INTTAGENSur Mondeberbere.com |
Inttagen yega yan usays innurzêmen I kraygat yan iran ad yara kra n umagrad f mad igguran n ineghmsien izdin d tmazight. Ara yat agh-d s tansa yad : rebonds@mondeberbere.com |
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Presse marocaine : amazighophobie et autres sottisesLahsen Oulhadj C’est peu dire que la presse marocaine s’est encroûtée, ad vitam aeternam, dans son chauvinisme arabiste avec son lot de racisme, de haine, d’exclusion… C’est tellement le cas qu’elle ne s’embarrasse même plus d’agonir, au grand jour, effrontément, une bonne majorité de Marocains qui ne partage pas son idéologie à la petite semaine. Rappelez-vous, c’était Libération qui a ouvert le bal ! Depuis, il semble qu’elle a fait des émules. Car Assabah lui a emboîté le pas et s’est joint, avec fracas, à cette procession médiatiquement malsaine et moralement inexcusable, qui prend de plus en plus les allures d’une cabale foncièrement anti-amazighe. En plus d’avoir fait litière du respect tout court, dans sa plate signification, il a révélé sa face hideuse d’un canard qui n’a aucun scrupule à faire dans l’amazighophobie la plus abjecte, la plus condamnable. Un vrai scandale qui n’émeut vraiment pas grand monde. Au Maroc, l’Amazigh est toujours une tête de Turc qui accuse les coups, violents les uns que les autres, dans un calme plus qu’olympien. Il faut dire que, à force de vivre ainsi, c’est devenu tellement normal, tellement intériorisé qu’un simple frétillement désapprobateur, aussi insignifiant soit-il, est inconcevable, inimaginable, voire impossible. Mais, il appert que c’est en train de changer, clopin-clopant. Le rejet de la passivité est, paraît-il, en marche. Ce qui n’est pas sans abasourdir – c’est le mot – tous ces impérieux « paternalistes », engoncés risiblement dans leur futile superbe. C’est vrai qu’ils avaient pris la mauvaise habitude de ne pas entendre les hurlements aphones de l’Amazigh. Ne dit-on pas que les grandes douleurs sont toujours tues ? Or, c’est un truisme que de dire que cette attitude n’est nullement payante. Commence-t-on alors à percevoir ici et là des chuchotements timides, mais ô combien salutaires ! Le recouvrement de la parole par les sans-voix et les dominés devant l’Éternel n’est plus une vue de l’esprit; elle est concrète, réelle et définitivement mise en branle. Plaise à Dieu que cela continue ! Ainsi, bon nombre d’Amazighs ont été plus que choqués – et l’ont fait savoir – qu’Assabah ouvre grandes ouvertes ses colonnes à un énergumène fascisant, un Cassandre répulsif, un petit nazillon en mal de cause, répondant au nom de Khachim. Et ce, pour braire une suite infinie de sottises amazighophobes et même de menacer, chez eux, les Amazighs des pires calamités et autres cataclysmes naturels, juste parce qu’ils continuent d’être eux-mêmes. Quelle outrecuidance ! D’origine libyenne et nourri des mêmes conneries qui ont enfanté son mentor mégalomane de Kaddafi, cet enthnocentriste forcené, aux connaissances pour le moins biscornues, a sévi au Maroc à l’emporte-pièce, comme bon lui semble. Chez nous, et c’est le moins qu’on puisse dire, on a un sens aigu de l’hospitalité, même si elle peut nous couvrir d’opprobre et de déshonneur. Ce dont on n’a cure. Passons ! Si les plumitifs d’Assabah ont savouré orgasmiquement ses propos nauséabonds, voilà qu’il se fait inviter, si absurde que cela puisse être, par je ne sais plus quelle université marocaine pour y éructer ses inepties et ses insanités passibles, sous d’autres cieux, d’une condamnation judiciaire. Sa place – et là nous sommes encore gentils –, c’est, au mieux, dans un asile de psychopathes et, au pire, dans une prison glauque. Mais, soyons sérieux, jamais dans un amphi à moins qu’il veuille bien le balayer, et encore! Mais que vous voulez-vous, nous sommes dans ce pays on ne peut plus déroutant, le Maroc. Inviter, peut-être même au frais du contribuable amazigh, un tel fieffé tartufe qui a le culot, pour nous impressionner chez nous, d’exhiber ses muscles flasques et glapir ses âneries est nullement une surprise. Dans ce pays, tous les contempteurs de l’amazighité se voient, contre toute logique, hisser sur