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Simane et Anaya.

  

3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 21:14

 

L'Amazigh enseigné aux MRE

Les enfants des Marocains résidant à l’étranger auront bientôt droit à l’apprentissage de la langue amazighe. C’est en tout cas ce qui ressort de la déclaration faite par Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger.


Le but de cette initiative, a affirmé le ministre à l’occasion d’une conférence tenue à Rabat sous le thème "Les langues à l’étranger : enjeux et défis", est l’intégration de l’enseignement de la langue Amazighe dans les programmes d’éducation proposés par l’État afin de "construire la nouvelle génération de Marocains".

Le ministre a déclaré à ce propos que le gouvernement marocain étudie actuellement la mise en place d’un programme d’urgence, dont l’objectif est l’enseignement de la culture marocaine aux enfants des Marocains du monde.

Enseignée officiellement au Maroc, la langue Amazighe est au cœur d’un débat identitaire depuis plusieurs années. Nombre d’associations de défense de la langue amazighe affirment en effet que l’enseignement de cette langue ne suffit pas au vu de l’importance de la population Amazighe.

Source: bladi.net

 

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 00:49

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 15:33

 

TÉMOIGNAGE - Il raconte son histoire, mais refuse de dire son nom. «Vous n'avez qu'à m'appeler le mineur marocain». Avec une centaine de ses anciens collègues, marocains, retraités des mines, il occupe le jardin de l'Agence nationale de garantie des droits des mineurs à Noyelles sous Lens, pour réclamer le logement et le chauffage gratuit, comme ses collègues plus âgés,en majorité français et européens.

  

 Muscles. «Je suis arrivé en France en 1976, j'avais 24 ans. Avant, j'étais ouvrier à Ouarzazate. Les Charbonnages sont allés chercher les ouvriers au Maroc pendant les années 60 et 70 pour travailler au fond. C'est Monsieur Mora qui m'a recruté, il est connu au Maroc (Félix Mora, recruteur pour Charbonnages de France au Maroc, ndlr). C'est lui qui choisissait les ouvriers costauds. On nous a dit «lundi, Monsieur Mora sera là», et le lundi, tout le monde était présent. Il a regardé notre santé. Il fallait enlever sa chemise, et tout le monde passait devant lui. Si on avait les muscles, c'était un tampon vert ici. (Il montre sa poitrine, en haut à gauche). Sur la peau, oui. Il avait les mains dans le dos, le tampon dans la main. Les autres, c'était un tampon rouge dans le dos.

«Après, c'était la visite médicale, les yeux, les oreilles. Et puis rendez-vous la semaine d'après à l'hôpital, à Marrakech, pour la troisième visite. A chaque fois, il y avait des gens qui partaient. On nous choisissait comme des tomates au marché : vous regardez trois kilos, et vous en gardez un seul. À l'hôpital, on a fait des radios, les poumons, ils ont encore tout examiné. Il y en a encore qui se sont fait rejeter. Si on avait un petit bouton quelque part, on était refusé.

Grands bureaux. «Après, ils ont préparé les papiers. Et j'ai attendu encore deux ans pour un rendez-vous. Je suis arrivé en France en octobre 1976. J'ai fait ma quatrième visite médicale aux Grands bureaux, à Billy-Montigny. Sur les 21 personnes qui passaient la visite ce jour là avec moi, il y en a un qui a été refusé. Il aurait dû être renvoyé au Maroc, mais il s'est sauvé à Paris.

«J'ai été 13 ans au fond, et puis j'ai fermé la Fosse 5 de Sallaumines en 1989. C'est pas nous qui avons décidé de fermer les mines. J'avais le choix entre toucher 150.000 francs et retourner au Maroc, ou choisir le congé d'adaptation professionnelle. J'ai signé pour ce congé, ça voulait dire aussi perdre les avantages en nature le logement gratuit et le chauffage, en échange, j'ai touché 150.000 francs. J'ai été embauché dans le bâtiment, l'entreprise a touché de l'argent des Houillères pour m'embaucher (30.000F, ndlr). Puis elle m'a licencié sans motif. 

Métro. «J'ai dû partir à Paris, pour travailler dans les tunnels du métro, j'ai aussi été un peu au chômage. En tout, je touche 600 euros par mois de retraite, dont 450 de mines. J'ai un loyer de 412 euros, je dois le payer depuis que mes enfants ont grandi, et que le loyer n'est plus couvert par l'Aide au logement. Comment je fais? J'y ai droit. Nous les Marocains, on a défendu la France pendant la guerre, on a reconstruit la France. Et maintenant, ils ont mis les mineurs marocains à la poubelle.»

