les Aghlabides.
881-888 : Révoltes des tribus berbères du Zab contre les gouverneurs arabes d'Ifriqya. Début de la décadence de la dynastie rostémides.
896 : Victoire des Aghlabides sur les Berbères Nefusa de Libye, principal soutien des Rostémides.
903 : Fondation de la ville d'Oran.
909 : Fin de la dynastie aghlabide et chute de l'État rostémide. Les Ibadites de Tiaret cherchent refuge à Sedrata. Imamat Ibadite à Djebel Nefusa.
910 : Les Fatimides en Afrique du Nord. Obeïd Allah El Mehdi, proclamé calife, tente de convertir les Berbères au chi'isme.
911 : Révoltes berbères contre les Fatimides.
927 : Fondation de la ville de M'sila.
936 : Fondation de la ville d'Achir, capitale de la dynastie ziride.
960 : Buluggin Ibn Ziri fonde les villes d'Alger, Miliana et Médéa.
972 : Les Fatimides quittent l'Afrique du Nord pour l'Égypte. Leurs territoires sont incorporés dans le royaume ziride.
979-989 : Extension du royaume ziride. Buluggin combat les Berghwata et conquiert des territoires au Maroc (prise de Fès et de Sijilmasa).
985 : Fin de la dynastie idrisside.
1014 : Début de la dynastie Hammadite.
1036 : Pèlerinage de Yahia Ibn Ibrahim, premier prédicateur des Almoravides.
1036 : Pèlerinage de Yahia Ibn Ibrahim, premier prédicateur des Almoravides.
1050 : Invasion Hilalienne. Les grands empires berbères : Les Almoravides
1056-57 : Occupation de l'oued Drâ et de Sijilmasa par les Almoravides.
1059 : Fin du royaume hérétique des Berghwata. Fondation de Tunis
1062 : Fondation de Marrakech.
1068 : Fondation de Bédjaïa.
1070 : Les Almoravides occupent Fès.
1077-78 : Prise de Tanger. Les Almoravides battent l'empire du Ghana et contrôlent les routes de l'or. Naissance d'Ibn Tumert, Mehdi des Almohades. Bédjaïa, capital du royaume hammadite.
1079-80 : Les Almoravides fondent Taghrart, sur le site de la future Tlemcen.
1087 : Début du règne d'Al Mançur le Hammadite : Bédjaïa, ville de l'art et de la culture.
1090-91 : Conquêtes almoravides en Espagne.
94 : Naissance de Abd Mu'min à Tadjra (Nedroma) 1097 : Conquête de l'Andalousie par les lmoravides. Fin des "Moulouk Tawa'if" (régime des principautés).
1106 : Mort de Yusef Ibn Tachfin

Les grands empires berbères : Les Almohades
1116-17 : Apparition de Ibn Tumert.
1121 : Ibn Tumert, proclamé Mehdi des Almohades, combat les Almoravides.
1129 : Les Almohades assiègent Marrakech.
1130 : Mort d'Ibn Tumert. Abd Al Mu'min, Mehdi des Almohades.
1139-1149 : Conquête du Royaume Almoravides par les Almohades
1147-1150 : Campagnes almohades en Espagne. 1152 : Prise de Bédjaïa par les Almohades.
1156 : Chute du royaume hammadite.
1159 : Conquête de l'Ifriqya.n

Les Almohades unissent le Maghreb.
1163 : Mort de Abd Al Mu'min. Son fils Abu Ya'qub Yusef est proclamé Emir.
De nouveau les royaumes berbères : Les Hafçides, Abdelwadides, Mérinides ^^haut
1229 : Fondation de la dynastie hafçide (capitale Tunis).
1235 : Dynastie Abdelwadide à Tlemcen, puis au Maghreb central.
1248 : Dynastie mérénide au Maghreb occidental, avec pour capitale Fès. Chute de séville. Recule des Almoravides qui perdent le contrôle des routes sahariennes.
1269 : Chute de l'empire Almohade.
1270 : Expédition de croisés contre Tunis.
1284 : Constitution à Bédjaïa d'un éphémère royaume hafçide, rival de celui de Tunis.
1290-1330 : Les Mérinides assiègent Tlemcen.
1337 : Première occupation de Tlemcen par les Mérinides.
1351 : Deuxième occupation de Tlemcen.
1374 : Partition du royaume mérénides en royaume de Fès et en royaume de Marrakech.
1359 : Résurgence des Zianides de Tlemcen.
1370 : Prise de Tlemcen par les Mérinides.
1415 : Les Portugais s'emparent de Ceuta, puis de Tanger (1471) Massat (1488), Safi et Agadir (1508), Azemmour (1513), Mazagan (1514).
1424 : Tutelle hafçide sur Tlemcen.
1494 : Chute de la dynastie hafçide.
1497 : Début de la guerre sainte des Saâdiens du Maroc. La période ottomane
1514 : Le Turc Aroudj reprend aux Espagnols Djidjel, puis Alger (1515).
1517 : Première occupation de Tlemcen par les Turcs.
1518 : Mort de Aroudj près de oued el Mellah. Alger est rattachée à la Turquie.
1519 : Défaite de Charles Quint devant Alger.
1541 : Les Saâdiens reprennent Agadir.
1551 : La Libye est acquise par Solimane le Magnifique.
1554 : Les Turcs s'emparent définitivement de Tlemcen. Chute de la dynastie zianide. Triomphe des Saâdiens au Maroc.
1574 : Prise de Tunis par les Turcs.
1578 : Le Royaume de Marrakech s'intègre dans l'Empire Ottoman.
1587 : Début du règne des Pachas.
1590 : Régime des Deys en Tunisie.
1609 : Afflux des Andalous au Maghreb.
1610 : Raides Anglais, des Hollandais et des Espagnols sur Djidjel.
1631 : Dynastie alaouite au Tafilalet puis sur le reste du Maroc.
1681 : Reprise progressive par les Alaouites des places encore occupées par les Européens : Mehdia (1681), Tanger (1684), Larache (1689).
1718 : Décadence de la dynastie alaouite.
1822 : Début de la pénétration européenne. La colonisation européenne et la lutte pour l'indépendance
1830 : Prise d'Alger par les Français.
1834-1847 : État algérien de l'Emir Abdelkader. Résistance à la conquête française.
1835 : Mouvement sénoussite en Libye.
1857 : Conquête de la Kabylie.
1858-1860 : Insurrection en Kabylie.
1859 : Insurrection des Aurès.
1860 : Insurrection du Hodna.
1864-1865 : Insurrection des Ouled Sidi Chikh.
1871 : Insurrection d'El Mokrani.
1876 : Soulèvement d'El Amri.
1881 : Protectorat français en Tunisie.
1881-1883 : Insurrection de Bouamama dans le Sud Oranais.
1912 : Protectorat français au Maroc. L'Espagne exerce une influence sur une zone au nord (Rif) et au sud (Tarfaya et Ifni).
Protectorat italien en Libye.
1921-1926 : Révolte d'Abd el Krim au Maroc.
1930 : Dahir Berbère au Maroc.
1940 : Développement du nationalisme algérien.
1945 : Répression des aspirations indépendantistes en Algérie (45.000 morts à Sétif, Guelma et Kherrata).
1951 : Indépendance de la Libye.
1955 : Indépendance du Maroc.
1956 : Indépendance de la Tunisie.
1962 : Indépendance de l'Algérie.



Source : Guide de la culture et de la langue berbères > M.A. Haddadou
Préhistoire et Protohistoire

 
 
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