le pavois et même présenter comme des sommités intellectuelles. N’eussent été les a priori et autres préjugés anti-arabes, ils auraient déjà raflé tous les prix Nobel… de la bêtise. Supposons qu’un journal amazigh ait accueilli un personnage de la trempe de ce sinistre Khachim, mais en anti-arabe. Il ne faut même pas penser au lever de bouclier que cela aurait provoqué. Pour moins que cela, les descendants des protégés « yalitifistes » et autres gardiens du temple makhzenien avaient déjà fait, à maintes reprises, des appels de pied à tous les tortionnaires locaux, encore en service ou en chômage technique, pour sévir contre les quelques Amazighs qui osent, non sans au préalable se confondre en mille excuses, mettre les mots sur les torts et autres injustices, parfois millénaires, dont ils sont victimes. En effet, irascibles et lunatiques que sont ces suzerains des temps modernes, il ne faut pas trop les brusquer dans leurs donjons cosy de Rabat et Casablanca. On ne sait jamais, ils peuvent réagir violemment et au quart de tour! Que les Amazighs, surtout ceux qui ont la conscience à fleur de peau et qui se rappellent encore la liberté, boycottent définitivement ce torchon et ses semblables et que les bouchers, comme à l’accoutumée, s’en donnent à cœur joie en y emballant les côtelettes et autres abats pour le plus grand bonheur de leur aimable clientèle ! En effet, la médiocrité ne sert qu’à cela. Source: www.mondeberbere.com
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Casablanca accueille du 8 au 14 mai 2006 le premier festival professionnel de théâtre amazighe
Initié par L’Espace Tafoukt en partenariat avec la société Aghlal de production audiovisuelle, le festival est ouvert à toutes les troupes de théâtre professionnel de langue amazigh au Maroc et à l’étranger. Des prix intéressants seront attribués aux spectacles gagnants dans différentes catégories de création. En plus des spectacles, le programme prévoit des conférences et tables rondes, des ateliers de formation au théâtre, expositions et soirées artistiques dans différents espaces et lieux de spectacles de la métropole. Premier Festival de théâtre amazigh de Casablanca Du 8 au 14 mai 2006
Source : Wanadoo.ma
Yennayer 2956 avec l'association Tiwizi59:
- Couscous
- Musique berbère du sud du Maroc mais également du Jazz berbère (de 19h à 2h du matin le samedi 28 janvier 2006) avec les troupes Tamunt et Easy Way.
- Poésie, exposition, ...
Uniquement sur reservation ( tél 06 64 34 26 67 ou par mail tiwizi59@yahoo.fr)
Source: http://www.tiwizi59.over-blog.com/
L’association ASAYS organise Dimanche 22 janvier à 14H 30 une manifestation culturelle et citoyenne pour célébrer Yennayer :
Avec au programme :
- Izenzarne Chamekh
Mejja
Orchestre salam
Des animations et de nombreux divertissements autour de la civilisation berbère.
Et, comme d’habitude, une bonne dose de convivialité dans un esprit festif, convivial et fraternel.
Lieu :
Berbère Télévision 1, ter rue du Marais 93 100 Montreuil
Tarif : 12 euros Adhérents : 10 euros
Une partie des recettes ira pour le financement d’un projet humanitaire au Maroc. Votre présence est signe de soutien et de solidarité !
Réservation et infos : asays@asays.com
Source: www.asays.com
Redonner des repères culturels, se rattacher à son histoire et à la mémoire des siens c’est le sens de toutes les célébrations. Aujourd’hui les familles marquent Yennayer par un repas de famille autour du traditionnel couscous, et les associations organisent des manifestations les week-ends qui précèdent et suivent le 12 janvier, jusqu’à la fin janvier.
La Coordination des Berbères de France prend l’initiative de faire de Yennayer un moment de visibilité pour les Berbères de France et du monde entier.
Ainsi les franco-berbères sont appelés, à se retrouver le samedi 14 janvier 2006, de 17h à 19h au Trocadéro de Paris, venir allumer des lampions bleus, verts et jaunes aux couleurs de notre culture pour le Nouvel An berbère.
Les Berbères appellent leurs amis à les rejoindre dans cet acte de fraternité et de partage.
Si vous n’êtes pas à Paris ce jour-là, allumez à vos fenêtres vos lampions en témoignage de votre joie de fêter Yennayer.