Recueilli par Haydée Sabéran
 

 DÉCRYPTAGE  - Pourquoi les mineurs marocains se disent-ils discriminés? Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les mineurs marocains, comme les collègues de leur génération, celle des derniers embauchés à la mine, ont converti en capital les avantages en nature que les mineurs percevaient à vie, comme la gratuité du logement. Ils ont perçu autour de 200.000 francs en moyenne, plan de conversion compris. Mais quelques années plus tard, après avoir traversé le chômage et la précarité, illettrés dans leur immense majorité, ils se retrouvent à la case départ : ont perdu le logement et le chauffage gratuit, et vivotent avec de minuscules retraites. Leurs enfants ont grandi, et leur logement n'est plus couvert par l'aide au logement. Leurs collègues français et européens, mieux formés, ont été embauchés dans des entreprises publiques, comme EDF, ou ont un peu mieux réussi à se former et à terminer, tant bien que mal, une carrière.

Leurs prédécesseurs plus âgés, en majorité français et européens, avaient pu prendre leur retraite sans perdre ces droits. Même chose pour ceux qui avaient 20 ans d'ancienneté. Or les mineurs marocains, embauchés dans les années 60 et 70 avec des contrats précaires pour permettre la fermeture des mines, et n'ont passé qu'une quinzaine d'années à l'abattage du charbon. Une grève solidaire, en 1980, leur a permis d'acquérir le statut du mineur. Mais n'a pas empêché la fermeture des puits, bien avant la fin de leur carrière. 

H.S.


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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 15:21

Après cinq années de pluies abondantes, les barrages débordent et les oasis renaissent


Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

De notre envoyé spécial à Ouarzazate

«Avant, à cette époque de l'année, vous n'auriez vu que des pierres: tout était déjà grillé par le soleil, il n'y avait plus un brin d'herbe», confie Mhamed Mahdane en désignant des troupeaux de chèvres et de moutons disséminés le long de la route nationale 10 qui relie Ouarzazate à l'oasis de Skoura, dans le Sud marocain, aux portes du Sahara. En cette fin du mois de mars, des taches de fleurs blanches, jaunes ou mauves, entrecoupées de touffes d'herbes buissonnantes apportent encore une timide touche de couleur à cet univers minéral. «Du côté du Tafilalet, autour de l'oued Ziz, c'est encore plus spectaculaire: là-bas, il y a de vraies prairies!» insiste ce jeune enseignant, chercheur en sociologie rurale du développement à l'université d'Agadir.

La raison de cette métamorphose? La pluie. Après une sécheresse implacable, qui a sévi de 1995 à 2005, l'eau tombe en abondance depuis cinq ans sur les oasis, les vallées et le versant sud de l'Atlas, rechargeant les nappes phréatiques, remplissant les barrages et faisant rejaillir des sources que l'on croyait taries à jamais. La neige immaculée qui recouvre encore les cimes du M'Goun (4 068 m) témoigne du déluge qui s'est abattu cet hiver sur la région. «Début février, au plus fort de la crue, le débit de l'oued Souss, qui se jette à Agadir, sur la côte atlantique, a atteint 4 000 mètres cubes par seconde, soit plus de douze fois celui de la Seine à Paris!» explique Thierry Ruf, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD, ex-Orstom) et spécialiste des systèmes agraires irrigués. À certains endroits, on a enregistré jusqu'à 880 millimètres d'eau (soit 880 litres par m2!) en l'espace de quelques semaines.

 

Développement de l'agriculture

 

Résultat: les deux principales retenues du secteur, qui menaçaient de céder, ont dû ouvrir les vannes en grand. Le barrage Hassan Addakhil, à 25 kilomètres en amont d'Errachidia, a débordé pour la première fois en quarante ans! Même scénario à Ouarzazate où, selon Lahcen Youbi, chef du bureau d'études de l'Office régional de mise en valeur agricole (Ormvao), 290 millions de mètres cubes d'eau (soit plus de la moitié de la capacité de l'ouvrage) ont dû être relâchés dans la vallée du Draa, qui abrite la plus grande oasis du monde.

Même s'il est encore trop tôt pour établir un lien formel entre ce retour inespéré de la pluie et la tendance actuelle au réchauffement, ce «changement climatique à l'envers», comme l'appelle Thierry Ruf, se manifeste aussi dans les pays voisins (Algérie, Tunisie) quoique avec une intensité moindre. Les sombres prédictions de Rajendra Pachauri, le président du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), qui annonçait en juillet 2008, lors de la conférence de Poznan (Pologne), «une baisse de 50% des rendements des cultures non irriguées dans certains pays d'Afrique, d'ici à 2020», semblent pour l'instant ne pas concerner le Maghreb .

Mieux: il est même permis de se demander si le désert, qui n'a cessé de gagner du terrain depuis les années 1970, ne va pas commencer à reculer. «Ce qui est sûr, c'est qu'il n'avance plus!» se réjouit Hro Abrou, le directeur général de l'Ormvao, pour qui «ces années humides offrent à l'agriculture marocaine une occasion en or de se développer». D'autant qu'elles coïncident avec le plan Maroc vert, lancé en avril 2008 par le gouvernement de Mohammed VI, qui prévoit d'investir 150 milliards de dirhams (13,4 milliards d'euros) d'ici à la fin de la décennie dans le secteur agricole. «Pour couvrir les pertes dues à la sécheresse et densifier notre patrimoine arboricole, nous allons planter 420000 palmiers dattiers issus de culture in vitro et donc exempts de maladies», détaille M. Abrou. Pas moins de 160 000 pieds d'oliviers ont déjà été distribués en 2009 dans la région de Ouarzazate et il est prévu de relancer la culture de pommes de montagne et de produits de terroir comme la rose et le safran. Enfin, pour économiser l'eau, les agriculteurs possédant moins de 5 hectares recevront gratuitement des équipements d'irrigation en goutte-à-goutte.

 

«Dynamique sociale»

 

L'agriculture vivrière des oasis figure également parmi les priorités du plan Maroc vert. Ces perles de verdure, très densément peuplées, sont en pleine effervescence. En 2005, quand il a commencé à travailler dans le Sud marocain, Thierry Ruf pensait que les khettaras, ces galeries souterraines qui permettent de capter l'eau des nappes (voir article ci-contre), n'avaient plus qu'«un intérêt archéologique». Mais le retour de l'eau a complètement changé la donne. «On assiste en direct à une véritable renaissance avec toute une dynamique sociale qui se remet en route», explique Mhamed Mahdane. Et de citer ces émigrés qui réinvestissent de l'argent dans la construction, ces magnifiques habitations traditionnelles en boue séchée, ou tabout, et bien évidemment dans l'agriculture.

«La vie ici est rythmée par ces longues alternances de périodes sèches et humides», poursuit ce jeune homme affable qui n'a jamais cru à la mort des oasis. Leurs habitants le savent: jamais ils n'ont douté que l'eau reviendrait.» À l'image de ces fleurs du désert qui, chaque printemps, émergent de la rocaille.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:39

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Par amazighblog.net

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:27
 
source : L'Expansion.com -  30/03/2010 15:44:00 
Cinquième puissance économique d'Afrique, le Maroc a depuis longtemps engagé une diversification de son économie. Le secteur tertiaire pèse aujourd'hui environ 50 % de son PIB. Résolumment tourné vers l'international, Rabat poursuit sa politique d'accords douaniers et la construction de grandes infrastructures, comme Tanger Med. L'équipe du cabinet de conseil Mazars à Casablanca donne les 10 points clefs du Maroc.


1. Une situation géostratégique de premier plan

La  très grande proximité géographique du Maroc avec l'Europe (14 kilomètres, via l'Espagne), confortée par les divers  réseaux de  communication et d'échange, denses et fortement structurés avec ce continent, confèrent au Maroc une place particulière de trait d'union naturel entre l'Europe et l'Afrique. Par ailleurs, son appartenance à la « zone  MENA » -Afrique du Nord-Moyen Orient – donne au Maroc un ancrage particulier parmi les autres pays du pourtour méditerranéen et le statut singulier d'un pays-carrefour des civilisations arabo andalouse et occidentale-


2. Des Ressources humaines qualifiées

Peuplé de plus de 30 millions d'habitants, dont plus de 50 % ont moins de 25 ans, et fort d'une élite en croissance rapide (formée aux meilleures universités et écoles d'ingénieurs), le Maroc dispose d'un bon capital humain capable de travailler dans plusieurs langues : le français comme langue de travail, l'arabe comme langue officielle tandis que l'anglais et l'espagnol sont fréquemment utilisés. C'est la garantie pour les entreprises d'avoir des équipes qualifiées et disponibles.
La récente politique macroéconomique a permis de consolider les bases de l'économie marocaine et de contenir, sur la période 2000-2008 le déficit budgétaire (hors privatisation), à une moyenne de 3,7 % du PIB et les taux de l'inflation et de l'inflation sous-jacente à respectivement 2 % et 1,9 %. En outre, l'accentuation des réformes sociales et la mise à niveau des infrastructures publiques et urbanistiques ont amélioré le niveau de vie des populations, permettant ainsi d'élever le PIB national à plus de 85,5 milliards d'euros, soit plus de 2 735 euros par habitant.