Source:cbf.fr
Samedi 21 janvier 2006 à Mulhouse Massa Bouchafa en concertL’Association de Culture Berbère 68 vous invite à fêter Yennayer 2956 à Mulhouse avec un concert de Massa Bouchafa, le samedi 21 janvier (...) Samedi 14 janvier 2006 Yennayer à MontpellierL’Association franco-berbère de Montpellier célèbrera le nouvel an berbère 2956 Samedi 14 janvier 2006 Yennayer 2956 à RoubaixL’Association Convergences prépare la célèbration du nouvel an à Roubaix. | Samedi 21 janvier 2006 Yennayer 2956 à Marseille Samedi 14 janvier 2006 Yennayer à Saint-Etienne Samedi 14 janvier 2006 Yennayer à Bochum (Allemagne) Samedi 14 janvier 2006 L’association Amazigh de Grenoble-St-Martin d’Hères fêtera Yennayer 2956 Samedi 21 janvier 2006 Yennayer à Moyeuvre-Grande Etudiants Berbères de France " Les jeunes : comment réagir face aux discriminations ? " Le lundi 28 novembre 2005 à Paris Conférences sur la culture berbère enFrance à l’INED Source:CBF.FR |
Yennayer 2956 connaîtra une célébration bien particulière cette année à Paris.
En effet, non seulement les Berbères se rassembleront le samedi 14 janvier 2006, de 16h30 à 19h sur l’esplanade du Trocadéro, mais ils seront aussi reçus lla veille par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, dans les salons de l’Hôtel de Ville.
Cette remarquable émergence de la communauté berbère parisienne est le fruit du travail accompli depuis trois ans par la Coordination des Berbères de France, qui n’a cessé de demander aux pouvoirs publics et à toutes les institutions de prendre en considération le fait berbère dans notre société.
Grâce à un travail pédagogique et à la démonstration faite que les Berbères savent aussi s’organiser et faite entendre leur voix, les responsables politiques ont fini par admettre qu’il était temps que les Berbères de France bénéficient d’une reconnaissance et d’une visibilité légitime dans l’espace public, et soient considérés comme des citoyens à part entière.
La réception à l’Hôtel de Ville, organisée en partenariat avec Berbère Télévision, réunira les Berbères parisiens dans leur diversité. Ils seront de toutes catégories professionnelles, hommes et femmes, de tous âges, et de toutes sensibilités, et apporteront en partage leurs richesses, leur culture et leur histoire singulière.
Faut-il rappeler que les Berbères sont pour beaucoup dans la construction de Paris, dans ses dimensions humaines, commerciales, culturelles et sociales ? Dès la fin du dernier siècle, ils sont venus s’y installer nombreux, et continuent à y vivre pleinement parisiens combien même toujours discrets.
Une discrétion légendaire symptôme des dominations successives qu’ils ont subis et manifestation individuelle et collective d’une histoire violente et négatrice de leur identité.
Qui se rappelle du rôle des ouvriers kabyles dans la construction du métro parisien ?
Qui se rappelle de leurs manifestations pour la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et contre l’avilissement et l’oppression coloniale en Algérie et au Maroc ?
Qui se rappelle du rôle des familles kabyles pour recevoir et cacher des citoyens français juifs à Paris pendant la seconde guerre mondiale ?
Oui les Berbères ont été de tous ces combats des hommes et des femmes pour la promotion des valeurs de liberté et de vie, et pour la défense de la morale républicaine.
Mais les Berbères de Paris sont aussi aujourd’hui des combats citoyens de ce pays pour assurer un avenir meilleur à leurs enfants et à toutes les composantes de notre société, pour permettre à tous de les connaître et d’être fier de leurs apports.
Il est donc temps que Paris se souvienne qu’en son sein, des hommes et des femmes ainsi que leurs enfants aspirent à de la reconnaissance et au respect de leur dignité.
Cela doit passer par la célébration de ce moment fort qu’est le nouvel an berbère dans ce lieu symbolique qu’est l’Hôtel de Ville, ouvert à tous et à toutes, et donc aussi aux Berbères de Paris.
Cela doit passer aussi par l’inscription de la culture berbère dans cette ville, dans ses salles de spectacles, dans ses écoles, dans ses rues, et tous ces lieux qui peuvent faire vivre des identités, des mémoires, et des cultures, expressions de la diversité et de la tolérance.