3. Des indicateurs nationaux en constante amélioration

La récente politique macroéconomique a permis de consolider les bases de l'économie marocaine et de contenir, sur la période 2000-2008 le déficit budgétaire (hors privatisation), à une moyenne de 3,7 % du PIB et les taux de l'inflation et de l'inflation sous-jacente à respectivement 2 % et 1,9 %. En outre, l'accentuation des réformes sociales et la mise à niveau des infrastructures publiques et urbanistiques ont amélioré le niveau de vie des populations, permettant ainsi d'élever le PIB national à plus de 85,5 milliards d'euros, soit plus de 2 735 euros par habitant.


4. Un PIB en forte croissance

L'émergence de nouvelles activités et la consolidation du processus de diversification économique du Maroc ont renforcé le secteur tertiaire qui pèse environ 50 % du PIB, alors que le secteur primaire (agriculture, pêche, élevage) et le secteur secondaire (industrie de transformation, énergie, mines, BTP) représentent respectivement 13 % et 37 % du total. A son tour, Le PIB par habitant, qui avait augmenté de 1 % en moyenne annuelle durant la décennie 1990-1999, a enregistré une progression annuelle de 3,5 % sur la période 2000-2008.


5. Une économie totalement ouverte sur son environnement

Le Maroc, membre de l'OMC, a conclu des accords douaniers avec la majorité de ses partenaires (Pays de l'Union européenne ; Pays de la Méditerranée; Etats-Unis d'Amérique- Pays Arabes- Turquie) se traduisant par un démantèlement progressif des droits de douane qui devraient disparaître pour la majorité des échanges commerciaux à compter de 2012. Avec l'Union européenne, le Maroc a été le premier pays à bénéficier d'un accord de bon voisinage lui conférant le statut de partenaire privilégié; situation la plus proche de « membre associé ». D'autres mesures ont été adoptées au niveau financier avec l'institution d'un régime de convertibilité en faveur des investissements étrangers financés en devises permettant aux investisseurs étrangers de réaliser librement des opérations d'investissement au Maroc, de transférer le revenu issu des opérations d'investissement et de retransférer le produit de liquidation ou de cession de leurs investissements, le tout sans aucun délai.


6. Une plate forme d'infrastructures performantes

Une stratégie offshoring a été concrétisée par la mise en place de plateformes intégrées dédiées aux métiers de l'offshoring et répondant parfaitement aux exigences des opérateurs économiques (casanearshore, technopolis, oujdanearshore ...). Tanger Med, un port de dernière génération vient d'être ouvert à l'exploitation sur la côte méditerranéenne. Un Tanger Med II est à l'étude afin de répondre à la demande croissante du trafic maritime intercontinental et à la demande des investisseurs, qui recherchent des zones de sous-traitance industrielle orientées vers les métiers de l'export à partir du Maroc.


7. Des investissements libres

La stratégie du Maroc pour trouver sa place dans l'économie globalisée, similaire à celle de la Tunisie, est d'attirer les entreprises étrangères. L'investissement sur le sol marocain est ainsi totalement libre, quels que soient la nationalité de l'investisseur et le secteur. Les seules restrictions concernent certains secteurs réglementés tels que la banque, l'assurance et l'audiovisuel.


8. Un cadre incitatif

De grandes réformes ont été introduites afin de mettre en place un cadre incitatif à l'investissement au Maroc : c'est dans ce contexte qu'une charte d'investissement a été mise en place accompagnée d'un régime conventionnel permettant aux investisseurs importants de signer des conventions ou des contrats d'investissements avec l'Etat en vue de bénéficier d'avantages particuliers (au niveau de l'assiette foncière, le coût de la formation et avantages fiscaux et douaniers à l'importation).


9. Des investisseurs dorlotés

- la garantie d'une législation des affaires et des changes totalement harmonisée avec celle des pays de l'Union européenne et n'imposant aucune restriction de principe ;
- l'existence de plusieurs plateformes administratives et techniques d'accueil spécialisées, et organisées elles-mêmes en réseau offshore ou on shore ;
- un soutien actif des pouvoirs publics  à travers les centres régionaux d'investissements, véritables guichets uniques destinés à orienter, aider et accompagner l'investisseur dans ses démarches de première installation
- un réseau bancaire de premier plan, travaillant au sein d'une place financière organisée aux meilleurs standards européens incluant un corps d'experts comptables travaillant aux normes internationales
- la possibilité légale pour les investisseurs de privilégier les règlements de litiges à l'aide d'une justice d'arbitrage au lieu et place des instances judiciaires locales


10. Un pays tourné vers l'Afrique sub-saharienne

Le Maroc mène une politique délibérée d'ouverture sur l'Afrique subsaharienne en déployant des efforts constants dans les domaines de la diplomatie et des affaires pour exporter ses capitaux et son savoir-faire. Ainsi, depuis dix années maintenant, plusieurs groupes marocains ont consolidé leur présence dans les principaux pays d'Afrique francophones tels que la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Cameroun, la Guinée...
C'est  notamment le cas des banques (Attijariwafabank, BMCE, Groupe des Banques Populaires), des transporteurs (RAM, COMANAV), des opérateurs de téléphone (Maroc Télécom) ainsi que de divers acteurs dans les travaux publics et les BTP.
Abdelkader Masnaoui, Managing Partner de Mazars au Maroc, Casablanca 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 15:53
23 mars 2010 -Google au Maroc ?

Bien qu’il ait quitté la Chine, Google compte continuer malgré tout à déployer sa toile autour de la planète. Le géant américain de l’internet et des nouvelles technologies serait en effet sur le point de s’installer au Maroc.

 

Dans la plus grande discrétion comme à son habitude, Google aurait déjà monté une structure à Casablanca et aurait même procédé au recrutement de ses collaborateurs.

Le célèbre moteur de recherche aurait finalement choisi la capitale économique du Maroc pour installer sa plateforme nord-africaine, après avoir songé un temps au Caire.

Bladi.net 

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 23:41

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 13:40

07 Mars 2010   Par Samuel Dixneuf 

Puisqu'il est question de Maroc et de Berbères sur Mediapart,  je ressors -sans le retoucher- ce texte écrit il y a un an pour un magazine français et finalement non publié en raison de son caractère politique. Je l'avais écrit suite à un sejour dans les montagnes de l'Atlas effectué pour défricher un projet de développement solidaire.

 

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L'origine des Berbères se perd dans la diversité des textes et des récits. Comment ce peuple aux racines aussi floues que mythiques, formant la majeure partie de la population d'Afrique du Nord, se définit-il aujourd'hui face à l'acculturation arabe ? Rencontre avec le poète et musicien Mallal, héraut d'une culture bien vivante.

 

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©Samuel Dixneuf

« Je suis un pauvre Berbère, perdu dans l'univers... » Yassine[1], mélancolique et presque fantomatique dans son djilbab, frappe de ses mains calleuses la peau tendue d'un djembé en murmurant sa plainte aux étoiles.

La nuit est tombée depuis longtemps dans ce coin de terre marocaine située aux confins du désert, au sud du Haut-Atlas. Rassemblés dans une pièce étroite aux murs nus, je regarde mes compagnons d'un soir jouer, chanter, boire et fumer du kif depuis déjà plusieurs heures. Dehors, les cieux constellés laissent deviner le terrain caillouteux fuyant à l'infini dans l'air froid et sec de février. Vers deux heures du matin, épuisés, nous nous attablons devant une succulente tagine, réconfortés et apaisés. Perdus, peut-être, mais pas seuls.

Les imazighen[2], « homme libres », selon l'étymologie du mot, seraient présents dans le Maghreb depuis plus de 5000 ans. « Rares sont les peuples comme les Berbères dont les origines ont été recherchées avec autant de constance et d'imagination » signale Gabriel Camps, le plus grand spécialiste de ce peuple nomade, créateur de L'Encyclopédie berbère, qui compte à ce jour 28 volumes. Origines perses, mèdes, cananéennes, indiennes. Les Berbères se retrouvent partout... et nulle part[3]. Camps signale ainsi que certains « littérateurs pseudo-scientifiques » voyaient en eux les derniers Atlantes. C'est dire l'aura presque magique qui entoure ce peuple hétéroclite et méconnu en lutte aujourd'hui contre l'acculturation arabe. Un peuple qui hante l'imaginaire occidental.

Les ravages de l'islamisation forcée

« Les conquérants arabes du IXe siècle ayant été peu nombreux, la très grande majorité des Marocains a du sang berbère. Ce qui ne signifie pas nécessairement qu'ils sont berbérophones, plusieurs tribus ayant été arabisées de force très tôt, » rappelle le journaliste Joël Donnet[4]. Depuis la création du Mouvement Populaire à la fin des années 50 par Mahjoubi Aherdan, de nombreuses associations se sont formées pour faire entendre les revendications berbères. En 1991, elles signent la charte d'Agadir en demandant « la stipulation dans la Constitution du caractère national de la langue tamazight à côté de la langue arabe. » Les revendications des Berbères ont toujours été plus culturelles que politiques dans un pays menotté par le pouvoir royal, toujours très répressif.[5] Le 12 septembre dernier toutefois, un communiqué de presse en provenance de Marrakech signalait « la fondation d'une organisation à caractère politique. »

 

Vingt après la signature de la charte d'Agadir, les choses ont-elles changées ? Brève rencontre avec Mallal[6], peintre, musicien, poète, et farouche défenseur de la cause amazighe.

 

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©Samuel Dixneuf

1) La notion de résistance est-elle encore d'actualité pour les Berbères ? Oui ! Notre culture, nos régions, notre langue, notre identité amazighe subissent toujours des pressions négatives, de constantes tentatives de marginalisation. Nous constatons le rejet de tout ce qui est amazigh dans les medias officiels et les programmes de développement.

2) Quelles sont vos revendications ?

Elles sont multiples. Nous voulons :

- changer le regard négatif qui pèse sur les Imazighen et leur culture.

- reconnaître la langue amazighe dans la constitution du pays comme langue officielle aux côtés de l'arabe.

- autoriser les Berbères à adopter des noms amazighs pour leurs enfants.

- introduire la langue, la culture et l'histoire amazighe dans les programmes scolaires de façon objective.

- considérer les régions ou les Imazighen habitent comme le reste du pays : avec un accès paritaire au développement économique et social.

- cesser de tuer la culture amazighe avec le grand embargo des medias, de l'école, de l'administration.

- laisser passer les chansons amazighes et des programmes sur l'histoire et la culture berbères dans les radios et les télévisions, sans complexe.

- réécrire l'histoire du Maroc d'une façon objective, et cesser de considérer que l'histoire du Maroc commence à partir de la conquête arabe.

3) Faut-il craindre la censure aujourd'hui au Maroc ?

Oui : des étudiants militants qui revendiquent la question amazighe sont toujours en prison à Errachidia et à Meknes.

Malgré le temps et l'oppression, la culture berbère a gardé toute sa force, selon Mallal. Et sa beauté. Reste aussi une jeunesse déracinée, en quête identitaire, qui navigue a vue dans un pays qui se trouve en bas des classements internationaux en terme de développement humain, et d'organisation démocratique.


[1]
 Le prénom a été changé

 

[2] Le mot « Berbère » est issu de la racine « barbarus », qui désigne traditionnellement l'étranger, le sauvage. Sans renier cette appellation, les Berbères préfèrent logiquement le terme aux connotations positives issu de leur langue, « imazighen ». Le singulier s'écrit « amazigh. »

 

[3] Le Maroc est à l'heure actuelle le principal pays berbérophone : 15 à 18 millions de ressortissants selon Frédéric Deroche, auteur de Les Peuples autochtones et leur relation originale à la terre., éd. l'Harmattan, 2008.

 

[4] Article paru dans le Monde diplomatique de janvier 1995

 

[5] Lire à ce sujet Ali Amar, Mohammed VI : le grand malentendu, éd. Calmann-Lévy, 2009

 

[6] http://mallal.net/

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 14:55
 
La chaîne "Tamazight" lancéeLa nouvelle chaîne de télévision "Tamazight" a été lancée officiellement lundi à 18h.

"Tamazight", qui émet depuis début janvier en phase de test, diffusera 70% de ses programmes en tachelhit, tarifit et tamazight et 30% en arabe.

La nouvelle chaîne amazighe émettra du lundi au vendredi de 18h à minuit et le weekend de 14h à minuit. Ces plages horaires seront adaptées à terme.

Promise depuis 2007, "Tamazight" sera diffusée par la TNT (Télévision Numérique Terrestre) qui couvre prêt de 70% du Maroc.

Source: bladi.net

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